Réponse à « Salut André, Le vent n’appartient pas plus aux ardéchois qu’à Suez. Fais gaffe à ce genre d’expressions toutes faites qui sonnent bien mais enferment le débat. Bien à toi. Guillaume »
Guillaume,
Désolé pour le raccourci.
Si le vent d’Ardèche n’appartient pas à Suez, les grands groupes le volent bel et bien car ils reversent des misères aux collectivités tout en revendant le courant au prix max vu que leurs actionnaires (privés) empochent les dividendes (chez Sanofi en gros 50% des bénefs l’an dernier, chez EDF 60%) et s’enrichissent loin des territoires qu’ils appauvrissent.
Et je n’évoque pas ici l’avidité des actionnaires pour les forages dans les schistes qui se rapprochent…
Si le vent d’Ardèche n’appartient pas en propre aux habitants, là où il souffle, il peut devenir source d’énergie publique et servir au développement endogène de leur territoire, par exemple en parc municipal, pourvu que la démocratie de co-décision (DDT dit la Cen) y souffle aussi.
La commune de Montdidier fait 400 000 € net de rentrée par an après amortissement d’emprunts publics pour ses seules 4 éoliennes moyennes, ce qui enrichit le territoire en permettant la sobriété et l’efficacité : isoler les HLM ou vieilles demeures …Ou investir dans des bio digesteurs nouveaux …le tout diversifié et géré en régie publique ou SCIC et, du coup, ne produisant pas de monstres puissances, comme « nos » PWR, obligeraient ipso facto à ne pas gaspiller…
Surtout si un budget participatif (cf film « la Ville est à nous » soirées DDT-cen) associe notamment les plus pauvres bientôt en nombre massif (déjà 10 millions à moins de 960 €) à la gestion communaliste, tout en leur offrant des emplois stables de qualité non délocalisables comme Gussing (5000 hab, plus 1000 emplois en 15 ans et moins 4/5è gaz CO2 donc plus que sobre car géré au plus près en production « par les masses » au lieu de « la production de masse » gabégique) (vidéo de 15 mn pour soirées PETARD-cen).
D’ailleurs, on leur reproche parfois à ces pauvres de dépenser inconsidérément ce qu’ils ne peuvent pas se payer…
Comme dit le Chef indien Seattle « tout se tient ! » ou comment sortir de la procrastination en commençant à donner vie au dépassement par l’en-bas civil démocratique d’un système mortel.
Merci ami de m’avoir provoqué à cette mise au Net !
Net que je ne peux pratiquer qu’avec sobriété quand mon jardin et la trépidante Cen m’en laissent le temps.
Amicalement à toi et à tou/tes de la liste.
André Duny Sous le vent (inutile) de Cornas.
Mais il y a 6 ans dans une certaine indifférence sceptique, j’avais proposé quelques centaines d’éoliennes petites en enfilade sur des cerceaux enjambant le Rhône avec creusement d’un vaste réservoir au col des Limouches pas loin à 900M, aux fins de déstocker quand le vent manque…Voir « Rendre Valence à son fleuve, à sa campagne, à son peuple et à son avenir » (2007). On en reparle samedi 6-07 10h MJC du Grand Charran.