Festival les 20 jours du possible à Décines ta résistance, la ZAD de Lyon
Les enfants de Butte appelent au rassemblement pour protéger 100 ha de nature…
Toutes les infos sur la ZAD et le festival: http://
La CEN propose des animations tout le week-end (détails ci-dessous). Venez nombreux pour y participer ! Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter…
Avis aux militants CEN : Il n’est pas trop tard pour venir animer ces ateliers avec nous, contacter André au 06 75 80 05 79 ou Lison au 06 81 01 04 19. Possibilté de covoiturage à partir de Crest ou Valence.
Détails des animations CEN à Décines les 27 et 28 avril
Présence d’une librairie (à prix fixe) et de documentations papiers à prix libres à la fin de chaque animation. D’autres animations sont possibles (ex: animations sur l’agriculture urbaine avec le film « Peak oil of Cuba »).
I. L’atelier PÉTARD (Samedi après-midi)
Est-il possible d’impliquer les « citoyens », le « peuple », les « masses » dans la production d’énergie quand l’économie est aujourd’hui massivement dominée par le capital financier et industriel, la marchéisation généralisée la culture et les médias propriétés privées et la démocratie (libérale) sous tutelle de l’Europe à ce point impuissante devant les marchés qui gèrent nos vies en coulisses.
Hypothèse : produire l’énergie par la puissance publique locale en contexte de budget participatif. Contrairement au scénario Négawatts, la CEN met en avant la production d’énergies par les masses (petit éolien, bio masse et petit hydrolique) et les bénéfices directs qui en découlent.
Objectif n°1 : réaliser d’énormes bénéfices/économies tombant dans les caisses communales toujours en DDT, en vue de politiques publics visant le dvpt des services gratuits et des biens communs et permettant la réduction des fuites thermiques sur les bâtiments publics et des privés des plus pauvres (efficacité et sobriété). ( À Montdidier, un parc de 4 éoliennes apporte 400 000 € de bénéfices par an qui sont réinvestis dans l’amélioration de l’isolation du bâti ; à Gussing, en Autriche, les économies représentent 48 millions d’€)
Objectif n°2 : réduire massivement les émissions des gaz à effets de serre (à Gussing est 4/5 des émissions qui ont disparu).
Cet atelier entre autre réactualise les savoirs déjà là, notamment sur les anciens systèmes de production énergétique locaux, et dynamise et l’intelligence collective et l’envie de changement et d’actions locales. Ce n’est pas comme après un cours magistral où l’on repart seul/e et impuissant/e.
Déroulement :
Il a été expérimenté à Saint Julien en Saint Alban le 25 janvier 2013(et repris en simplifié au forum OUI transition à Villeneuve de Berg en Ardèche, les 13 et 14 avril 2013), sous la dénomination du projet PÉTARD (Production d’Energies renouvelables Territorialisée Autonome Résiliente et en Démocratie directe)!!!
Les animateur/trices CEN et les participants apportent au fur à mesure des discussions des informations(1).
1. On commence par faire établir aux participants en direct un diagnostic le plus possible partagé de la fabuleuse dépense énergétique publique des territoires et des cités (on pourra aussi prendre en compte les dépenses obligées pour aller travailler), et les dépenses privées des habitations. Ces dépenses vont directement alimenter les multinationales et leurs actionnaires privés.
2. On poursuit en faisant la collecte des idées quant aux moyens de produire localement sans pétrole ni gaz de schistes ni nucléaire.
3. Puis vers les propositions de financement public (crédit municipal et fonds propres des communes), semi-public et autres collectes de l’épargne bourgeoise citoyenne, en cigale ou SCIC ou … en se passant des banques d’affaires.
4. Un groupe réfléchit aux secteurs à qui affecter en priorité les revenus découlant des économies réalisées après amortissements dans cette économie reprise en main sous l’égide du budget participatif communal ou intercommunal géré par la société civile en intelligence collective alias DDT.
5. la brève mise en commun : se construisent alors les questions préalables de fond qui aiguisent la lecture des films documentaires.
6. On regarde 1 premier court documentaire (environ 15 min) sur la commune de Montdidier (Somme) et son parc éolien et son réseau de chaleur municipaux.
7. Questions qui demeurent…
PAUSE
8. Projection de Gussing (Autriche), et Le Méné (Bretagne)
9. On reprend en groupes les élaborations
10. On socialise dans un débat centré sur le partage d’infos sur les stratégies adaptées au contexte local.
11. On regarde le documentaire de Songai (Bénin) : économie circulaire.
12. On boit un coup ensemble
II. Marinaleda ou la réappropriation du foncier en zone péri-urbaine
(samedi soir)
- Mise en situation :
– conjonction des intérêts des propriétaires dont paysans ?
– étalement urbain (un département tous les 7 ans est artificialisé) ?
– puissance publique au service d’intérêts privés ?
– circuit court pour bobo bio locaux, ou circuits courts pour cantines pour les pauvres ?
– agriculture périphérique ou agriculture urbaine ?
– alimentation de marché ou alimentation gratuite ?
– stratégies ZAD ?
- Film « Marinaleda » (Andalousie) durée 1H30
- Débat en petits groupes
- Mise en commun
III. L’atelier DDT et PRATIC (dimanche matin)
Si on prenait tous/tes le pouvoir municipal aux prochaines élections territoriales en se rassemblant via une liste convergente « société civile » composée d’au moins 10% des habitants avec tout ce qui bouge dans un premier temps pour élaborer un PRATIC-ic (Projet résilient et alternatif de territoire d’initiative citoyenne et d’intelligence collective) selon les démarches et méthodes d’éducation populaire nouvelle et autres. En annexe 2, les informations détaillées.
Déroulement :
Les animateur/trices CEN et les participant/es apportent au fur à mesure des discussions des informations (2)(voir sur le site CEN : « Conférence par enquête participative : à quoi sert l’école ? par AD »).
1. On commence par leur demander quels seraient leurs besoins prioritaires.
2. Puis on fait établir en direct un diagnostic des politiques et investissement locaux de leur commune d’origine.
3. On fait conscientiser sur les dysfonctionnements de la « démocratie » et leurs causes.
4. On demande de faire des hypothèses de solutions pour un véritable fonctionnement de la démocratie au niveau local.
5. Brève mise en commun : se construisent alors les questions préalables de fond qui aiguisent la lecture des films documentaires.
6. On regarde 1 premier court documentaire (environ 27 min) « La ville est à nous » sur la commune de Porto Alegre (Brésil) et son budget participatif (120 à 150 000 personnes directement impliquées pendant 15 ans).
7. Questions qui demeurent…
PAUSE
8. Projection de Matam (Sénégal), et Fissel (Sénégal)
9. On reprend en groupes les élaborations.
10. On socialise dans un débat centré sur le partage d’infos sur les stratégies adaptées au contexte local : les municipales 2014.
IV. Vert ou rouge : jeu coopératif (dimanche après-midi)