ADRESSE aux FUTURS ELUS des MUNICIPALES de MARS 2014

(Quelques demandes de la société civile citoyenne mises en forme par la Cen)

Seriez vous favorables à changer de mode de penser en intégrant le global au local l’écologie dans l’économie, la démocratie élective dans la démocratie de co-décision ?

Envisageriez-vous la DDT (démocratie directe territoriale) comme gouvernance possible et efficace au regard de l’addition des graves périls économiques écologiques ?

Pensez vous que la Commune puisse devenir une actrice de son développement économique ENDOGENE en fonction de ses ressources locales et donc puisse monter elle même

-de petites unités rentables de production de moyens de satisfaction saine des besoins essentiels de sa population,

-en propriété municipale

-créatrices d’emplois de qualité (en coopérative et gestion coopérative),

-emplois diversifiées, non délocalisables,

Car aujourd’hui via des emprunts aux banques privées plus que ruineux via la plus value captée par les actionnaires privés et lointains, l’argent s’enfuit de la commune et appauvrit ses habitants déjà pauvres que ce soient selon les délégations de services publics ou que ce soient via les constructions neuves les services et entretiens et autres travaux réalisés par des antennes de multinationales!!!

– si la valeur ajoutée est capturée par la Collectivité (au lieu des actionnaires du Capital) elle peut être réinvestie dans l’économie locale la renforçant en retour, mais dans une économie sociale et solidaire et écologique et vivrière, diminuant les situations de pauvreté, réduisant massivement son empreinte écologique, ses émissions de GES et aussi réinvestie  pour augmenter les services publics, la culture les liens sociaux

Seriez vous donc consentant à cette rupture systémique fondatrice d’une nouvelle autonomie :  la socialisation de certaines productions pour disposer de la valeur ajoutée produite localement

Plus précisément seriez vous pour

1

– la construction de régies ou parcs municipaux d’énergies renouvelables en vue d’une certaine autonomie énergétique dans le cadre de la promotion de ces biens publics primordiaux que sont l’énergie (chauffage d’origine non fossile ni fissile d’hiver) l’alimentation (bio non industriel) ? (cf Montdidier, Vallée de la Roya, le Mené, Gussing, le Danemark…) Avec solutions de stockage (réservoirs eau chaude accolés aux HLM, lac en altitude pour turbiner l’eau montée par grands vents, etc) outre une sobriété d’autant moins difficile à organiser que les petites unités locales renouvelables rendent visible la nécessité d’économiser, de ne pas gaspiller…

2

-la sauvegarde contre béton et bitume de toute la terre vivrière périphérique aux villes et villages et du stockage de toutes les terres agricoles qui se libèrent sans captations bobo (plus aucun M2 artificialisé)

3

-l’achat par la Collectivité publique (gérée en DDT voir plus bas) de foncier agricole péri-urbain en régie ou SCIC pour une éco-agriculture destinée à alimenter les restaurations publiques et au delà les quartiers populaires comme bien public à l’échelle territoriale face au crash alimentaire (économique et écologique ?) (Cf Mouans Sartoux)

4

-la construction et de la socialisation de filières agro alimentaires locales saines, de la graine à l’assiette en particulier en matière de production maraîchère (cf Ungersheim)

5

-des structures publiques ou semi publiques (SCIC ) en régies ou coopératives municipales des cantines, légumeries, conserveries, magasins, livraisons …(Mouans Sartoux)

6

-la mise en place de la démocratie locale de participation directe à la décision sur le plus fondamental : les budgets (et pas à 9% mais au total) en visant d’y associer à minima 10% des habitants pour être sûr que les moins riches décident aussi !!!)

(gestion donc de la totalité du budget de la commune (budget participatif ou BP) par la méthode de la priorisation des besoins des habitants par enquête action, vidéo projections, débats, par groupes d’immeubles et quartiers élection de délégation à mandat impératif au Comité du BP de la cité comité accompagné par les élus et services techniques mais pas dirigés par eux !

7

-l’aide à l’autoproduction individuelle et collective (jardins partagés de quartier et au pied des HLM) sur des espaces urbains dépollués et mis à disposition dans le droit fil des Incroyables comestibles (cf Calderdale GB ou Ungersheim France pour les ecédent directs en cantine bio avec création d’emploi)

8

-l’incitation au partage des richesse entre tous/tes les habitants/tes via des arrêtés municipaux de réquisition de logements vides, de taxation des logements peu fréquentés, de taxation immobilière et foncière différenciées toutes mesures délibérées au Conseil du BP, dont le Conseil municipal et les services techniques sont les meilleurs garants et arbitres et conseillers

9
-la culture et la démocratie culturelle : rien de véritablement social et écologique ne peut se réaliser sans vie culturelle intense, l’autre versant de la gestion démocratique  directe

10

Envisageriez-vous toujours sous l’égide du BP (ou DDT (démocratie directe territoriale) de faire de la Commune une actrice de son développement économique ENDOGENE en fonction de ses ressources locales ?

11
De

-faire que les entreprises locales qui accepteraient un pacte écologique (réduction de la gabegie énergétique : tout faire pour diminuer massivement les émissions de GES comme Gussing de 400% en 15 ans) et social (embauches et conditions de travail humaines et négociées) bénéficieraient d’un tarif réduit de l’électricité moins onéreuse, produite sur place
12

De
Créer ou développer des solutions de financements notamment par la Collecte de l’épargne bourgeoise citoyenne » locale, par le Crédit Municipal, par les banques alternatives, pmi pme scops artisans ayant de plus en plus de difficultés pour obtenir du crédit
13

– développer l’économie sociale et solidaire, elle même créatrice d’emplois et de dynamiques anti chômage

14

-développer ….les projets des habitants :

la créativité des habitants/tes associés dans un gouvernance englobante saura trouver encore de meilleures solutions de TRANSITIONS et RESILIENCES… au temps de la réduction drastique des dotations de l’état aux communes état se dépouillant  pour servir la dette publique (illégitime) aux banques , banques spéculatives sauvées par l’état et restaurées dans leur puissance trans nationale…

15

-co-financer les systèmes d’isolation saine des HLM, de système de chauffage collectif écologique et social dont chauffage à eau chaude solaire, de mise en double vitrage chez les petites gens, de rénovation aidée des plus anciens bâtis

16

-de cofinancer l’installation de mobile-homes yourtes et autres habitats légers ou mobiles volontaires pour assurer un toit et des sanitaires chauds à tous à tout petits prix de location toute l’année sur les campings municipaux existants ou par création de campings

17

-de construire en zone non agricole de nouveaux immeubles HLM en technique Grebbe paille bois terre eau et autres matériaux sains locaux des immeubles socialement mixtes et en coopératives d’habitants

18

-de co-financer des déplacements doux (pouvant aller jusqu’à l’autonomie comme à Gussing où du bio méthane liquéfié sur place, permet des déplacements à coût réduit pour le climat et les habitants peu fortunés..et ce, grâce à la production de ce bio-gaz dans une 50 aine de digesteurs

19

-de créer des : maison médicale maisons des solidarité et renforcer les services publics…

20

-de financer des espaces de culture et d’éducation populaires comme des biens communs destinés à renforcer l’intelligence collective nécessaire à la démocratie de co-décision ?… Notamment des festivals et festivités co produits par les associations et les habitants comme créateurs non comme consommateurs  !

21

-de provoquer les enseignants à travailler autrement, sur le réel local et non en vase clos, en faisant participer leurs élèves (citoyens du pays) aux diagnostics territoriaux, aux instances démocratiques du BP comme aux projets de développement du territoire selon la démarche de la recherche action (guidée par les indices IDH ou PI Bonheur). Ainsi laisserons nous à la planète des écoliers et lycéens aux comportements coopératifs ayant appris les savoirs utiles pour faire face aux périls qui arrivent

(brouillon martyr rédigé par André Duny voir autres textes sur le site, et destiné à être complété amendé via les listes fermées de la CEN :

CA-CEN (collectif de gestion Cen) COOPCEN (liste de tous les adhérents) et via ECHANGES de la Cen vaste liste « société civile » ouverte ne véhiculant pas les philosophies et partis pris Cen mais celle des inscrits !)

 

POUR la SUITE, nous SOUSCRIVONS à l’INTERPELLATION des 15 ASSOCIATIONS de CREST aux futurs ELUS

 

15 ORGANISATIONS POUR 2014 « LES CITOYEN(NE)S

S’UNISSENT POUR CREST »

QUESTIONNAIRE

1.

Quelles mesures allez-vous prendre afin de favoriser à Crest les activités liées à l’économie sociale et solidaire et ainsi encourager un secteur créateur d’emplois et dynamique dans la lutte contre le chômage ?

2.

Les entreprises ont de plus en plus de difficultés pour obtenir des financements bancaires. Que peut faire la municipalité pour leur venir en aide ?

3.

Des citoyens de plus en plus nombreux sont soucieux de participer au financement d’entreprises éthiques. Quelles actions la municipalité peut-elle mener pour accompagner ces citoyens ?

4.

La période récente a montré que les paradis fiscaux ont joué un rôle essentiel dans

l’instabilité financière et le développement de la crise. Ils privent surtout les collectivités locales de ressources financières indispensables pour assurer les services publics. Vous engagez-vous à demander aux différents partenaires économiques et financiers de la ville de Crest de rendre public, dans leur rapport annuel, l’ensemble de leurs implantations et l’activité qu’ils mènent, pays par pays, et à les appeler à retirer toute implantation qui ne correspondrait pas à des activités économiques réelles ?

Vous engagez-vous également à tenir compte du degré de transparence fiscale des opérateurs économiques parmi les critères d’attribution des marchés publics de la ville de Crest ?

5.

Négocié depuis juillet 2013 entre la Commission européenne et les Etats-Unis, le « Trans Atlantic Free Trade Agreement » (TAFTA) est un projet d’accord commercial qui prévoit d’harmoniser les règlementations et normes en vigueur dans tous les secteurs sans consulter les populations. Par exemple, concernant les gaz de schiste, cet accord permettra aux sociétés pétrolières et gazières d’obtenir que la fracturation hydraulique devienne un droit et d’exiger ainsi des dommages et intérêts auprès des pays qui s’opposent à cette technique. Le cas échéant, vous engagez-vous à déclarer la ville de Crest Zone hors TAFTA sur le modèle des communes qui se sont déclarées Zone hors AGCS (Accord Général sur le Commerce et les Services) il y a quelques années ?

6.

En accord avec la forte mobilisation citoyenne qui s’oppose à la pression des industriels, vous engagez-vous, à l’exemple d’autres communes de notre région, à prendre un arrêté municipal interdisant toute exploration ou exploitation d’énergie fossile non-conventionnelle sur le territoire de

Crest ?

7.

La catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon a démontré que le rayon des plans d’urgence de 10 km autour des centrales nucléaires françaises est largement insuffisant. Crest se situe au centre de trois installations nucléaires importantes (Cruas à 25 km, FBFC à Romans à 35 km et Tricastin à 50 km) mais ne fait pourtant partie d’aucun dispositif de l’Etat. Vous engagez-vous à intégrer le risque nucléaire dans le DICRIM (Dossier d’information communal sur les risques majeurs) et dans le PCS (Plan Communal de Sauvegarde) ?

8.

L’éclairage urbain constitue à la fois une source de pollution lumineuse et un gisement non

négligeable d’économie pour le budget d’une commune. Quelles mesures allez-vous prendre pour optimiser et rationaliser l’éclairage public à Crest ?

9.

Afin d’améliorer l’attractivité de Crest, le cadre de vie de ses habitants et préparer la transition énergétique, vous engagez-vous à impulser une politique volontariste favorisant le déplacement des piétons et des cyclistes tout en limitant la place de l’automobile et en développant une véritable offre de transport public ainsi que des infrastructures et des services adaptés

?

10.

La vallée de la Drôme est couverte à 50% de forêts. Le bois est une ressource qui peut être

renouvelable si la forêt est gérée avec une vision de long terme. Le contexte énergétique étant incertain, quelle stratégie imaginez-vous pour valoriser ce potentiel ? Vous engagez-vous à promouvoir l’usage du bois au niveau du chauffage de la ville ? Pour la construction, pensez-vous favoriser le bois local ? En améliorant la gestion des forêts, il est possible d’augmenter la qualité des bois pour l’avenir et donc de devenir plus autonome sur la ressource. Avez-vous une stratégie  pour préparer la forêt aux enjeux de demain, pour diminuer les importations et créer des emplois  locaux de qualité ? Seriez-vous prêt par exemple à soutenir une initiative visant à valoriser la  ressource locale, par la mise à disposition d’un espace de stockage ou de matériel ?

11.

Comment avez-vous prévu de traiter la question de la préservation des terres agricoles

12.

Comment avez-vous prévu de gérer la répartition des places sur le marché de Crest (mardi et samedi matin), sachant que des nouveaux producteurs locaux se voient parfois refuser une place

13.

Les jardins partagés sont un levier efficace pour créer du lien social, soutenir le pouvoir d’achat des ménages, relocaliser une partie de la production alimentaire, tout en sensibilisant les bénéficiaires à une alimentation saine et variée. Que pensez-vous faire pour encourager efficacement la réappropriation par les Crestois de leur alimentation

?

14.

Servir dans les cantines des repas cuisinés avec davantage de produits bio et locaux permet de préserver l’environnement, les emplois du territoire, de revaloriser le travail des cantinières, de sensibiliser les écoliers, futurs consommateurs, à une alimentation plus durable et aux enjeux associés à cette dernière. De plus, les initiatives dans des communes voisines montrent la  possibilité d’avoir des menus bio et locaux sans incidence majeure sur le prix des repas, notamment  grâce à la réduction du gaspillage. Dans ce cadre, quelles améliorations prévoyez-vous pour les cantines de Crest ?

15.

La gestion des déchets a un impact significatif sur le budget d’une intercommunalité et sur

l’environnement. Or, une part importante des déchets de cuisine peut être facilement valorisée.

Que comptez-vous faire pour réduire la charge de nos poubelles

16.

La nouvelle communauté de communes va être en charge de la gestion des déchets. Des

Crestois-e-s s’organisent actuellement pour monter une ressourcerie-recyclerie à Crest. Qu’êtes-vous prêt à faire pour accueillir cette nouvelle initiative ?

17.

Crest se distingue par une vie culturelle et associative intense, qui participe au rayonnement et à l’attractivité de la ville, ainsi qu’à son dynamisme. Cependant, il n’y a pas de lieu dédié aux associations qui puisse véritablement soutenir leur activité, permettre un accueil décent du public (notamment handicapé) et constituer un véritable fer de lance de la vie sociale locale. Dans ce cadre, vous engagez-vous à créer une maison des associations à Crest, avec quels moyens et avec quelles ressources mises à disposition des associations

18.

Quellesmesures concrètes envisagez-vousafin d’impliquer et accorder leur place

aux associations et aux porteurs d’initiatives citoyennes dans la vie politique locale ?

19.

Radio Saint-Ferréol constitue un maillon essentiel de la vie associative locale. Véritable média citoyen, cette radio reflète les préoccupations du territoire en matière sociale, environnementale etc. Elle constitue également un formidable outil de promotion des initiatives locales. Comment comptez-vous mettre en valeur cette radio et soutenir son action

20.

Quelles mesures concrètes envisagez-vous pour développer l’éducation à l’environnement dans les écoles ?