Les COMMUNS à RETROUVER

Esprit des « commons »

Publié le 23 juin 2012 par jmmasson

Jadis, en Angleterre, certaines terres villageoises appelées « commons » relevaient de la propriété commune et permettaient un droit d’usage aux paysans sans terres. La privatisation des terres, appelée « enclosures » les a chassés vers les villes et l’Amérique.

Actuellement, les terres anglaises sont la propriété d’une infime minorité, qui décide de leur utilisation, soit agricole, soit récréative, par exemple, les chasses privées.

Cette utilisation récréative mène a des destructions d’équilibres environnementaux dénoncés dans le lien suivant (en anglais) par George Monbiot:

Captive Animals

Ultra minoritaires, par rapport au nombre total d’habitants des campagnes anglaises, ces propriétaires terriens s’arrogent le droit de disposer de ce qui devrait relever largement du « bien commun » .

Le phénomène d’accaparement des terres anglaises, est  encore souvent lié à l’ aristocratie.

Dans d’autres contrées, l’accaparement des terres se fait par des oligarchies  comme ces entreprises qui achètent des terres dans différentes parties du monde pour les exploiter « industriellement ».

Parfois ce sont des états étrangers devenus riches qui achètent ou louent des terres pour récupérer de l’alimentation afin de nourrir leur population nombreuse, ce qui prive les petits paysans locaux de terres et les conduit, comme dans l’Angleterre des Enclosures, vers l’exil.

Il y a également un phénomène massif de financiarisation de la nature, qui se dissimule sous le  »verdissement » économique, mais n’est qu’une occasion supplémentaire de faire du « business » pour les adeptes du système ultra-libéral.

Le remède ne serait-il pas de revenir vers l’esprit des « commons », le bien commun?