Alerte, le défrichage des zones humides, s’appuyant sur les décisions soi-disant légales mais illégitimes du préfet de l’Isère, a commencé pour de bon, ainsi que le montrent ces photos prises ce week-end par notre correspondant anonyme sur place.
Aujourd’hui, le massacre de la zone humide des Avenières (Chambaran, Roybon, 38) continue !
Demain, nous exigeons l’arrêt complet des travaux et la remise à plat du dossier, et la tenue d’un référendum après de véritables débats publiques dans toute la région.
(source : http://grenoble.indymedia.org/2014-11-03-Comme-au-Testet-le-defrichage)
Testet : 13 ou 18 hectares concernés
Roybon, projet Center Parcs : 120 hectares de zone humide détruits ! (selon la commission d’enquête publique loi sur l’eau qui a donné un avis très négatif), avec en plus une menace sur l’eau potable !, avec plus d’argent public gaspillé ! (200.000 € par emploi subventionné)
_ etc. (voir sites des opposants pour les détails et argumentaires, tels que [pcscp.org] ou [http://chambarans.unblog.fr)
Au mépris des recours juridiques en court, au mépris de l’expérience dramatique du Testet (ou après coup on suspend et on se rend compte que le dossier est complètement à revoir), au mépris de l’avis négatif de la commission d’enquête sur le dossier lois sur l’eau du Center Parc Roybon, la politique de la terre brûlée est lancée par le préfet et le conseil général de l’Isère contre la zone humide des Avenières !
Ils n’ont rien appris !
Plus que jamais, la résistance non-violente des populations attachées aux biens communs doit se manifester !
Les dirigeants politiques, les lois environnementales et leurs alliés capitalistes sont inaptes à défendre le bien commun, ils sont illégitimes et ne nous représentent pas. Qu’ils partent tous !
Le conseil général de l’Isère qui a porté ce projet néfaste, tout comme Carcenac (en poste depuis 40 ans !), le préfet de l’Isère et leurs alliés sont des despotes sans légitimité qui devraient tous démissionner après avoir suspendu les travaux en vue de l’annulation définitive du projet.
Pour l’auto-dissolution de tous les partis politiques sans exception.
Pour l’auto-organisation des populations locales depuis la base.
Contre la marchandisation de nos vies et des écosystèmes au service de la croissance, du productivisme et des poches des actionnaires.
Pour la convergence des luttes et la création de coordinations locales pour construire des alternatives globales et radicales.
Pour Rémi, et pour toutes les personnes victimes (pauvres, immigrés, prisonniers, etc.) du capitalisme et de son bras armé l’Etat, les deux sont et seront toujours illégitimes et non-démocratiques.
Camille
Groupe local pour la libération des Chambaran