Un LAC bagnolisé !
Pentecôte 2017
les abords du lac colonisés par des milliers de bagnoles qui puent, polluent et tuent à petit feu (50 000 décès annuels par particules fines, NO2 et SO2 et autres).
Solutions: Autoroute gratuite entre entrée St Genix et Chambéry vu le flot ininterrompu sur la route des berges sud du lac. Fermer la route Est sous la barre de l’épine, la réserver aux vélos et randonneurs et poètes. Svp les élus : des lacs publics gratuits à Bourgoin, la Tour du Pin, les Avenières…comme existent ceux de Bourg (01), de Dignes les Bains, de Sisteron et Lyon (Mirabel Jonage). Des trains TER plus nombreux moins chers, des bus aux turbines à gaz acceptant les vélos pour les plages, sises à 2 km de la gare de Lépin le Lac.
Des bagnoles en auto partage, municipal ou semi public, ou associatif, mais pas par plateformes Uber ou Blablacar. Des bagnoles simples sans modules électroniques et autres toits électriques, auto réparables, au gaz méthane pas cher (0,70
€ le litre liquéfié) et polluant 60 fois moins qu’une Diesel, sans aucune particules fines (Cf la Renault Sandero bientôt abandonnée, contre laquelle se liguent les multinationales pétrolières)
En attendant le bio-gaz de méthaniseurs municipaux (en régies publiques communales ou « inter co » d’énergie, des méthaniseurs à très peu d’énergie grise peu polluants, construits en France (au lieu des véhicules électriques, illusoires, ravageurs avec l’exploitation au sud, du Lithium et des métaux rares, épuisés à court terme, dévoreurs d’argent public et d’électricité nucléaire, au profit de privilégiés qui ne se voient pas refusé l’accès aux centres ville les jours de pic de pollution..
Même au gaz à user avec modération….et plutôt en partage
Ô côteaux déplumés !
Coupes rases, place nette. …
Or les arbres assainissent l’air, stockent et filtrent l’eau, accueillent
oiseaux et insectes utiles et en voie de disparition…
Ils fournissent en coupes durables, du bois d’oeuvre et de chauffe local
…Bientôt béton, bitume et aspersions de roundop et ruissèlements
jusqu’au lac ? Bientôt ils verrons que l’argent ne se mange pas ?
Ô paysages ravagés
Au fond on aperçoit le lac, sur ce chemin où la vue était splendide. La beauté est peu à peu privatisée …
Je sais il y a plus grave : l’APL, l’austérité, la destruction du code du travail…Mais sans la nature, sans cette eau encore pure, l’Homme meurt de solitude et de faim. D’ailleurs, il ne voit plus ses anciens compagnons. Disparus, ou en voie de disparition le hérisson, le tigre, l’éléphant, l’ours… Bientôt l’Homme..
Ici vivait une vaste prairie, phyto-épuratrice, captant le CO2, donc anti réchauffement climatique. Pourquoi les élus continuent-ils l’ancien PLU ?
Solutions : pas sans vous citoyens ! pourquoi pas un arrêt brutal et le retour des constructibles en terres agricoles, comme à Novalaise ? Pourquoi pas un classement en ZAP ? Pourquoi ne pas construire dans les bourgs existants ? Tout ça c’est dans les SCOT mais les anciens PLU courent toujours aux désastres. Les maires sont sous pression des propriétaires qui veulent se faire des « ronds » (1M2 classé par les élus, passe de 0,6 € à 100 €, une si bonne rentrée spéculative, et après moi le déluge ! A Nances des menaces si le terrain n’est pas classé !!! Et à la FAPLA une agence immobilière se fait la protectrice du lac. On hallucine ! Mais cette fois il arrive le déluge ! Sur ce site voyez le très sérieux National Géographic : dans quelques dizaines d’années ici en France, les étés seront à 55 d°, autant dire le Sahara !!!Des milliardaires du pétrole aux PLU locaux, si l’on continue adieu lac et espèces vivantes : un terrain de foot en France bitumé chaque 4mn 50 ». Un département tous les 6 ans. le béton pas plus que l’argent ne se mangent pas !Un maraîcher c’est possible sur ces 2,5 ha, un petit élevage de poules bio (les oeufs bio d’ici viennent de la Drôme, Eure, bio industriel) , des aromatiques, bref de l’activité socialement utiles aux cantines bio, mais écologiquement soutenable ..,bref de la vie sans tuer la vie ni la vue ? Voilà pour l’entrevue demandée au Conseil Municipal de Lépin en août par quelques citoyens…auxquels peuvent se joindre qui le souhaite !
Pourquoi partout : plages payantes, restauration rapide, tarifs de riches (alignés sur Aix les Bains) pour louer de paisibles pédalos, activités « enfants » toutes payantes (dont celles du Musée nature qui est financé par la collectivité locale) ?
Comment font ils à Rosans 900 habitants pour leur splendide plan d’eau aménagé par eux et gratuit ? Pour la transparences des comptes . Pour des habitants se mêlant de leurs oignons…Pour l’argent public géré par son public Pour des communaux anciens et nouveaux gérés par les habitants…Pour des élections sans candidat…Pour des tirages au sort d’une part des commissions…
Sinon, dans 30 ans :
Dessin lac Aiguebelet ds 30 ans
Au nom de l‘aménagement du territoire (voir un article documenté et critique sur ce site la-cen.org) nos élus (pas tous !) font la courte échelle aux marchands et investisseurs souhaitant exploiter le patrimoine d’un pays splendide, hérité de générations sachant vivre avec modération et dont la valeur centrale n’était sans doute pas le pognon mais de produire dignement leurs moyens d’existence avec le plus possible d’autonomie et de solidarité.
Le lac, sa biodiversité, son eau ne doivent-ils pas être pensés comme un bien commun de tous/tes et même une propriété commune qui nous permettront de vivre nous et nos enfants au temps des catastrophes ?
…Si la communauté de commune rachète le Lac comme un bien inter communal alors oui mais que les habitants participent en masse aux décisions avec associations pécheurs et flâneurs.
Il est temps de réfléchir ensemble, eux et nous ( de la société civile) , à se réapproprier et à sauver nos communs : la sécurité sociale comme les bois communaux, le lac comme les terres, le climat bien commun à l’échelle mondiale, comme l’alimentation de nos enfants aux cantines bio , local, social, pas industriel !!!etc etc
Pour illustrer cette réalité un pastiche du lac de Lamartine (on lui demande pardon)
O temps suspends ton vol et vous, investisseurs et élus, suspendez votre cours
De ce lac, laissez nous savourer les plus beaux de ses atours
avant que PLU et pognon toujours poussés vers de nouveaux rivages n’en détruisent les délices !
Ah ! stoppez les conflits d’intérêts à la fédération tout a plat
sous l’égide de la protection naturelle de jadis
mais qui laisse la voie libre à l’immobilier , aux bitume, béton et gravas
France,
un stade de tes bonnes terres disparaît toutes les 5 minutes
tes beautés et ressources, par le Capital, à jamais saccagées
Ô lac, unissons nos airs de flutes
à tes orages, à tes riants coteaux, même un tantinet mités
à tes prairies, à tes pommiers, à tes noirs sapins même mis en coupes et rasés
afin que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire, comme les parfums légers de ton air embaumé
tout dise que l’on ne va pas se résigner aux 55 degrés prédits pour nos étés (*)
Arsène Nédrynaud
(*) Voir sur ce site les projections scientifiques si inquiétantes du GIEC (milliers de scientifiques payés par l’ONU) et de « National géographic » Vendredi, 21 juillet (Maxime Lelong) qui s’en inspirent.
(**)
Un lac de réception à Chabeuil, Valence, phyto épuré a fait partie des propositions de la Cen en 2007 pour une ville fabriquant son électricité publique par de nombreuses petites éoliennes en ponts sur le Rhône avec, pour tocker le surplus produit les jours interminables de Mistral, un lac artificiel au col des Limouches du très proche Vercors
L’idée semble repartie ces temps ci mais que de temps perdu (indifférence des élus verts roses rouges à l’époque)
CODICILLE
Une seule cause systémique ravage les sociétés humaines en même temps que la nature
Combinant exploitation économique, domination politique et hégémonie culturelle, la finance ou le Capital ou les riches ou les propriétaires des grands moyens de production comme on voudra, colonisent toutes les sphères de la société jusque et y compris nos consciences ! (ils sont propriétaires à 95% des médias)
Rien de plus vital que nous rassembler et agir en convergences pour un autre avenir que le chaos qui suivrait un effondrement économique et écologique, lequel selon les meilleurs chercheurs, s’avère de plus en plus probable : voir leurs données vérifiées et vérifiables sur ce site et tant d’autres !
Par la reprise en main de notre souveraineté nationale et locale, économique, politique (DDT), alimentaire, énergétique, culturelle, et par nos mouvements sociaux et écolo indissolublement liés, nous tous/tes qui n’avons pas les moyens de détruire le monde par l’argent, nous avons cependant le nombre et l’envie de vivre simplement : nous pourrions ne plus être bafoués, exploités, rejetés, laminés, ni écrabouiller notre prochain et la nature.
Il nous faut pour ce faire changer les modes de consommation et de production : les engagements non contraignants aux sommets de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 et de la COP21 à Paris en déc 2016 ont un bilan bien maigre vu que l’empreinte écologique mondiale s’accroît et a, en fait , dépassé la capacité biologique de la Terre à produire nos ressources et absorber nos déchets depuis le milieu des années 1980 ! « Nos « ce sont d’abord 90 multinationales produisant les 2/3 des gaz à effet de serre (voir sur ce site l’étude en question). Ce sont elles et leurs ramifications d’en bas qu’il nous faut contraindre ou quitter.
Nous pouvons produire de quoi satisfaire nos besoins naturels et nécessaires sans spolier le sud sans ces multinationales (pour l’eau sans Véolia , sans hyper pour des circuits courts, des régies alimentaires, des magasins municipaux…des TPE et réparations, recycleries et artisanat, régies publiques d’énergie sans Suez…) en réduisant massivement notre empreinte écologique (espace nécessaire à la nature pour fournir les ressources et absorber les déchets)
L’action est aux quatre étages : locaux (des politiques publiques locales novatrices ayant considérablement réduit cette empreinte écologique existent en France et pourraient être généralisées si l’état, niveau 2 ou national était conquis par des forces résolues à le faire service à cet objectif corrélatif d’une réduction massives des inégalités sociales, mais l’étage 3 grippe tout dès lors que l’Europe dicte à l’état les 4/5è de ses règles et lois, donc exit la souveraineté nationale… à recouvrer, et l’étage 4 ou l’international veut plutôt que soient dénoncés les traités dits de libre échanges (Tafta Ceta…) qui sont autant de corsets de fer obligeant les états qui les ont signés (!!!) à se plier aux règles sociales et environnementales des multinationales. C’est le terrain de jeu des multinationales, notamment du carbone (climat déréglé) ou de la chimie (empoisonnement général) qui ont réussi à se soustraire aux règles du commerce jadis édictées par l’ONU, instance certes dominée par les USA, mais seule instance un tantinet démocratique et légitime qu’il faudrait rénover en la rendant à sa fonction « contraignante » (donc y compris armée)!
En nous « battant » à ces 4 niveaux, nous pouvons faire reculer le spectre des effondrements économiques, sociaux et écologiques, à tout le moins nous protéger efficacement et ça, ça passe par la mobilisation démocratique locale, façon Saillans, et ici même, pour préserver l’aliment n°1, l’eau buvable, dont Aiguebelette est le réservoir n°1 de la région.
André Duny