Une Charte Municipale pour construire ici et maintenant un monde meilleur ?
Charte d’écologie Sociale et de Démocratie Directe Territoriale (DDT)
« D’abord ils nous ignorent, ensuite ils se moquent de nous, puis ils nous combattent, et enfin nous gagnons! « (Mahatma Gandhi 1869-1948)
NOTRE BUT :
Organiser par la Démocratie directe territoriale la Transitions locale qui rendre vivable la vie de ses habitants notamment les plus pauvres appauvris par les crises et la récession tout en sauvegardant la planète, c’est à dire en relocalisant sans croissance quantitative.
NOTRE MOYEN :
la démocratie communale directe comme démarche progressive de reconquête de la vie autrement et du pouvoir ou de la démocratie économique et culturelle.
NOTRE PARTI PRIS :
La politique en faveur des pauvres et du peuple sera faite par les pauvres eux-mêmes et le peuple soi-même !
NOTRE OBJECTIF :
Accompagner le montage de listes de conquête démocratique populaire du pouvoir, y compris économique local, partout, à l’occasion des prochaines municipales…
Listes comprenant au moins 5 % de la population, le plus possible 10%, notamment des plus démunis…
NOS CONCEPTS :
Ceux partagés avec bien d’autres, d’écologie sociale, de reconversion et de relocalisation d’une économie écologique, concepts de résilience face aux chocs climatique et économique et de transition vers une société meilleure : moins d’inégalités, c’est à dire plus d’écologie sociale, car on peut réduire les gaz à effet de serre, désintoxiquer la nature et notre alimentation, produire et consommer en direct local, et créer des emplois pérennes où l’on ne perde plus sa vie à la gagner, et du coup, avec la gratuité de certains usages et services, réduire fortement les inégalités sans croissance quantitative.
La crise financière doublée de la récession que nous traversons nous montrent une fois de plus que le capitalisme mondial, système essentiellement productiviste basé sur la rentabilité à court terme, nous conduit dans une impasse destructrice. La crise écologique en actes (réchauffement du climat, augmentation des cyclones, fonte des glaciers, disparition de la biodiversité…) ne rencontre pas de réponse à la hauteur des enjeux.
Le capitalisme globalisé relance la voiture et les agro (nécro) carburants alors qu’il faudrait innover dans le sens d’une diminution de la consommation globale d’énergie et conserver le plus possible les ressources rares, dont les énergies fossiles. Il continue à miser sur la croissance alors que les dégâts notoires sont déjà à l’oeuvre. Chacun sait, maintenant, que si toute la population du monde avait le niveau de vie des américains, il nous faudrait quatre planètes.
Un changement radical est donc nécessaire qui se doit d’attaquer les problèmes à la racine et d’abord à la propriété économique, bancaire et industrielle privée.
Le cadre local est approprié à une reprise de pouvoir réellement démocratique des citoyens sur l’économie (démocratie économique).
Les instruments et les expériences ne manquent pas, comme on l’a vu à l’Université d’été de la CEN de juillet 2009, à Saint Fortunat Ardèche ferme de Caracoles de Suc. : scop, réseaux locaux de scop, (comme Mondragon) scic, coopératives municipales, dont d’énergie renouvelable (biomasse, petit éolien, photovoltaïque..), préemptions foncières, stockage de terres agricoles, coopératives d’activité et emplois, caisses populaires de crédit drainant l’épargne bourgeoise citoyenne locale, budget participatif, etc, etc…
Les partis de gauche et écologiques ne sont pas à la hauteur des enjeux, et la multiplication des chapelles, souvent d’accord sur le constat mais incapable de s’entendre sur le long terme ne nous fait pas avancer . Ils légitiment par leur participation au concours de beauté électoral, un système politique qui vole au peuple sa souveraineté par la délégation sans contrôle, (une vraie démission de pouvoir). Dans cette classe politique, même si tous n’en font pas partie, dominent riches et classes moyennes, selon une image renversée de la société réelle.
Plus profondément en s’agitant sur l’avant scène, et en prenant part au jeu, les partis entretiennent l’illusion politique qu’ils pourraient servir le peuple et changer la vie. Or ils ne font que changer d’avis et se servir car la quasi totalité du pouvoir politique est détenu en coulisse par les marchés, les marchands, les dominants du capital globalisé, sauf bien entendu dans des contextes locaux et des conseils élus où prédomine les meilleures traditions populaires et démocratiques et l’esprit d’écologie sociale..
A droite, nombreux sont les individus qui ont compris les enjeux, mais qui croient encore au capitalisme repeint en vert ou en rose sous le label du «développement durable » pour nous sortir du marécage où s’enlise la majorité de l’espèce humaine alors qu’il ne fait que l’y enfoncer.
En conséquence, notre tâche est historique. Nous, citoyens de France et du monde, et d’abord les plus dominés et précarisés décidons de reprendre à la fois du pouvoir sur nos vies et le pouvoir local et dans la foulée le pouvoir plus global. Cette démarche s’appelle démocratie générale, parce qu’elle vise à mettre l’économie, l’écologie, le social et le culturel sous les choix et décisions souveraines du peuple.
En conséquence nous proposons aux citoyennes et citoyens à présenter des listes, comprenant au moins 5 % de la population avec le contrat suivant :
– le conseil municipal élu se constitue en exécutif d’assemblées délibérantes réunissant toute la population et débattant de tous les problèmes de manière directe (écologie, économie et relocalisation, santé, école, alimentation…), même de ceux qui, à l’heure actuelle, ne sont pas de ses compétences ou qui lui sont interdits.
– En effet, notre objectif est que la vie repose sur la commune (assemblées locales d’habitan-tes), dans des formes de démocratie directe. A terme, nous militons pour la disparition des structures de pouvoir éloignées en vue de rapatrier le plus possible de compétences aux Assemblées locales d’habitants, fédérées en « commune », et elles mêmes se fédérant horizontalement en fédérations de pays, de régions …
– Le premier acte du conseil est d’organiser des états généraux de la commune, et de mettre sur la table tous les problèmes à débattre avec l’ensemble de la population. A cette occasion, il se démettra de ses pouvoirs pour les remettre à l’assemblée délibérante. Dans un respect de la légalité actuelle, cet acte est formel, mais l’engage devant les citoyens. Les décisions seront légalement prises par l’assemblée élue, mais votée par les citoyens.
– Le conseil s’engage, par la suite, à voter le budget quand ce dernier sera construit avec l’ensemble de la population sur les propositions résultant de l’assemblée et des assemblées de quartier.
– Devant les fractures sociales et les menaces climatiques, les principaux objectifs seront d’assurer à la totalité de la population le droit à une alimentation saine et suffisante, le droit de vivre dans un environnement qui ne soit pas nocif, le droit à la santé, le droit au logement, le droit à l’éducation et à la culture, le droit au travail, le droit à la sécurité, le droit aux loisirs, le droit à un revenu minimum d’existence. Le conseil municipal, exécutif des assemblées, se devra d’appliquer les décisions prises.
– Le conseil municipal, afin de peser d’un poids nécessaire, devra se constituer d’un minimum de population compris entre 5 et 10% de la population pour commencer. Il se donnera les pleins pouvoirs pour tout ce qui touche à la vie, à l’économie, au travail, à l’écologie, et pourra par l’intelligence collective et l’expérimentation d’alternatives, inventer des solutions originales pour avancer vers une société de démocratie directe et générale comme fin et comme moyen de créer un rapport des forces non violent avec celles qui dominent les marchés financiers, industriels, fonciers, immobiliers, culturels, etc etc: éviter toute délégation de pouvoir, avoir recours aux mandats proposés par les gens du cru, émanant des quartiers parmi des personnes se dévouant au bien public, mandats non renouvelables, non cumulables.
– La meilleure façon de commencer peut être de lancer un budget participatif. Dans cette optique, nous provoquons des assemblées de quartier partout, complétées selon les besoins par des tirages au sort .
– Des assemblées de pays, régionale et nationale des municipalités, avant les prochaines échéances, s’engageant dans la charte seront organisées afin de présenter un front commun, et pour avancer de concert sur les problématiques d’intérêt général aux plans national, européen et mondial.
Rédaction Joël Feydel et André Duny
A COMPLETER
Je soussigné………………………………….habitant la commune de : ………………………………………………………..département :
souhaite monter ou rejoindre une liste à 5% à 10% de la population aux prochaines élections municipales, et m’engage à enrichir cette charte et à la diffuser au voisinage.
Renvoyer votre avis, vos propositions à la
CEN : coordination de la nouvelle éducation populaire.
Agitatrice d’idées, éveilleuse de consciences, colporteuse d’alternatives d’écologie sociale, de démocratie directe, pour la transition vers un monde
Elle promeut une éducation populaire conçue comme un outil d’une démarche de démocratie générale aux plans écologique, économique, politique et culturel capable d’opérer le dépassement du système.
Face aux chocs climatique, pétrolier, économique, social, alimentaire, elle vise à mobiliser pour des solutions alternatives locales au capitalisme globalisé. Elle cherche à impliquer le plus possible la société civile, dont les plus dominés, dans la reconquête de leur autonomie alimentaire, énergétique, d’habitation, et aussi culturelle.. Pour retirer au marché l’essentiel de la satisfaction des besoins naturels et nécessaires, elle propose la démocratie communale de souveraineté directe du peuple permettant la maîtrise du foncier, la relocalisation économiques, la forme coopérative de propriété, une vie plus sobre et conviviale sans croissance quantitative
Contact : contact@liste.la-cen.org Tel : 06 75 80 05 79 Site : www.la-cen.org