Les habitants des HLM suffoquent ! ils auraient pu être au frais si nos élites….avaient …si le Capital n’avait suivi sa course infinie au profit Alors, au final comment se délivrer de notre éco-anxiété

Notre dernière livraison portait sur la tentative 2017 -18 de jardin collectif aux pieds des HLM de la Bridoire et son bilan, (cf les 105 chroniques de 45 mn « La CEN CAUSE » sur radiocouleurchartreuse.org) non pour l’histoire locale ou un accès de narcissisme mais pour préparer un avenir vivable aux temps des canicules fortes températures et sans doute emballement du réchauffement de toute la planète….

C’était sur les listes de la CEN : savoie-Cen, ca-cen-associé (26 et 07) ; échanges (liste de discussion en réorganisation contre les f news car non régulée à priori ce qui a marché pendant 17 années !!!) ; coopCen (adhérents à jour de cotisation)


17 ans que du côté CEN, inspirés par les Compaillons et les camps de Silence on a tenté entr’autres « branche » de cette asso généraliste de populariser l’isolation écolo et  la construction de petits immeubles (et maisons individuelles) écolo locale et sociale « paille bois terre eau »  et aussi l’habitat léger mobile (yourtes, mobil-homes…)

En confère notre Rencontre de juillet 2008 à la ferme collective de Caracole de Suc en 07 près de Vernoux, avec 85 personnes, en tentes, 2 litres d’eau par jour, 1 pour boire 1 pour se laver, intitulée « Comment se loger aux temps des catas écolo-sociales » (13 ateliers dont 1 sur la gestion de l’eau en immeuble dont WC secs, dont jardin collectif au pied , citernes sous les jardins (euh sous les parkings), demi-cylindres accolés face nord, remplis d’eau l’hiver et chauffés tout l’été par les panneaux solaires à eau chaude,  alimentant par inertie le chauffage gratuitement jusqu’à Noël (cf St Dié un HLM village vertical, paille bois, de 7 étages : 120 euros l’an de chauffe pour un F4 !!! vous avez dit social ou écolo social ?)

Tout ça les élites et décideurs étatiques et économiques fortement imbibés de capitalisme culturel et financier n’en ont rien fait.

Ils n’ont rien anticipé, rien débattu , et le macronisme a été le pire, et ce, pas plus qu’en 1945-46, ni de Gaulle ni les Communistes n’ont voulu de l’éducation populaire (cf conf gesticulée de Frank Lepage)

Tant qu’il nous reste des forces nous devrions avancer groupés sur des solutions de mobilisations collectives pour nous sauver ensemble, c’est notre intérêt de classe bien compris

Halte donc aux divisions, comptons sur nous-mêmes, dans le droit fil des luttes unitaires pour l’hôpital ou la SNCF ou les barrageset celle du mouvement gilets jaunes pour vivre décemment et décider tous des grandes lois par RIC  

Mais aussi localement pour des légumes, et pas de bitume, des terres et pas d’hyper, des forêts comestibles et pas de bassines, des ceintures vertes et plus d’extensions béton goudron via les investisseurs privés (une part de leur pognon pour des corruptions massives des élus (cf implantation des grandes surfaces lire Jacquiau « Dans le coulisses de la grande distribution », dont le cas Voynet …avec Carrefour Vitrolles) …

Quant aux autres, qui gagnent bien, qui dirigent, qui parlent, qui …ils elles devraient trahir leur classe de privilégiés et rejoindre le peuple (peuple classes pop) dans la guerre qui se prépare pour sortir du système en même temps que mettre en place de quoi vivre une vie encore vivable : Cf marquises rouges dans la Révolution française, cf gradés de l’armée refusant de tirer sur les vignerons en grève dans le midi  (Chanson « Braves pioupiou en tirant sur nous vous auriez assassiné la République ») cf l’institutrice Louise Michel aux côté des Communards, Cf henri Martin refusant d’aller combattre au Vietnam, cf déserteurs US…  (cf en moins spectaculaires dans l’appareil scolaire le GFEN l’AFL le mouvement Freinet passant alliance avec les enfants en échec scolaire ou plus exactement mis en échec par les modes de pédagogie du système, et leurs parents désemparés,  en se battant pour une réussite solidaire par des approches constructivistes émancipatrices avec conscientisation aux systèmes oppresseurs et développement par la pédagogie du projet coopératif-élèves, des pouvoirs de changer la vie …(votre serviteur refusant de classer et noter ses étudiants fut victime de baisse de salaire et surtout de la vindicte hargneuse de ses proches collègues haut savoyards ou bressans, et même gentiment poussés vers la sortie de l’Université pour avoir réussi à organiser les étudiants en ateliers coopératifs de production d’articles avec les règles rigoureuses elles aussi construites pour leur valorisation et validation massive de leur module , ce qui a fortement dérangé Cf opuscule « La note un engrais qui ronge » A Duny 2000)

Cf plus près de nous une petite minorité des élites sortant des grandes écoles (dont agro Paris tech …) se tirant des emplois bien payés comme encadreurs des désastreuses politiques de l’état et du capitalisme vert (polluer moins, plus longtemps) pour embrasser la base de la vie (survie) paysans boulangers, maraîchers, artisans ou encore pour monter des SCOPs…etc

« Quelle vie voulons nous ? Un patron cynique ? Un salaire pour prendre l’avion ? Un emprunt sur 30 ans pour 1 pavillon ?..Un SUV électrique (à 50 000 et plus ndlr) ? un Fair phone ? Une carte de fidélité à Biocoop (tomates à 9 euros le kg ndlr) Et puis un burn-out à 40 ans ? »

Alors face aux désastres :
 PROCRASTINER ? SE REFUGIER DANS LES PARADIS ARTIFICIELS  ? SABOTER ? AGIR POUR IMPOSER DES ALTERNATIVES AUX POUVOIRS LOCAUX ET NATIONAUX ….TOUT DE SUITE ?

PAR EXEMPLE : Stopper net « notre » multinationale Total qui, oui oui ne paie pas d’impôt en France ah ah,  mais surtout investit dans un pipe line de pétrole brut chauffé (oui oui) le plus long du monde (EACOP) en Afrique de l’EST …Il  causera 7 661 morts selon la méthode de calcul de Andréas Malm : 1 million de tonnes de CO2 émis en 2020 fera mourir 226 personnes. Or des milliards de tonnes de CO2 sont produit par l’énergie carbonée du Capitalisme… Ou alors VITE RELIRE le Rapport Meadows des milliards de morts au cours des décennies où s’emballera la montée en température…En tout cas ne pas rater ce court exercice de lucidité « NE PLUS SE MENTIR » (JM Cancille) ni une alternative puissante la Sécu étendue à toute l’économie ruinant de fait la propriété lucrative des possesseurs du Capital Le plus accessible « ABOLIR la DETTE travailler sans crédit » (Denis Baba Bernard Friot)

Et même si

-tout nous semble très mal barré (« nous » = classes populaires et petites moyennes)

-nous ne pouvons nous échapper de ce possible destin funeste de fin de la civilisation humaine (le capitalisme ce ne sont que 2 siècles, 200 ans sur 1 millions d’années de notre histoire humaine) en sautant dans une fusée pour mars ou achetant à millions d’euros 1 ferme et 300 moutons en Nouvelle Zélande

-si l’effondrement plus rapide que prévu des chaines (eau, carbone, azote, électricité, sécu, services…) qui nous tiennent en vie nous rapproche de la mort de la planète…

…seule me semble-t-il l’action collective peut nous délivrer de l’angoisse (ou éco anxiété) qui étreint nos cœurs et nos tripes en ce moment tragique où tout bascule, et où, plus besoin de crier dans le désert, il est là…

Comme l’écrivait si bien un de nos maîtres B Bettelheim dans « SURVIVRE » quand tout un monde bascule si on ne change pas sa vie si on ne se met pas à agir alors l’on est broyé (cf ses compatriotes juifs minimisant le risque que la bande de criminels autour de Hitler finisse par les détruire)

Oui encore 3 milliards dans les avions un ami en Indonésie l’an passé en Thaïlande et avant au Vietnam…et encore avant à la cité interdite de Pékin, juste après l’Australie…

Ils font leur part…vers le désastre !!!!

 

(voir l’article précédent de nos amis de RICOCHET (Média alternatif du Val de Drôme)

Et moi émoi ? combien de voyages en avion en 65 années ? Si vous tapez juste vous gagnez quelques kg de raisins au goût capiteux Clinton amélioré, de patates bintje, de courgettes, de corniflards gros,  de blettes, de haricots verts, d’oignons blancs,  de poireaux,  de choux de Bruxelles (carottes recuites)

Ca pue le poisson mort dans les maigres filets d’eau du Guiers de Chartreuse Et comme nous le disions dans une indifférence polie à titre d’alerte il y a 6 ans à Pont et St Laurent
Or qui l’eût cru ? elle est en feu sur sa façade ouest côté St Egrève…

Mais il y a pire :

Avec la canicule, les habitants des HLM suffoquent

Avec la canicule, les habitants des <span class="caps">HLM</span> suffoquent

Par Estelle Pereira

5 août 2022 à 09h17, Mis à jour le 8 août 2022 à 10h22 Repoterre. Merci

Durée de lecture : 4 minutes

Dans le Gard, les habitants des quartiers populaires souffrent de la chaleur. Seule une rénovation de leurs immeubles mal isolés pourrait améliorer leur sort, lorsque partir ou s’y rafraîchir efficacement sont au-delà de leurs moyens.

Bagnols-sur-Cèze (Gard), reportage

Dans le noir, fenêtres et volets fermés, André vit calfeutrée chez elle. Depuis juin, rares ont été les journées en dessous de 35 °C à Bagnols-sur-Cèze. Ce mercredi 3 août, le thermomètre affiche 33 °C dans son appartement situé dans le quartier populaire des Escanaux. Le ventilateur brasse de l’air chaud, pas de quoi soulager la retraitée de 69 ans, devenue aveugle à la suite d’un traitement contre le cancer.

Elle accuse le bailleur social, Habitat du Gard, qui détient la plupart des logements du quartier, de mépriser les habitants : « Nos logements sont des passoires, ils n’ont pas été isolés de l’extérieur. L’hiver, on utilise du chauffage alors que les prix de l’énergie augmentent. Et l’été, il fait extrêmement chaud et on n’a pas les moyens d’avoir une clim’ », décrit-elle. « Beaucoup de personnes âgées aimeraient partir. Imaginez vivre ici quand on est en chimiothérapie. Avec nos petits moyens, on n’a pas d’autre choix que de subir. »

André, malvoyante, suffoque dans son appartement où elle reste calfeutrée depuis le mois de juin. © Estelle Pereira / Reporterre

Dehors, il fait 39 °C. Les rayons de soleil s’écrasent sur les murs des immeubles. Sur certains, les fenêtres sont recouvertes par des formes rectangulaires de béton, comme si elles étaient condamnées. Des « œuvres » des architectes qui ont conçu ces logements dans les années 60. Une autre époque. Aujourd’hui, ces obstructions empêchent les courants d’air qui pourraient rafraîchir les appartements. Beaucoup de bâtiments sont délabrés : les locataires utilisent des rideaux pour remplacer les volets défaillants.

Au cœur de la cité, le jardin Marcel Pagnol offre un peu de répit. Mourad, 26 ans, assis sur un banc à l’ombre d’un chêne, attend patiemment que le soleil soit plus clément. « Il fait moins chaud ici que dans mon appartement », relate-t-il. Il vit dans la tour « nuage » reconnaissable à sa couleur bleue et à ses nuages dessinés sur sa façade.

« Plus vous montez les étages, plus il fait chaud », confirme une infirmière croisée dans le hall d’entrée. « Il est vrai que j’ai des personnes sous traitement qui seraient mieux dans un environnement plus tempéré », concède-t-elle, avant de filer à vive allure dans les escaliers étroits.

De nombreuses études documentent les liens entre la surmortalité pendant les canicules et les inégalités sociales. Et la qualité du logement joue un rôle important. Selon un rapport parlementaire sur les conséquences de la canicule de 2003, de nombreuses victimes étaient des personnes âgées vivant dans des logements exigus, avec une seule fenêtre et sous les toits.

Des appartements d’un autre temps

Au 11ᵉ étage de cette même tour, on retrouve Bernard, cuisinier, qui enchaîne les contrats précaires. Lui aime bien son logement au loyer modéré avec vue sur les collines avoisinant la ville. Mais une petite rénovation ne serait pas de trop. Son appartement comprend une loggia, une sorte de véranda intégrée à son salon.

Le matin, le soleil tape sur ses vitres qui n’ont pas de volets. Une sorte de chauffage en marche forcé en pleine canicule. « Je pourrais faire pousser des tomates », ironise-t-il.

La précarité énergétique, dans un contexte de hausse du prix de l’énergie, est vécue comme une double peine pour les foyers les plus pauvres qui n’ont pas toujours les moyens de se chauffer, d’avoir une climatisation ou encore d’effectuer des travaux de rénovation. Elle concerne 7 millions de personnes en France selon l’étude du Médiateur national de l’énergie..

Les habitants des quartiers populaires revendiquent une meilleure isolation des logements sociaux, alors que des centaines de millions d’euros sont investis dans le cadre du Nouveau programme national de renouvellement urbain. Le quartier des Escanaux est concerné à hauteur de 36 millions d’euros. « Quand on regarde en détail le projet, on constate que le budget va entièrement aux démolitions, alors qu’on manque cruellement de logements. Nous, on demande que cet argent serve au bien-être des habitants et donc à la réhabilitation et à la rénovation thermique des logements », plaide Omana, habitante d’un quartier voisin des Escanaux et référente du Comité Droit au logement HLM en cours de constitution à Bagnols-sur-Cèze.