EFFONDREMENTS et ATTENUATIONS

COMMENT TOUT PEUT S’EFFONDRER

« Dans nos sociétés, très peu de gens savent aujourd’hui survivre sans supermarché, sans carte de crédit et sans station-service.
Lorsqu’une société devient « hors-sol », c’est-à-dire lorsqu’une majorité de ses habitants n’a plus de contact direct avec le système-Terre (la terre, l’eau, le bois, les plantes, etc.), la population devient entièrement dépendante de la structure artificielle qui la maintient dans cet état.
Si cette structure, de plus en plus puissante mais vulnérable, s’écroule, c’est la survie de l’ensemble de la population qui pourrait ne plus être assurée. »
(Servigne & Stevens,  » Comment tout peut s’effondrer  » 2015

COMMENTAIRE

CATASTROPHISME ?
Livre chaudement recommandé pour la qualité des références scientifiques des faits avérés et vérifiables.

Il ne s’agit ni de faire peur ni de catastrophisme mais de se préparer, nous mêmes et la nouvelle génération,  à tout ce qui peut nous permettre non de stopper le réchauffement ou les faillites ou l’empoisonnement…, les coups sont partis, …mais d’atténuer leurs effets.

TRANSITIONS…

Et pas seulement via les « transitions » alias des initiatives dispersées de la société civile, reliée par la morale du geste singulier du Colibri « faisant sa part » sur l’incendie qui arrive !

Pas seulement via la morale de la transformation personnelle préalable : on risque d’être ensevelis avant que le préalable ne soit terminé pour l’on puisse passer à l’action !

Ni via la bienveillance  en circuit court,  entre gens de bien (ayant souvent un bien) pas toujours soucieux d’associer réellement les classes populaires aux luttes et alternatives, à partir de ce qu’elles vivent réellement, de leurs réseaux, syndicats et mouvements.

Ni via la « démocratie participative » et ses conseils consultatifs où les retraités (peu de femmes peu de jeunes peu de minorités visibles) tentent de retenir par la parole  des élus trop confiants ou intégrés et qui confient à leurs amis investisseurs le soin de liquider les biens communs à commencer par la nature, les terres agricoles,  au nom de la croissance, de l’emploi, du progrès, du développement durable…etc…

REPOLITISATION, DEMOCRATIE DIRECTE TERRITORIALE

Voir ici et sur liste Echanges ce que la Cen propose inlassablement :

-la société civile locale et nationale  se re-mobilise se re-politise et re-fait autrement de la politique (au quotidien) plutôt que subir les oligarchies, après les avoir élues

-Beaucoup de mouvements ont renoncé aux partis politiques et à la caste politicienne, lesquels  veulent poursuivre le même monde financier, industriel, commercial, marchand, parlementariste, social si inégalitaire, médiatique, culturel, éducatif…et militent pour une Constituante ou des règles claires pour les municipales de 2020. Nous en sommes !

AD

A noter : les débats qui précèdent et s’ensuivent, les mobilisations intellectuelles et morales générées par le bouillonnement des commissions et groupes attelés à gérer la cité le territoire devraient faire reculer les adhérences aux systèmes-mondes soit libéraux-capitalistes mondialisés (EM) soit nationaux autoritaires (ML, DdA), soit les  illusions de la croissance verte, soit les croyances en un capitalisme vert High Tech, devenant circulaire, relocalisé (mais aux mains des mêmes)