Affaire récente du lait pour bébé « Milumel » de Lactalis, le plus grand groupe capitaliste de produits laitiers qui collecte au prix si bas le lait qu’il a poussé des agriculteurs à la faillite et certains au suicide.
Le lait Milumel a été infecté de salmonellose.
Or, des parents ont acheté des boîtes 10 jours après l’annonce de leur retrait !!!!
Presque toutes les grandes surfaces n’ont pas retiré les lots contaminés : la vente continue et les profits qui vont avec !
La grande distribution groupée impose les prix les plus bas aux fabriquants.
Les exploitants agricoles sous contrainte fabriquent du lait de mauvaise qualité
Certains des plus gros cherchent à monter des fermes industrielle à 1000 vaches pour restaurer les marges (agriculture industrielle)
On a vu ces dernières années que c’est tout un système qui est en cause et pas seulement telle ou telle entreprise mise sur la sellette, comme Spanghero, où les usines à poulettes dans l’affaire du FIBRONIL, cet anti parasitaire pour les élevages qui s’est retrouvé dans des dizaines de millions d’oeufs (y compris bio !!!
Tout un système ?
Dont l’état qui s’est allégé sur ces fonctions là !
En charge des régulations de santé publique, ses contrôles sont pour le moins allégés : la DGCCRF (direction de la concurrence et de la consommation), gendarme de la consommation, dispose de moyens et effectifs dérisoires et donc procède à des prélèvements en nombres dérisoires. Par exemple sur les trafics susceptibles d’affecter le bio 230 contrôles annuels effectués sur 32 264 producteurs.
On peut tricher et passer à travers les gouttes !
(Mêmes chiffres pour contrôler les patrons voyous : 2200 inspecteurs du travail pour 1,8 millions d’entreprises !)
Alors chiche au lieu des 6% de bio, passons à la mobilisation générale pour 100% de bio local dans les cantines, passons à des politiques locales et nationales promouvant une réappropriation sociale des circuits alimentaires du moins à une mise en règles strictes avec renforcement conséquent des contrôles, et, au plus vite, à une perma-économie relocalisée, endogène, en circuits directs avec une agriculture paysanne et bio et même restauratrice d’une nature à bout de souffle…etc bref, bifurquons et sortons des monstres de l’agro-alimentaire ce sera un bon retour vers le futur.