SACRÉE CROISSANCE !

Documentaire (excellent) de Marie-Monique Robin (« Monsanto une multinationale qui vous veut du bien » « Du poison dans nos assiettes »…)

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MARDI 31 MAI à 20h Film – Échange. Salle St Jean à La Motte-Servolex,
 La projection sera suivie d’un temps d’échange autour du projet de renouvellement de l’Agenda 21 communal.
Durée 1h22, Gratuit
Ce film peut aider à repenser notre modèle économique !
Si nous avons te temps d’évoquer autre chose que l’AGENDA 21 l’on pourra alors chercher à identifier ce modèle économique
C’est le capitalisme !!!
Fondé sur la propriété privée des moyens de produire de distribuer les objets de consommation ,  avec comme moteur le taux de profit donc la croissance infinie la concurrence générale, l’extractivisme et qui aboutit in fine à la destruction de la nature y compris jusqu’à la disparition de toutes les espèces dont la nôtre
(Le dernier qui sort éteint la lumière P Jorion Ou Comment tout peut s’effondrer Servigne)
Mais la globale malfaisante de ce système (au sens qu’il colonise et domine aussi l’essentiel des autres instances de la société) se réalise aussi sur les consciences
Ceux qui possèdent l’économie « matérielle » possèdent aussi en  privé les moyens de la diffusion culturelle et médiatique, les moyens de persuasion et de manipulation de masse, la production publicitaire laquelle pousse au consumérisme mais aussi à l’abêtissement et l’aveuglement !!!

Ainsi le négationnisme climatique a t il prospéré pour épargner les grandes compagnies des énergies fossiles de toute véritable remise en question..
Les technologies informatiques et robotiques spécifiques au Capital charrient avec elles le contrôle général des populations, comme un chômage de masse croissant.
La mondialisation contrôlée par les milliardaires a permis la concurrence entre travailleurs, donc une impuissance à s’unir
Si ici et là la pauvreté absolue a pu reculer c’est au prix du saccage de l’environnement, du réchauffement climatique, de la croissance exponentielle des inégalités et des guerres, des diverses misères aussi bien matérielles (des centaines de millions de cancéreux diabétiques intoxiqués) que morales (solitude des particules élémentaires délaissements abandons faute de services publics…)
Locales et solidaires, des solutions alternatives existent, dont la propriété communale  des moyens de produire des énergies renouvelables en petites unités et en régies publiques  (sorte de commune propriété pour vivre bien mieux que sous la domination des multinationales) et des filières courtes d’alimentations saines  d’abord par préemption publique du foncier agricole en zône périphérique, organisées publiquement de la graine à la cantine (bio)  combinant aussi diverses formes de propriétés (dont petites fermes paysannes) mais en circuit ultra court, court-circuitant la grande distribution et l’agroalimentaire capitaliste desastreux pour la santé publique.
Ces solutions vraiment alternatives collectives (préparées par des transitions à plus petite échelles coopératives ou individuelles) ne peuvent voir le jour ou bien fonctionner que sur la démocratie directe
Elle est la  solution des solutions qui permet de reconquérir notre puissance d’agir au quotidien en ôtant corrélativement le pouvoir politique aux élites lesquelles facilitent,  avec de l’argent public, les Z’investisseurs privés pour des projets trop souvent inutiles et imposés (TGV Lyon Turin, NDDLandes, CenterParc, Grand stade, …) ou  des bétonnages commerciaux des terres agricoles et humides, pourtant  notre avenir à tous..
Des solutions alternatives déjà bien avancées ici ou là permettent aux  habitants de produire collectivement leur moyens de vie au lieu de s’enfoncer dans la dépendance aux multinationales  aux banques, grandes surfaces, médias , cultures d’évasion et d’asservissement
Mieux, elles permettent
-de créer des emplois de qualité et pérennes
-de disposer de  fonds propres « communaux » pour développer cultures critiques et éducations populaires émancipatrices afin que la décision sur les communs se mûrissent de savoirs
-de réduire les GES et les gaspillages
-de quitter peu à peu le système (propriété+pouvoir+idéologie) par l’en bas
-de redonner confiance en la capacité des humains faisant leur part en escadrilles de canadaires solidaires plutôt qu’en commandos individuels !!!!!
Pas de localicisme : ce retour à la démocratie de base se fait dans la perspective de « la démocratie générale » (Fotopoulos)
Enfin, la reconquête des autonomies  économiques et culturelles locales a aussi (surtout ?) pour visée la résilience c’est à dire l’adaptation aux risques énormes que l’effondrement de l’économie et notamment des approvisionnements font courir à court terme à la population, notamment la plus exploitée la plus fragilisée par les austérités et délitements des services publics
Il va sans dire que ceci n’empêche en rien de continuer des actions internationales comme par exemple les occupations de mines de charbon à ciel ouvert et autres actions anti surpêche ou antinucléaires…
Tous au charbon pour imposer au système sa décroissance et sa conversion en autre chose que du capitalisme verts : par exemple, ses éoliennes géantes aux socles énormes rapportant de l’argent aux seuls actionnaires privés, ses voitures électriques plus polluantes au total que les vielles autos d’antan, son hubérisation généralisée de la société tuant les acquis sociaux , son économie circulaire diluant les déchets, ses surfaces photovoltaïques à l’acétate de vinyle cancérogène grave …
La croissance verte ou la poursuite du même monde…alors qu’il s’agit d’en sortir.
AD