Avec cette invention, le biogaz n’a plus aucune limite : il peut être distribué et partagé sans effort. De quoi amener l’électricité à des millions de gens!!!
NOTRE COMMENTAIRE
Bon on en reparle en soirées Cen ou lors d’une soupe ciné débat troc savoirs de cette (re) conquête des autonomies énergétique et alimentaire en même temps que de la démocratie directe communale/territoriale…que d’une économie locale socialisée et résiliente ???
Tout se tient comme dit le chef Seatle.
Evidemment,mettons en avant des solutions conviviales (au sens illitchéen) : des unités communales en cogénération (Gussing 55 petites unités pour 5000 habitants°
Rien à voir avec ces exploitants agricoles allemands qui font du maïs en plus pour leurs digesteurs géants et français (ferme des 1000 vaches avec méthaniseurs des excédents de bouse) tous en vue de ramasser de l’argent en petits capitalistes, surfant sur la vague verte, avec retours ridicules à la collectivité
Il faut que les communes achètent et refassent du commun, des communaux, de la propriété publique, du renforcement de l’économie locale au lieu de la nième grande surface destructrice,…bref de quoi mettre leurs habitant à l’abri !
Qu’elles s’engagent dans la perspective de se soustraire au corset de fer des multinationales en devenant des opératrices économiques en énergies renouvelables, alimentation de proximité bio sociale…
Oui mais en se soustrayant au productivisme, avec une politique d’économie d’énergie et d’efficacité énergétique
En ne servant l’énergie publique qu’aux services publics et HLM, les requins allant se servir ailleurs…
Oui mais en se soustrayant à la gestionnite désastreuse des petits barons locaux et équipes auto désignées par les partis….soumis aux idées dominantes du progrès et de la croissance par l’investissement privé
Oups !! ça coince que d’embrasser une gestion communaliste c’est à dire en démocratie directe…
Qui y a vraiment intérêts ?
Eh bien les classes populaires car elles sont les plus impactées et par le délitement de l’état providence, la destruction des conquêtes du siècle dernier, et par les pollutions de toutes sortes, Néanmoins, la conscience globale de leur cause systémique, l’accumulation du capital, n’est pas si claire..sauf que l’abstention signifie qu’elles ont compris le piège de la démocratie libérale délégative sans toutefois savoir comment en sortir….Quant aux petites classes moyennes inquiètes de l’avenir de leurs enfants, elles ont le capital culturel et le temps de lire…tout en continuant de déléguer aux élites et pouvoirs centraux et de demander à l’Etat qu’il redevienne ce qu’il n’a jamais été vraiment : redistributeur et dur à imposer cette loi aux riches (cf contribution de M. Vasseur sur l’Etat sur ce site).
Il ne faudrait pas qu’une constituante exemplaire ripoline la procrastination générale vers la centralité de l’état, un état arrangeant pour les riches et dur pour les pauvres, au lieu de promouvoir la co construction locale des décisions et le fédéralisme.
Ou comment prenant appui sur les mouvements profonds qui déjà émergent, développer une économie locale endogène, résiliente, une bio économie sociale ancrée dans les ressources humaines et naturelles, durable, ne consommant que ce qui peut être renouvelé par la nature, et fortement créatrice de métiers reconnus non délocalisables…
Sous cet angle, là où il y abondance de biomasse mieux valent les biodigesteurs, , au rendement excellent que les cellules photovoltaïques enrobéesd’acétate de vinyle cancérogène.
Ces expérimentations sont fortement inspirées par l’écologie sociale (Bookchin) voire l’écologie fondamentale (rien à voir avec le capitalisme vert) , les situationnistes, les anarchistes.. les marxismes (Gramsci ou la conquête d’en bas, de l’hégémonie , casemate par casemate).ou tout simplement par l’urgence ressenti : « Tout va de traviole » (cf belle BD ), de faire résilience collective face aux effondrements qui s’avancent
Il nous faut donc nous rassembler : syndicats mouvements associations et courants de la société civile, qui luttons contre les destructions (dont extractivisme, GPII,…) et qui visons la libération des énergies humaines par la démocratie culturelle (des artistes critiques aux arts de la rue, de l’éduc pop redonnant du pouvoir d’agir dans les quartiers, à la création populaire accompagnée, des festivals co-construits aux cafés sociaux et culturels…etc)
Voici que les temps qui s’en viennent portent en eux les effondrements. Même pas peur si on se rassemble pour
-avec toutes les singularités historiques et culturelles héritées du passé, s’organiser localement afin de mieux vivre ensemblenon pas sans conflits de classes de castes et d’intérêts mais avec une manière de les rendre « productifs » et non violents (sans passivité à l’égard des dominants) donc aussi d’accueillir ceux/celles chassés par les guerres, le réchauffement climatique
-bref pour vivre avec plus de liens moins de biens (une commune peut multiplier les taxes d’habitations pour qui ne vit ici que quelques jours par an…)
-bref commencer par en bas à détricoter la mégamachine capitaliste des maîtres du monde, éco-cidaire et socio-destructrice. Le sait-on que le progrès technique est capitaliste : il ne restera que 25% d’emplois salariaux capitalistiques à l’aube des années 30 « grâce » à la robotisation et l’informatisation extrêmes (1 emploi créé pour 10 supprimés en robotique) Avec les robots dans les gares SNCF…et partout, arrive la vie au minimum pour les « sans »… entre crashs alimentaires, climatiques, sanitaires, énergétiques
La Cen a été contactée par deux groupes de jeunes , un de la Drôme, un de la haute Savoie pour des situations où tout le monde puisse réfléchir sans se plomber ni se voiler la face
A suivre…
AD
Comment développer l’accès aux énergies sans plomber davantage la débâcle environnementale ? Grâce à des idées neuves, brillantes, économiques et concrètes ! La preuve avec le Biogaz Backpack, une drôle d’invention qui est tout simplement en train de démocratiser l’électricité !
Né en Ethiopie en 2013, cet objet d’apparence farfelue est en train de se développer un peu partout en Afrique. Grâce à cette courte vidéo, on devine rapidement pourquoi !
Moins de déforestation, moins de gaz à effet de serre, moins d’argent jeté par les fenêtres… et plus d’énergie pour tout le monde ! Le tout, grâce à une matière première naturelle, inépuisable et renouvelable !