Ou comment les territoires avec la participation des habitants à la décision peuvent-ils reconquérir leurs autonomies énergétique et alimentaire pour le mieux vivre des populations, notamment les plus appauvries par le système, et ce, en contexte de grave conjonction des crises écologique et économique ?
En bref selon l’écologie sociale municipaliste le post capitalisme serait en marche !!!!
A QUI APPARTIENT LE VENT ?
.j’ai recu un jour ce message d’un élu vert « Salut André, Le vent n’appartient pas plus aux habitants de l’Ardèche qu’à Suez. Fais gaffe à ce genre d’expressions toutes faites qui sonnent bien mais enferment le débat. Bien à toi ».
J’ai repondu : Désolé pour le raccourci. Si le vent de l’ Ardèche (ou de la DRÔME ou de l’AIN…) n’appartient pas à Suez ou autres opérateurs multinationaux, ces grands groupes le volent bel et bien aux habitants, car avec leurs éoliennes géantes, ils rpoursuivent leur même monde ravageur, tout en reversant des misères aux collectivités territoriales, tout en revendant le courant au prix maximum vu que leurs actionnaires (privés) empochent les dividendes : chez Sanofi en gros 50% des bénefices l’an dernier, chez EDF 60%, et même 21 millions d’€ de retraite chapeau pour le PDG de GDF SUEZ Gérard Mestrallet avec l’accord de l’état actionnaire !(géré à gauche (sic)!!!)
Ces sociétés à propriété privée s’enrichissent donc en enrichissant leurs investisseurs (privés, parfois avec une minorité d’état), loin des territoires qu’ils appauvrissent et même défigurent par des éoliennes géantes...maintenant de 150 m de haut, au coût pharaonique….afin de se maintenir comme seules opératrices sur le marché du capitalisme reverdi avec l’argent public (le rachat au tarif subventionné, les politiques soutenant leur croissance)
QUI GERE NOS VIES ET NOTRE MONDE ?
Au total 1600 milliardaires gèrent la planète à leur plus grand profit (accumulation du capital) avec la complicité le plus souvent des 13 millions de millionnaires dont 2,3 millions rien qu’en France (3è concentration au monde !!!, où dorment 20 OOO milliards d’€ de patrimoine!)
Et je n’évoque pas ici l’avidité des actionnaires pour les forages dans les schistes, qui cherchent l’occasion ou la faille pour forer.. …ni l’ouverture sur 32 sites de la course à l’agriculture industrielle (fermes des 1000 bientôt des 5000 vaches, poulaillers de 300 000 poules pondeuses…) ni les 160 sites détruits par des « grands projets inutiles » ni les 60 000 ha de terres bétonnées par an, ni la prochaine conclusion de l’accord transatlantique ou TAFTA (« il faut faire vite » a déclaré François Hollande) … toutes destructions du monde s’accélérant avec la complicité ouverte ou tacite des gouvernants du socialisme ultra libéraliste.(voir aussi l’inventaire du M’pep, des mesures ultra libérales de Mitterrand à nos jours)
L’ETAT EST en PANNE de REGULATION et de TRANSITION ENERGETIQUES mais pas en PANNE de SOUTIENS aux INVESTISSEURS
Ils sont aux commandes d’un état appauvri par la vente de ses bijoux de famille (ou biens publics) aux puissances capitalistiques privées (à commencer par la création monétaire remise en 1973 par Pompidou (ex Rotchild) et Giscard D’Estaing entre les mains des banques)
Du coup la France est très en retard côté diminution de sess émissions de C02 comme du nombre de ses chômeurs !!!C’est un état de moins en moins souverain , de plus en plus soumis à la Troïka (FMI, BCE, Commission européenne qui regardent sa dette publique de 2100 milliards) un état gouverné via les loobbies des grands intérêts et qui, de reculade sen reculade retoune ses promesses de promotion des biens publics dont défense du climat en politiques libérales alias capitalistiques : face aux bonnets rouges, en fait face aux beaux nez rouges menés par la FNSEA, les élus UMP, le PDG de Tilly-Sabco ) fini les portiques , fini la reprise publique des autoroutes concédées par « nos » élus au privé à des conditions scandaleuses, fini le droit du travail, le repos doménical mais bonjour le cadeau de Macron aux riches (fiscalité très réduite sur les actions distribuées), fini la réduction massive du nucléaire cauchemar de notre puissance électrique, fini la grande banque publique de crédit, …etc bonjour les grands travaux inutiles maintenus : Sivens, Lyon Turin, Chambaran, Grand stade Décines ND des Landes TGV du Président…etc etc)..la surveillance d’Etat généralisée sous couvert de la lutte anti terroriste, bonjour les fermes usines géantes et l’ultramalbouffe, …La France reste dans la course effrénée vers le précipice du réchauffement climatique et de ses conséquences dèjà dramatiques sur les populations humaines les plus pauvres (voir texte « Ecologie des pauvres écologie des riche » site la-cen.org).
NOUS APPROPRIER LA PRODUCTION d’ENERGIE COMME UN BIEN COMMUN MOTEUR d’UN MIEUX VIVRE ?
Si le vent d’Archèche ou d’autres contrées n’appartient pas en propre à ses habitants, là où il souffle il peut devenir source d’énergie publique et servir au développement endogène de leur territoire pourvu que la démocratie de co-décision (DDT dit la Cen) y souffle aussi au point de pousser à l »achat des moyens de production éolien, solaire et bio masse,…qui deviennent dès lors publics !
On le sait un développement public ne garantit pas des errements s’il est piloté d’en haut dans le secret sans débat public comme le fût la filière nucléaire française…Inutile ici d’évoquer le soviétisme.
Mais au local l’on peut affaiblir les puissances qui gouvernent nos vie en combinant démocratie directe débats multiples (dont éducation populaire et vie culturelle) et développement du territoire appuyé sur la maîtrise publique de ses énergies renouvelables et donc sur la manne financière qu’elle peut apporter et les emplois directs et induits le tout sans détruire la nature
Ce développement endogène du territoire prend appui sur les ressources locales, naturelles (bio masse hydrologie vent soleil et l’agriculture..), sur les crédits locaux (banques coopératives, crédits municipaux, aides régionales, épargne bourgeoise citoyenne affectée à des porteurs de projets, comme le fait la foncière « Terre de liens »)…
Il a pour se développer les biens publics des mairies et collectivités (personnels matériels salles écoles logements campings…) et la place manque pour dire aussi les circuits courts, les coopératives consommateurs/producteurs qui créent des surface communes de vente/approvisionnement..
UN DEVELOPPEMENT ENDOGENE SANS CROISSANCE NI CO2 OUI MAIS QUID de la DEMOCRATIE ? (démocratie directe territoriale ?)
Le développement endogène cherche à se passer des prédateurs mondialisés (grandes surfaces, banques d’affaires, investisseurs immobiliers, multinationales de l’eau du bois de l’agro alimentaire,, du bâtiment…)
Il vise à renforcer l’économie locale, à construire une certaine autonomie économique et culturelle en jouant au maximum des coopérations en réseaux horizontaux et du coup, de la ressource peut être dégagée pour financer des services à la population…dont des cantines bio 100% (possibles par la récupération du foncier agricole périphérique et des aides à la conversion dans le périmètre) le tout créant des emplois de qualité et durables et diminuant massivement l’éjection de carbone dans l’atmosphère déjà sursaturée…
Comme c’est le cas à Saillans (Val de Drôme) depuis les dernières municipales (240 décideurs en 12 commissions pour 1200 habitants) la transition démocratique c’est en gros 10/20/30 % des habitants (on ne compte ni nouriisson ni grabataires, mais on peut inclure les enfants (au Conseil en expertise du territoire) gérant directement leur localité en commissions décisionnelles et budget participatif.
Ce serait partout la meilleure des gouvernances pour des territoires autonomes en énergie et en alimentations de base, pour la transition énergétique et alimentaire !!!
ALLER vers l’AUTONOMIE ENERGETIQUE (renouvelables conviviaux) et ALIMENTAIRE (bio local public et SCIC) C’EST QUESTIONNER le FOND de la CONSTRUCTION de la SOCIETE
Deux cas de transition énergétique municipale nous permettent de comprendre comment se saisir de l’opportunité de la crise énergétique et du courant de la transition pour se glisser hors du système capitalistique et donc de dire adieu à la croissance et au consumérisme pour faire de la valeur ajoutée du côté qualitatif mais sans croissance quantitative et sans consumer ce qui reste de biodiversité locale…
En FRANCE, mais oui !
Le parc éolien municipal de la commune de Montdidier fait 400 000 € de revenu net par an après amortissement d’emprunts publics (sans les banques donc) avec ses 4 seules éoliennes moyennes en propriété publique (régie publique construite sans recours à l’emprunt bancaire) ce qui enrichit le territoire en permettant ..et la sobriété . En effet comme autrefois, on ne gaspille pas quand on est directement associé à la gestion de la production au lieu d’être simple consomm’acteur… A l’économie énergétique s’ajoute l’efficacité : l’argent sert à isoler les plafonds des vieilles demeures, de vieilles personnes aux retraites squelettiques, à mettre du double vitrage, à substituer aux vieux convecteurs électriques des chauffe eau solaires pour de l’eau chaude dans les radiateurs (60 % d’économie de chauffage et de charges), à faire de nouveaux investissements dans des bio-digesteurs et une nouvelle éolienne ne produisant pas de monstres puissances mais des sources diversifiées démocratiquement gérées en régie publique ou SCIC, développant des emplois durables, de qualité non délocalisables comme les 1000 emplois créés en 15 ans à Gussing (4 500 habitants)
En AUTRICHE l’autonomie TOTALE
Gussing , commune la plus pauvre d’Autriche est devenue prospère en diminuant dans le même laps de temps de 400% ses émissions de CO2 avec près de 50 biodigesteurs de la biomasse locale des terres abandonnées, des forêts exploités de façon durables, et des déchets d’une entreprise de lames de parquet. Au final, le résidu de la métanisation donne un excellent engrais pour les sols rien n’est perdu dans cette économie locale circulaire Et cerise sur le gâteau les déplacements se font à prix très réduits via des stations distribuant le bio gaz méthane liquéfié produit sur place par une unité de liquéfaction!!!
COMMENT l’on COLPORTE à la CEN ces OPPORTUNITE de SORTIE du SYSTEME (à condition d’y adjoindre la démocratie directe bref de viser l’écologie sociale à la Bookchin)
L’on peut voir un film reportage de 15 mn réalisé par la 3è chaine sur Gussing et un autre de 20 mn sur Montdidier (Il a disparu de la toile tant il était critique)
Dans les soirées Cen nous proposons à l’assistance de réfléhir d’entrée et en bonne intelligence collective sur la possibilité d’une accession de leur territoire à une certaine autonomie énergétique.
Exemple à Hauteville en février dernier 80 personnes en petits groupes ont produit des hypothèses de solutions locales en planchant sur la question « Hauteville peut elle devenir autonome en énergies renouvelables ? » avant d’être confronté au film sur Gussing puis sur Montdidier et enfin sur Songhaï… bref sur une bio économie locale conviviale résiliente et endogène…en DDT (1)
UN EXEMPLE DE CE QUE LA SOCIETE CIVILE AURAIT PU PRODUIRE ICI
Il y a 7 ans lors de la préparation des municipales de 2008 et dans une indifférence générale (rouge et rose et même verte), on avait proposé avec l’ami Dominique, que la ville de Valence et la communauté de communes du valentinois se lancent dans un programme de quelques dizaines (puis centaines) d’éoliennes petites fixées à des structures légères enjambant le Rhône sur l’axe nord sud et recueillant les énergies du Mistral (3-6-9 jours de suite) . Le tout aurait été doublé d’un vaste réservoir de centaines de milliers de M3 creusé dans la partie rocailleuse et désertique au col des Limouches à trois dizaines de Km sur les contreforts du Vercors tombant en a pic sur la plaine de Chabeuil/Valence (900 M de dénivelé) ; tout celà pour turbiner cette eau quand le mistral vient à manquer…Ainsi la ville aurait pu fournir de l’électricité en continu aux services publics et aux habitants des quartiers, (mais pas aux grandes surfaces ni multinationales décroissance oblige) électricité créant de l’emploi local et non sujette à ces augmentations continuelles alimentant les poches des actionnaires (et ne parlons pas de la terreur d’un possible accident nucléaire.dans cette région la plus nucléarisée.. ) Encore aurait-il fallu revendiquer et obtenir le droit de posséder son propre réseau comme le demande Grenoble et comme l’ont encore quelques centaines de communes dans ce pays (dont Montdidier)
On aurait laissé le soin aux grandes entreprises et grandes surfaces privées de se fournir auprès des fournisseurs privés habituels ….
Economie résiliente et endogène encore : on élèverait des truites bio au lac d’altitude et le lac de réception en bas, servirait à la baignade populaire d’été vu que sur ce vaste territoire n’existe aucun lieu de baignade public. Ce bien commun n’a jamais été organisé ici par les Z’élus, en charge du bien commun de leurs populations à la différence notables de Dignes, Rosans, Sisteron, tous gratuits et de Bourg en Bresse (payant) (2)
A noter que les dizaines de millions d’€ (40 ou plus près de 60 selon des sources qui totalisent les annexes) dépensés pour un km de boulevard tout neuf dans la traversée de Valence, boulevard type Hausmmann, minéral, glacial l’hiver, torride l’été, auraient pu être le levier d’une transition énergétique en régie publique , pilotée par la Collectivité à condition d’associer les habitants (débats et co décision) pour un mieux vivre de ses habitants et même un enrichissement des plus pauvres…comme à Gussing
Pour ce faire il faudrait rendre cette ville à son peuple par le budget participatif…ce qu’aucun des élus roses ou verts n’a tenté d’entreprendre ni même de mettre en débat public durant leur 5 ans de mandature (on a pourtant donné nos propositions)
Au contraire : 60 ha de terres agricoles (Maninet Tézier) auraient été vendus à la multinationale Décathlon sans la résistance en premier chef du Collectif Ville Campagne. .Pur opportunisme la droite a rallié cette opposition, avec les verts . De nouveau aux affaires et sur le quartier fertile des Iles d’où 110 jardiniers avaient été expulsé par l’ex maire socialiste,, elle reprend intégralement le projet bidon d’éco quartier sur pilotis (zone inondable) qu’elle rejetait alors
l’ALTERNATIVE se JOUE-T-ELLE sur la PRODUCTION ou sur la CONSOMMATION ?
A l’ordinaire beaucoup se centrent sur le seul champ des économies d’énergie (Agendas 21) des sobriétés personnelles mais peu se retournent contre les 80 multinationales de la mégamachine capitaliste qui pourtant auront accumulé les 2/3 des GES qui font le réchauffement actuel de la planète.!!! Ainsi les appels obsessionnels à faire des économies au niveau de la seule consommations n’a rien de d’inutile sauf qu’elles masquent de fait que les remèdes essentiels sont ailleurs du côté des causes : les multinationales de l’énergie fossile et du ciment ainsi que de l’agriculture industrielle qui lui est intimément liée (laquelle fait 40% actuellement des GES en consammant plus d’énergies fossiles qu’elle n’en restitue !!!) l’ensemble faisant l’essentiel du rtéchauffement les classes moyennes consuméristes faisant le reste…
S’emparer en même temps des leviers que sont la démocratie locale de co décision (ou directe) et la possible réppropriation des moyens de production énergétique et alimentaire donc en régie publique territoriale (à l’exemples de MouansSartoux et d’Ungersheim en France) pourrait nous faire gagner à la fois beaucoup moins d’émanations (400% en moins en 12 ans à Gussing) tout en réduisant la puissance des grands prédateurs du globe qui on le sait mènent pour leurs profits maximum la guerre à la vie : « .ExxonMobil,BP, Shell et les autres géants des énergies fossiles ont déjà déclaré la guerre à la planète et à l’humanité » (2)
NE POUVONS-NOUS DEPASSER ET NOTRE SENTIMENT D’IMPUISSANCE ET LE CAPITALISME EN COMMENCANT DEPUIS LE BAS ?
Les peuples sont confrontés ces trente cind dernières années à la montée en puissance monstrueuse de ces grandes banques et multinationales, partie la plus visible du système, c’est à dire de la mégamachine.
Avec ses moyens de manipulation de masse et d’asservissements insidieux (médias, publicité, culture de l’étourdissement), avec lss techniques de surveillance de masse, avec ses technologies des objets connectés , qui par leur nature même (isolation sociale, artificialisation de la vie) colonisent efficacement les consciences et modifient les conduites humaines.(hubérisation, particules agitées en concurrence générale.) pour les rendre adéquates aux logiques profondes du système et de son maintien…
Ils constatent la dégringolade des pouvoirs de régulations étatiques et ONUsiens au temps des états providence, la montée des guerres provoquées pour assurer le pétrôle à leurs sociétés transnationales et pour ce faire ils détruisent des états qui bien que dictatoriaux, ont résisté à la mondialisation ou ont eu la malchance géopolitique de se trouver sur les passages obligés du pétrole (comme la Syrie) libérant la boite de Pandorre des groupes d’intérêts et religieux…
Ils commencent à comprendre leurs collusions et complicités de plus en plus flagrantes avec les puissances financières laissant celles-ci leur dicer des lois conformes à leurs intérêts ou s’exonérer de leurs impôts via les paradis fiscaux et, ce, au coeur même de l’Europe, dont le Président est l’ex chef d’état qui a organisé l’évasion fiscale sur son propre territoire !!!
Quant aux élus de gauche des parlements nationaux ils ont renoncé à être les auteurs de lois d’intérêt général protégeant les biens communs,
ils acceptent de jouer les acteurs de pièces où le peuple joue les figurants en votant pour ses maîtres mais en rien pour faire la loi (éthymologie du mot démocratie) : c’est en coulisses que les milliardaires (leurs relais)la font en tirant les ficelles…
Les Etats sont même devenus ouvertement les meilleurs complice des prédateurs..Et voilà pourquoi la Troïka non élue « Commission européenne », « BCE », « FMI » gère l’essentiel
Le peuple se sent donc licencié par ce système » qu’il entr’aperçoit confusément comme non seulement prédateur social mais assassin de la terre mère contenant toute vie…: acroissement simultané du chomage, des inégalités, des mal être, de la misère (chassant la pauvreté ) et extinction de la biodiversité, effondrement du climat, dévastation des terres agricoles et des océans par la chimie
Toute la société évolue vers un mouvement brownienne de micro particules élémentaires , de micro entreprises individuelles , ou succursales multiples d’empires « huber » dans une concurrence généralisée…où la valeur suprême c’est le retour sur investissement (1)
Contre la résignation il y a des voies de reconquête de la puissance d’agir de penser et de lutte collective appuyées aux classes les plus exploitées et dominées
TRANSITIONNER, C’EST OPERER POUR UN CHANGEMENT de MODELE TOUT DE SUITE ?
En Grèce les peurs traditionnelles et les allégeances aux autorités qu’elles soient religieuses ou politiques économiques ou européennes ont beaucoup reculé au travers des luttes contre l’austérité les batailles d’idées pour expliciter les fauteurs de l’appauvrissement des pauvres notamment via l’éducation populaire mais aussi au travers des alternatives (revivre à la campagne, révolution des patates, autonomie énergétique par des coupes en forêt (aux effets écologiques négatifs par ailleurs), réseaux de solidarité, dispensaires gratuits,…)
La France s’enfonce au ralenti dans l’austérité pour le paiemnt de sa dete publiquee et parce que le système est lui même en panne, rencontrant ses limtes internes (taux de profit en berne) et externes (raréfaction de sressources pollutions….)
Est-ce que les gens ne sont pas encore assez impactés pour bouger ?
Le rôle de l’éducation populaire dans ce contexte ce n’est pas seulement de colporter des analyses systémiques ou globales en aidant à faire les lioens avec le local, de lancer des alertes et de participer aux collectifs de résistances et de lutte
Elle se doit aussi d’être « lanceuse d’avenir » en colportant les alternatives d’écologie sociale et de démocratie directe.
En menant « la guerre » aux idées dominantes en même temps qu’en proposant des chemins d’émancipation via le film, la radio, la vidéo, les réseaux et alternatives de quartier de villages elle peut contribuer à bouger les consciences populaires pour leur sortie du sentiment d’impuissance
QUAND CROISSENT LES PERILS CROÎT AUSSI CE QUI SAUVE
On peut espérer qu’à la longue, rattrapés par la conjonction des périls économiques et écologiques les luttes sociales et les alternatives écologiques qui sauvent, se rassembleront contre la même cause pour les dégâts sociaux comme « environnementaux »
Le chemin de l’autoproduction énergétique et alimentaire sous la démocratie directe donc sans procrastination partidaire ni électoraliste, pourrait contribuer à donner vie par l’en bas civil et civilisé c’est à dire par la société civile elle même, à un autre modèle ou d’autres modèles, se séparant enfin d’un système mortel pour la vie sur cette planète
Sans croissance quantitative, cette bio économie sous contrôle social, sobrement réenchassée dans les équilibres naturels, résiliente conviviale, d’écologie sociale ou plutôt d’auto protection au regard des effondrements en cours… est possible dans 30 000 communes…pour commencer !
André Duny
pour le compte de la Cen.
Naguère sous le vent (inutile) de la périphérie ardéchoise de Valence
Désormais sous le majestueux Mont Grêle !
contact-cen@liste.la-cen.org 0675800579
(1) Démocratie Directe Territoriale selon l’acronyme popularisé en 26-07 par la CEN.
(2) « Rendre Valence à son fleuve, à sa campagne, à son peuple et à son avenir » (2007-8) signé des « Mandrins de Valence » où il était aussi question d’une pompe à chaleur dans le Rhône comme celle qui alimente en chaleur le rocher de Monaco puis de ponts d’éoliennes petites sur le Rhône avec lac sur le Vercors proche et lac de baignade en amenée, pour les jours sans mistral.
(3) »Tout peut changer . Capitalisme et changement climatique ». Naomi Klein et depuis « Nourrir l’europe en période de crise », et « Comment tout peu s’effondrer » (pablo Servigne)