Depuis une dizaine d’années, les collectifs d’« énergie citoyenne » se multiplient pour créer des sociétés de production d’énergie renouvelable. Le but : échapper aux intérêts privés et à la spéculation. Des dizaines de projets ont déjà été réalisés. On pourrait généraliser la démarche en levant les freins législatifs et en donnant plus de pouvoir aux régions.
https://reporterre.net/Ils-s-associent-pour-produire-de-l-energie-renouvelable-et-ca-marche
NOTRE COMMENTAIRE :
Mais l’intérêt de retour y est semi privé !
Ces retours sur investissement tombent dans les poches privées des citoyens investisseurs en groupe (cigales, ou autres)
Certes ils font progresser la transition énergétique / la mutation de l’économie énergétique en explorant d’autres voies.
Merci à eux/elles
Mais qu’il nous soit permis en toute bienveillance de faire remarquer :
-qu’ils choisissent le plus souvent des panneaux photovoltaïques (cf dans notre article de cette semaine : “Visite à un métaniseur, mais pourquoi faire ?” A la fin consulter : “Objections au photovoltaïque” , origine à 95% multinationales chinoises, à l’acétate cancérogène, aux nanotechnologies, aux métaux rares…)
-qu’ils disposent en général de leurs rentes (3% en moyenne) comme ils l’entendent (dont aussi de réinvestir dans de nouvelles installations coopératives)
Selon nous à la Cen on pourrait MONTER en PRIORITE des REGIES PUBLIQUES ENERGETIQUES MUNICIPALES et TERRITORIALES socialisées, résilientes, conviviales, dont tous les bénéfices après amortissement, reviennent dans les caisses publiques contribuant à d’autres investissements (publics) ou finançant d’autres biens communs (maisons médicales, transports doux au biogaz méthane, chauffage solaire des HLM, jardins collectifs, rachats de terres agricoles pour des régies publiques alimentaires…)…avec
-des choix qui affaiblissent la mégamachine de l’accumulation capitalistique et croissanciste
-des choix de techniques et de configurations conviviales créatrices d’emplois de qualité
-des choix citoyens d’une propriété sociale
-des choix de gouvernance par le pouvoir citoyen, c’est à dire des unités co-gérées par les citoyens, c’est à dire par la démocratie directe territoriale (DDT selon la Cen !) soit la démocratie économique pour le coup !
-des choix d’une perma-économie locale écologique résiliente endogène…
Voir sur ce site des exemples
-la régie publique électrique de MONTDIDIER, ville de la Somme, proche d’Amiens.
–la démocratie de participation proche de la démocratie directe à SAILLANS
–la régie publique municipale alimentaire de MouanSartoux
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