(Effondrement du climat, insécurité alimentaire, crash de la finance MONDIALE, extinction de la biodiversité, perte des terres arables et des forêts : érosion extension urbaine, surfréquentation touristique, industrie alimentaire, pesticides….)
Suit en (2) une seconde partie faite de propositions locales Avant pays savoyard , Aiguebelette non séparables des dynamiques nationales…et du paysage mondial…Exploiter une marge de manoeuvre certaine par le municipalisme ! Horizon : 2020 : Une VIE VIVABLE à TOUS en AVANT PAYS SAVOYARD est POSSIBLE ! (comme ailleurs !)
A- Quand croissent les périls, peuvent croître les solutions qui protègeraient (Première partie)
B Seconde partie séparée : 16 propositions concrètes (et amendables ) pour l’Avant pays savoyard
L’accélération des dérèglements climatiques est désormais perceptible par tout un chacun chez nous,
après le sud, quand se multiplient de façon inquiétante des feux en plein hiver,
des sècheresses prolongées, des tempêtes érodant en une nuit 12 m de côtes, ou
ces incendies gigantesques en Californie…
L’emballement aux effets dramatiques s’annonce incontrôlable sans un sursaut
massif dans la courte période des deux prochaines années selon les
chercheurs du GIEC (non payés par les
multinationales ni les états)
Le jour du
dépassement où l’humanité surtout occidentale consomme plus que la nature ne peut renouveler, avance
d’année en année (l’an passé début août)
La pollution atmosphérique par les industries,
les transports, le chauffage, rend l’air cancérogène, la banquise se
disloque, les océans se réchauffent et ne captent plus le CO2, leur niveau s’élève
(1), les glaciers des Alpes auront tous disparu d’ici à 30 années, des millions
de tonnes de méthane se préparent et commencent de s’échapper du permafrost et
des océans, quand ont déjà disparu 80% des insectes, ces 30 dernières années donc
presque autant d’oiseaux…
Nous sommes pris dans le mouvement général de la 6ème extinction des
espèces, la plus rapide depuis le permien (330 millions d’années),
A quoi s’ajoutent la disparition de l’humus de 85% des terres arables
empoisonnées et stérilisées par les engrais et les pesticides
Un crash alimentaire se
prépare donc pour causes d’ aléas climatiques, de spéculations
financières sur les denrées et les terres, de mondialisation, d’extension
urbaine, de stérilisation chimique, d’érosion, de disparition de l’humus…
La solution ne viendra plus des océans aux 7 continents de centaines de millions de tonnes de plastiques qui polluent les poissons de plus en plus surpêchés et qui selon l’ONU nous manqueront totalement en 2040
La hausse des températures moyennes se poursuit sur la
trajectoire de plus en plus inquiétante de l’emballement bien au delà des plus
2 d°
Or, malgré la bonne volonté qui porte la question écologique dans le débat public des présupposés tenaces notamment chez nos élus, menacent de faire échouer l’objectif de sortir de la cause qui nous précipite à la catastrophe…
Elle est confirmée par le GIEC, l’appel des 15 000 chercheurs indépendants des multinationales et des états, les tribunes dans le Monde, les prévisions de la revue incontestée » National Géographic » de 50-55 degrés entre juin et septembre sur la France aux alentours de 2050, bref l’enfer pour nos enfants et petits enfants.
Quant à l’état sanitaire de la population peut on continuer les produits chimiques phyto sanitaires quand 40% de nos enfants sont victimes de maladies chroniques que les cancers explosent (première mortalité, un homme sur deux en déclarant un !) (1)
Emballement
climatique, pénurie des biens essentiels à la vie, accidents chimiques, rupture
des liens sociaux, épidémies et maladies nouvelles, guerre pour l’accaparement
des ressources.
Un certain 9 décembre 18 nous venons de vivre en Avant
pays de Savoie comme un avant goût d’ effondrement limité : 75% des liaisons TER
d’un coup supprimées dans les 2 sens Chambéry Lyon, un territoire sous le choc.
Il est à noter que la révolte des gilets jaunes, les manifestations et réunions
pour rétablir le TER ont recréé du lien social et accru un sentiment de destin
commun sur ce territoire.
Enfin l’économie de l’accumulation globalisée
financiarisée a pris un tour explosif :
elle ne repose plus sur la circulation
des biens réels : l’essentiel des transactions financières ne correspond à aucune réalité matérielle ou
valeur réelle.
Ainsi en 1970 s’échangeaient 20 milliards de $ par jour,
en 2010 4 000 $ alors que les biens et services réellement échangés avoisinaient les 40 milliards de $/jour ! La
capitalisation boursière a été
multipliée par 45 en 30 ans, et la richesse matérielle par 3,5 !!!!
Le « bug » des subprimes en 2008-9.a mis à genoux les états et les peuples dont le nôtre subit toujours les conséquences car 360 milliards d’argent public ont été mis à renflouer les banques privées (et la dette publique est désormais à plus de 100 % de toutes les richesses nationales créées soit 23000 milliards d’€ soit 37 000€ par français !)
L’austérité qui ne se dit pas s’abat depuis : privatisations (dernière en date l’EPIC SNCF transformé en société anonyme, comme le furent en leur temps Poste France télécom..) réduction des dépenses publiques, coups de rabots ici et là, nouvelles taxes, vente des bijoux de l’état (aéroports de Toulouse, Lyon, Charles de Gaulle…) en épargnant les plus riches pour qui un pognon de dingue est donné par l’état aux mains de la caste : 300 milliards par an, un pognon de dingue, selon les données ici à minima, les mieux vérifiées par l’économiste Gadrey : 150 d’évasion et fraude fiscales, 100 de niches fiscales et sociales, dont 46 CICE, enfin 50 de baisse de la fiscalité sur les plus riches et grandes entreprises !!!!
C’est une catégorie sociale nouvelle qui dirige cette économie casino, l’oligarchie, en gros 3% qui possède plus que 85% des humains, 8 milliardaires possédants plus que la moitiè de l’humanité (OXFAM 2018)
Nos élites s’affairent à préserver un système économique à bout de souffle, où moins de 1% des entreprises mondiales contrôlent 80% des richesses de la planète !
Cette
caste soutenue par « la Caste » (Mauduit) est au pouvoir de la
République française.
Elle échappe à l’impôt et cherche à contourner les états et leur justice par des tribunaux
arbitraux internationaux inclus dans les
Traités TAFTA CETA…
Donc voici un système où le PIB mondial représente 50 $ et où 700 000 milliards
de $, 14 fois plus d’argent circule, pour
l’essentiel des dollars . L’explosion de la bulle financière est une menace à très
court terme de pénurie de monnaie comme d’une récession dramatique : perte
d’activités, d’emplois, ruptures des chaînes d’approvisionnements en énergie, en
nourritures…
L’effondrement probable du dollar (sa dévaluation massive) verra les Etats Unis
eux mêmes confrontés à une contraction drastique des niveaux de vie, risquant de
nous plonger dans un chaos voire une guerre…
La démission de Hulot montre que la réforme est une impasse, que les multinationales (surtout pétrole, gaz ciment, transport maritime) dont seulement 90 ont produit les 2/3 des GES sont dans la recherche de nouveaux gisement en Arctique alors qu’il serait vital de laisser selon diverses estimations entre 80 et 100% des énergies fossiles dans le sol !
Nous avons (ou les multinationales ont) “déjà brûlé AVANT 2010 un tiers de “notre budget carbone” pour la période 2000-2050 » (extrait de « ZERO FOSSILE » Editeur : les petits matins, citant des études US)
Et de rappeler qu’il y a 125 000 ans avec plus 2 d°, le niveau des océans s’était élevé de 6 mètres !
Après 20 ans de négociations sur le climat de COP en COP le constat est net : les émissions ont augmenté de 60% !!!
La valeur boursière des 200 premières compagnies d’énergies fossiles (climato-et éco-cidaires) est de 4 000 milliards de $ !!!
Si nous consentions à regarder en face ce qui arrive ?
Le rapport Médocs l’annonçait en 1972, les études plus récentes le confirment : notre civilisation est condamnée à l’effondrement
Nous devons nous constituer en force collective déterminée et active afin de nous protéger en nous libérant d’un système économique fondé sur l’ accumulation sans fin du capital et l’illusion technoscientifique, sur la croissance infinie sur une planète finie , avec pour carburant essentiel les énergies fossiles, les ressources naturelles et minérales, toutes en voie d’épuisement (plus une seule tonne d’étain exploitable dans 15 ans, ni de cuivre dans 20-25 ans, pétrole de plus en plus cher…etc.)
Si Arte nous a saisi avec sa soirée documentaire sur la fin du sable ravagé partout par la fièvre spéculative de ce système d’argent à tout prix et d’urbanisation galopante. Il nous a fait froid dans le dos avec son documentaire : « la conquête glaciale » sur la course aux gisements sous la glace du pôle nord par les majors du pétrole et elle nous livre ce mardi 26 février une soirée sur les multinationales de l’automobiles qui sabotent toute sortie du tout automobile comme elles entretiennent l’illusion de la voiture propre électrique alors qu’elle n’est qu’un nouvel avatar de l’illusoire croissance verte (batteries, terres rares comme le néodyme des aimants, etc…) mais encouragé par les élus en charge des deniers publics (bornes de recharge, prime à l’achat…
Les
SUBVENTIONS PUBLIQUES, directes et indirectes, versées aux compagnies fossiles (exonérations
d’impôts, détaxes,..) ce sont 775 milliards de $ à l’échelle de la planète
(tout compris), comment inverser une telle logique ?
Il faut que les peuples
prennent la l plus vive conscience des deux menaces qui s’avancent au devant de
la vie civilisée : une catastrophe économique une catastrophe écologique
Ils sont parfois dans le déni faute d’accès aux données fiables ou faute
d’occasions vivante de les croiser et de les mettre en relation !
Doit être développé
partout y compris avec l’aide de subventions publiques une éducation populaire à un niveau jamais
atteint notamment des débats publics d’initiative
citoyenne, argumentés avec données sur des papiers diffusés à tous sachant que
13 millions de français sont « éloignés du numérique », 6,7 millions
jamais connectés à Internet
Faire grandir les assemblées locales comme proposé par les gilets jaunes où on
se parle de visu, où on se connaît.
Sinon le grand débat c’est souvent un empilement d’opinions
individuelles, le contraire d’une démocratie vivante, entre
humain.e.s
Les assemblées locales régulières, c’est dans la vraie vie, des actions à
faire, des décisions à prendre qui touchent immédiatement nos vies.
Il serait vital que les classes
sociales victimes de désinformation par omission se constituent comme la plus
puissante force de conversion à une
autre économie ou « perma-économie » ou économie écologique relocalisée
et à taille humaine, sous le droit de regard démocratique des mêmes
populations.
Si elles ne se mobilisent pas nous n’avons plus aucune chance d’échapper aux
effets en cascade du dérèglement climatique…..et à l’effondrement de plus en
plus probable non seulement des barrières
vitales (comme les chaînes qui relient le vivant) mais des approvisionnements
dans nos sociétés dominées par les puissances financières. Or, effondrement
rime avec faim, soif, maladie, non accès à des services essentiels
Il est temps que la « collapsologie »
sorte des cercles avertis, des réseaux sociaux de ceux pour qui Internet est de
fait une sorte de conscience et de
cerveau augmentés , et s’émancipe d’une
vision « survivaliste » (chacun pour son compte perso s’achète une
ferme ou des armes ou fuie vers des zones réputées )
Il est temps que les savoirs les plus incontestables et vérifiés pénètrent le
grand public aux fins de renforcer le mouvement
massif qui contraindra (sans violence) les élites politiques à instituer les RIC (mais sous conditions de médias
soustrait aux 9 milliardaires qui les possèdent) et une constituante et autres
moyens de la démocratie, la vraie, celle
qui fait du peuple le souverain législateur, le producteur de la loi, et le
citoyen , non un démissionné ayant délégué son pouvoir de gérer à des élus
devenant ses maîtres hors tout contrôle .
Il s’agit de se préparer ensemble et le plus efficace est la démocratie horizontale ou auto-organisation en intelligence collective, pour atténuer les effets, pour dégager de la ressource locale y compris financière (la Commune de Montdidier engrange 450 000€ de recettes nette annuelle après amortissement de ses 4 éoliennes en régie publique électrique)
Il est désormais vital de bâtir à tous les niveaux en particulier au local des sociétés résilientes c’est à dire radicalement différentes de celles que nous connaissons, par nature démocratiques, horizontales, moins inégalitaires, sobres, solidaires, amies de la nature, réhabilisatrices de celle ci () engagées dans des relances sans croissance quantitative (production de masse de mauvaise qualité) mais en qualité (production par les masses de cette qualité : par exemple : aliments bio cultivés en recréant de l’humus, donc avec forte valeur ajoutée , cantines alimentées en direct de la proximité d’où l’intervention des collectivité pour acheter du foncier arable périphérique aux cités , ou encore acheter des chaises pliables et durables en bois massif local à des artisans pour équiper une salle des fêtes …etc.)
Notre pays importe plus de 40% de ses légumes, mondialisation et profits maxima obligent. Notre monde est en effet d’une grande fragilité Nous dépendons pour notre alimentation de longues chaînes d’approvisionnement via les achats d’aliments aux 4 coins du monde de plus en plus toxiques transformés par les géants de l’agro alimentaires et mis en vente par le grand commerce …Nos régions ne sont pas en autosuffisance pour nourrir leurs populations. Les stocks de sécurité sont terriblement bas et non à même de faire face à une pénurie (jadis 6 mois, désormais 15 jours pour les céréales et autres produits de base)
Au niveau national et au niveau local, il est
urgent de reconstruire des sécurité, souveraineté et autonomie dans un
périmètre court au moins pour les aliments essentiels, (cantines pour les
enfants 100% bio local et si impossible régie publique alimentaire et encore
ainsi soutenir un maximum l’agriculture familiale et maraîchère, sachant que la
commande publique peut désormais aller en direct aux petits producteurs locaux…lesquels
sont désormais 1 sur 3 à survivre avec moins de 330 € le mois !!!! (1)
Encore faudrait cesser par des PLU insensés de gaspiller les plus
beaux paysages et prés arables comme à Lépine, Saint Alban, les bois comme à Aigue
belette, Attigeât, pour des lotissements ou des ronds points , alors
qu’avec cet argent public tant de réalisations de prévoyances et de résilience pouvaient
être lancées à commencer par le rachat de
foncier aux propriétaires pour installer de jeunes producteurs, pour,
avec d’autres financements publics investir dans des régies publiques et
coopératives et SCIC, de méthaniser
produisant du bio gaz méthane, du carburant vert issu de la distillation
du bois-déchet, en vue d’aller vers un début d’autonomie locale pour de
l’électricité, du gaz et du chauffage communal ou inter communal
L’argent produit aux mains des collectivités mais avec participation démocratique des population aux décisions cruciales permettrons la création de nouveaux services à la population comme accélérer en l’aidant, l’isolation du bâti des personnes à faibles revenus qui redonne du pouvoir de vivre, comme installer des chauffe eau solaires collectifs sur les toits des immeubles, comme aider à acheter du foncier arable pour une ceinture maraîchère, monter des magasins municipaux , des mutuelles municipales, un crédit municipal, des maisons médicales, et partager des jardins et vergers collectifs,…(voir les propositions)
Pour la mobilité on la réduit donc l’expatriation vu les emplois de qualité créés sur place, donc en réduisant le poids des métropoles régionales mais il faut le retour du TER et complémentairement des minibus au biogaz, ou/et alcool méthylique produit ici même…
L’artisanat et les PMI TPE Scops reliées en SCIC serons encouragés à satisfaire les besoins essentiels les plus nécessaires et les plus naturels, en priorité des 14% de français en dessous du seuil de pauvreté européen (moins de 1050 € par UC : unité de consommation)
Bien entendu Il
ne s’agit pas de viser l’autarcie du moyen âge mais de quoi satisfaire en
période de crise grave les besoins les plus nécessaires et les plus naturels,
des classes populaires, les besoins de luxe ni naturels ni nécessaire étant
secondarisés de fait …
L’argent des habitants et des collectivités fuit au loin à payer des
fournisseurs de pétrole, de gaz, les fraises d’Espagne voire le fenouil d’Égypte…là
où pour les compagnies il y a du gras à faire pour leurs actionnaires compte
tenu des mains d’ouvres sous payées et des normes environnementales
abaissées….
Tout autre politique publique économique serait de faire tourner beaucoup plus l’argent dans la cité et sa périphérie, dans le territoire, dans des circuits courts et vertueux. En restaurant cette perm-économie tous les habitants s’enrichiraient modestement mais réellement, une plus grande valeur ajoutée étant produite sur place par des productions de plus grande qualité (comme le bio) par l’utilisation de la ressource locale de façon soutenable, selon la règle verte, et donc par la création d’emplois de qualité non dé localisables (cf. le Pont de Beauvaisin ex « cité du meuble » dévastée par Ikea, et les hypermarchés, alors que tout était extrait sur place ou presque le bois, la colle, l’énergie, avec un centre ville vivant de ses petits commerçants services et associations ..Cf. Gussing en Autriche ou l’île de Samse au Danemark où la quasi totalité de l’énergie (renouvelable) est produite sur place par des régies publiques ou des coopératives ou des résidents et sont devenus bien plus riches au point de consacrer bien plus à la culture et autres biens communs, dont et la réhabilitation de la nature, réduisant voire échappant à la domination des multinationales et à la propriété capitaliste.
Si au début du 19è siècle presque tout le nécessaire quotidien des habitants était fabriqué sur place et seuls étaient importés les produits de luxe, après 1970, la mondialisation a dévasté la relative auto suffisance…
La turbine de la Bridoire devrait être en régie
publique !
L’argent ne s’enfuit plus il tourne et peut servir aux projets publics
résilients ou mieux servir à développer des biens communs (ainsi une ressource
naturelle ou sociale gérée par les habitants : le lac pourrait être propriété
publique et devenir bien commun si géré par les habitants des trois communautés
de commune au moins celle du lac, et assurer une part de leurs protéines en ne
l’épuisant pas, comme le firent les anciens)
Nous devons organiser des Référendums d’initiative citoyenne communaux, et une démocratie enfin horizontale ou directe par commissions d’habitants et tirages au sort, appuyées sur des Maisons du peuple pour se rencontrer, s’organiser, débattre, créer, inventer…
Ne prêtons pas d’oreille à tous ces discours dits « optimistes » qui visent à nous convaincre que cette civilisation a encore un bel avenir devant elle pourvu seulement que nous fassions preuve d’un peu de bonne volonté éco-citoyenne perso (petits gestes) et que nous gardions confiance dans les progrès de la technique. Ces promesses, dont les formes les plus raffinées se nomment « développement durable », « croissance verte » ou « économie circulaire », ne sont pas seulement fallacieuses. Elles sont aussi dangereuses parce que rassurantes.
Or, la
situation est telle désormais que, si nous tenons à la vie, rien n’est plus urgent que de prendre peur et
de se battre de toutes nos forces pour tenter d’en finir au plus tôt avec cette
forme de société dévastatrice que nous
appelons capitalisme.
Au moins
nous pouvons en tant que peuple, au national (via la reconquête de la
démocratie par le peuple, pour le peuple RIC et constituante) au local
(municipales et gestion horizontale par les habitants , 2020) nous organiser
solidairement (ça a commencé dans la société civile) afin de faire face, sans
batailles rangées sauvages, pour produire ici et nous répartir les ressources
nécessaires à nos besoins de base, au vu des effondrements de plus en
plus probables qui viennent : finance, climat, barrières vitales, guerres,
services, électricité, ravitaillement…, et donc en même temps desserrer
l’étreinte létale de la domination des multinationales (finance,
agroalimentaire, énergie, sur nos vies
Échanges de savoirs et savoirs faire sur tableaux de
papier (2 secrétaires feutres). Par exemple
: du compostage direct aux jardins d’immeubles, de la mobilisation pour
des jardins collectifs communaux à la
recyclerie locale, d’ateliers constituants pour réapprendre les règles de la
démocratie à la revendication d’une nouvelle constitution : pourquoi pas un RIC Communal en vue de la déclaration en ZAC
de toutes les terres arables, afin de lancer
en grand l’agriculture vivrière périphérique sous l’égide de la communauté
politique communale expérimentant la démocratie horizontale ou directe
Ayant dépassé le pic de tout, le « monde d’après » arrive donc pourquoi ne pas se mettre à en parler dans nos cités, afin d’agir ensemble pour ne pas (trop) subir les crashs de plus en plus probables qui viennent : finance, climat, barrières vitales, guerres, services, électricité, ravitaillement…, et donc en même temps desserrer l’étreinte létale de la domination des multinationales sur nos vies ? (Effondrement : quand des biens et services essentiels ne sont plus fournis à la population : exemple plus de TER, plus d’électricité, plus de ravitaillement, plus de services à la pompe de carburant ou de billets aux distributeurs…)
André DUNY 06 75 80 05 79
(1) Rappel pour +2° il y a 125 000 ans le niveau des océans s’est élevé de …6 m…Adieu New York Shanghai et des centaines de millions d’émigrés mais vers quelles terres dévastées ou surpeuplées ?
« Zéro fossile » 350.org Les petits matins
(2) Comment en est-on arrivé à une société dans laquelle le fait de nourrir et d’alimenter ne permet plus de vivre ? Un monde dans lequel le budget consacré à l’alimentation chute tandis que celui consacré au loyer ou à la santé explose.
(3 )Notre article « manger bio ou développer l’humus » ou sauver la terre (site la-cen.org)