Comment le capitalisme (les puissants riches) sait aussi faire preuve de créativité

…dans le renouvellement de son personnel politique.

Voici sur Bastamag « Macron et l’écologie » :

un article intéressant sur quelques-unes de ses contradictions : gaz de schiste, transition écologique, NDDL

NOTRE COMMENTAIRE (introductif)

mais on peut aller directement sur Bastamag (plus bas) et revenir ensuite ou pas à notre INTRO

 l’INSTITUTION de la DEMOCRATIE PARLEMENTAIRE…. 

Le Capital qui possède les moyens de la production matérielle possède aussi les moyens de la production intellectuelle et contrôle la démocratie en veillant à ne  jamais mettre ses oeufs (politiques) dans un seul panier

Pour rappel schématique

La démocratie parlementaire délégative est une structure d’état qui assure l’élection de nos maîtres, essentiellement promus parmi les meilleurs élèves des classes moyennes collaboratrices) devenant à travers milles affres personnelles et émotives diverses (qui n’y changent rien)  les serviteurs (grosso modo) du Capital

Ce dernier les sélectionne dans des grandes écoles (tant de diplômes prestigieux tant de chances de rejoindre les grands corps et administrations) puis les fait élire députés via son argent et ses médias (tant de passage à la télé tant de voix)

Tout ça se fait pas du tout sur commande. Des siècles d’institutionalisations, de structurations et de cultures sont patiemment intériorisées en habitus.  L’habitus, c’est faire ce qui sied au capital sans qu’il ne donne d’ordre. Honnêteté et bienveillance en plus. Les journalistes ne sont pas des vendus. Ils font ce qu’ils pensent juste de faire, et véhiculent des pensées normales, reproduites spontanément. Pour y aider l’héritage « classes moyennes » servir les puissant étant plutôt la tradition que la sédition…Quoi que ça arrive. Mais rien de trop.

…une impuissance institutionnalisée ?

Dans le même mouvement d’illusionnement politique (j’ai délégué ma puissance et mes choix par mon vote, pour la mandature, ils vont nous servir en respectant le contrat, ) est assuré notre impuissance citoyenne : nos Z’élus sont « en charge » de nos Z’oignons, le tout avec les Z’investisseurs pour Not bien (commun) pour le progrès, la croissance, nos emplois, le territoire, et tout le patin couffin (1)

On le sait , le système politique délégatif a été organisée par le capitalisme au moment de son essor industriel aux débuts du 19ème siècle.

Pour le cas où il pourrait connaître quelques accidents historique (front populaire) avec un déverrouillage de l’intérieur, le capital instruit à ce sujet s’assure en amont contre le risque, en faisant naître ou en soutenant le renouvellement du personnel politique et le brouillage des pistes  (2)

Le CAPITAL aux commandes ne met jamais tous ses oeufs dans le même panier !

« Face au candidat de la droite profonde catholique et mondialiste, radicalisé jusqu’à l’extrême (droite), voici  le « créatif  » jeune et fringolant et sympathique et talentueux Emmanuel Macron  porté par les médias et du coup sa cote monte. Et même qu’il va être notre rempart face à la « montée » du FN (3)

De surcroît, comme il a su épouser sa professeure de 22 ans son aînée ce qu’on peut lire sur le papier glacé des Magazines ou l’Internet,  il  fait naître du rêve dans les coeurs juvéniles en politique…mais diplômés donc soumis plus longtemps que la moyenne à l’évangile du progrès.

Voici sur Bastamag un article intéressant sur quelques-unes de ses contradictions notamment au niveau écologique : gaz de schiste, transition écologique, NDDL à mettre en lien avec ce qui précède

Penser systémique pour comprendre, c’est  agir collectif, agir collectif c’est penser systémique

La nouvelle éduc pop qui n’a pas inventé la chose,  vulgarise comment  penser « horizontalement », penser le paysage global qui est fait de boucles de rétro-pro-actions, comment construire des mises en relation (cum-prendre prendre avec) comment ne pas s’enfermer dans un seul puits de science sans conscience globale

Ainsi dans l’action, pourrait-on éviter de  s’enfermer dans le court termisme (il fait si beau c’est le printemps avant l’heure, profitons en !) mais d’inscrire le court temps dans le temps long (c’est l’emballement climatique c’est à dire la conséquence du réchauffement causé par 90 multinationales qui ont fait les 2/3 des milliards de tonnes de C02, c’est à dire globalement de la méga machine techno capitaliste, (oui oui l’URSS en a fait sa part sans souci d’écologie, mer d’Aral et Cie) Nous on a laissé faire, le stalinisme, le capitalisme, voire on a collaboré en masse aux productivismes, consumérismes, extractivismes, technologisme bref  à l’ÉVENTRATION de la NATURE

Nous identifions un gros besoin de changement de mode de pensée personnelle (et collective)  pour appréhender et la gravité de ce qui se passe et pour susciter plus d’implication à anticiper les stratégies (locales, nationales, mondiales) de nature à atténuer les intempéries qui s’en viennent.

Il nous faudrait plus de pensée critique et plus de pensée systémique c’est à dire juste de capacité à ne pas s’enfermer dans la spécialisation (universitaire et scolaire) qui éclaire un recoin tout en laissant dans le noir tout le paysage global…

Bref il nous faut réfléchir à la façon des « honnêtes Hommes » alias des honnêtes humains quoique ça féminise peu alors disons des « honnêtes femmes et honnêtes hommes »(et sans H)
Comme c’est le tout qui structure les parties, c’est l’accumulation du Capital entre quelques milliers de milliardaires et quelques millions de millionnaires (2,5 millions rien qu’en France !) et leur techno structure globale qui font l’essentiel de l’effondrement du climat et tout le crash financier, lesquels déterminent comment nous allons vivre ici même du bon côté de la planète alors que des populations entières ne peuvent tout simplement plus vivre …

Déconstruire la déconstruction construire les mobilisations

Dire partout que nous sommes tous coupables de consumérisme assassin du climat dilue la responsabilité et déconstruit les convergences nécessaires.
Décoller de notre collaboration consciente ou inconsciente, de notre soumission volontaire ou involontaire suppose que nous ayons une vue systémique : nous sommes une partie du problème, mais une partie secondaire d’une causalité bien plus décisive qu’illustre cette donnée : les milliards de tonnes de CO2, CH4..etc qui bloquent le refroidissement de notre planète comme un couvercle, ont été émises aux 2/3 par 90 multinationales (Lafarge en 8è et Total en 13è)

C’est cette dilution ou déconstruction qu’il faut défaire dans les consciences en même temps que construire des adhérences à des mobilisations massives comme a su le faire et continue de la faire le mouvement Alternatiba (alternative en basque) et espérons la coalition climat.

S’ils sont si puissants c’est que nous sommes très nombreux  à ne pas chausser autre chose que des pantoufles laissant faire le mal (comme disait Einstein)

Ce n’est donc pas en tant que consommateurs complices que nous détruisons le monde mais par notre passivité voir notre collaboration au système de production qui détermine via publicité, culture mainstream, notre consommation.

Il nous faut donc passer par la case « entrer en rupture » collective avec le système. Non pas supputer que quelques gestes isolés individuels par addition mécanique feront comme une main invisible basculer le rapport des forces avec ceux qui allument les torchères géantes…

Quand nous fermons l’eau du robinet ou baissons d’un d° la température chauffage ou achetons bio ou même participons à une session de jardinage ou de cuisine avec la nature, nous n’avons fait qu’un pas qui gagnerait à faire un autre pas carrément de côté et à long terme pour rejoindre les collectifs, les expérimentations écologiques ,  les groupes démocratiques, les syndicats (de préférence horizontaux)les grèves sociales, les luttes contre les projets inutiles et ravageurs et même tout à côté de chez soi commencer à entrer dans la danse de la protection des biens communs et environnementaux (stop à tout nouveau M2 artificialisé, stop Linky, stop grande surface, stop autoroute, stop destruction sécurité sociale, stop subventions (d e20 milliards) au gazoil, stop pesticides, stop….au système de la croissance mortelle dans  monde saccagé

Bref à s’affranchir d’un mode de pensée qui ne voit pas le tout mais seulement la partie et qui ne voit de solution quant au tout que via l’addition des parties…

La lutte pour la  démocratie directe, est une clé de remobilisation de la société civile  mais pas sans débats de fond (ailleurs que dans les salles d’ailleurs) pour une vie vivable (on n’écrira plus « développement » car ça connote avec le développement capitaliste) !!!!

Pour un autre monde : pour une économie  sans croissance quantitative,  ni technologisme,  ni énergies fossiles, ni empreinte écologique >1, mais « sociale » « endogène » , « résiliente »,  coopérative avec la nature, « réparatrice », bref pour une décroissance de l’accumulation du capital, (on est aidé en ce sens -paradoxalement et douloureusement – par la baisse du taux de profit et le crash financier qui vient)

De nouveaux  rapports de production sans exploitation, des rapports sociaux de re-civilisation ou de solidarité (comme ce village de Trégastel où 800 bénévoles ont accueilli 60 réfugiés !!!, comme Dieulefit où 2 500 habitants, des pétainnistes au communistes, ont sauvé 2000 enfants juifs fuyant le nazisme….) avec des modes de vie conviviaux et sobres et plein d’humanité, comme ces lieux de vie où la permaculture est reine, les autonomies énergétique et alimentaire assurées, les communications non violentes et consensuelles…

Sauf que la propriété agraire ne se défera pas en quelques années, sauf que tout le monde ne peut et ne veut aller vivre à la campagne en communautés.

Il nous faut revoir les rapports villes campagnes comme susceptibles de vider une part des villes dans la campagne proche, et de fortifier une agriculture coopérative nourricière de proximité. Ca  se fait déjà : fermes quartiers, groupements d’achats en direct, agriculture urbaine (voir sur ce site, dont jardins productifs aux pieds des HLM) incroyables comestibles…etc) y compris sous la forme de régies publiques alimentaires comme à MouanSartoux…ou autrement comme à Lons le Saulnier ou Munich…etc

On prépare tout ça dans les millions de révolutions silencieuses comme l’AIL (assemblée d’initiative locale (5)) dans des inspirations multiples et diverses dont les « PRATIC » Cen acronyme pour les projets résilients et alternatifs de territoire d’initiative citoyenne, ou la DDT (démocratie directe territoriale) ou le PETARD (projets d’énergies territoriales en autonomies, en renouvelables, et en démocratie) ou encore la CCCC, la Commune, contre capitale culturelle !!!

Si on ne se bouge pas en masse ça va mal se  passer pour nous, nos enfants

Il ne suffit pas d’écrire partout qu’il suffirait que « chacun fasse sa part » , un acte individuel plus qu’ambigu, en espérant qu’un effet global spontané en résultera, ou  « que nous vivions plus simplement pour que d’autres puissent tout simplement vivre  » car le TOUT n’est pas la somme des parties !!!! Réduire sa conso n’a jamais abattu la propriété ou le pouvoir  ! Il nous faut passer par toutes les cases certes de conscientisation.

Nos actes en effet nous engage à penser différemment. Ce n’est pas la conscience qui détermine nos actions mais nos actes qui détermine notre conscience. S’engager en acte est la meilleure aide à changer notre mode de pensée (théories de l’engagement)

Ainsi faire du jardinage aide à retrouver le sens même de la nature mère et nourricière, en conscience, mais n’abolit guère le rapport des forces, car l’addition des 12 millions de jardiniers en France ne fait pas , semble-t-il une « (R)évolution !!!!

Ce ne sont pas non plus  nos émotions qui refont le monde par contagion, de proche en proche comme l’affirmait le gentil Colibri de Kaysen au salon PRIMEVERE, ce week end à Lyon. …ni le portage individuel de gouttes d’eau sur l’incendie pour « faire sa part » ….mais plutôt des escadrilles de Canadairs

Passer par la case des prises de pouvoir « politiques » au  local, national, mondial s’impose.

Bien entendu, on aimerait que le pouvoir soit horizontal par exemple sous la forme d’assemblées de quartier, villes, assemblées civiles (assos, société civile), assemblées d’entreprises? etc, dans des unités de vie écologie sociales relativement autonomes en énergies renouv et alimentation,  formant un pouvoir permanent …C’est un horizon non seulement « inspirant » mais sans doute bientôt nécessité par les effondrements qui se profilent.

Mieux vaut anticiper que subir de plein fouet.

Comme nous l’écrivons toujours pour illustrer le présent rien de mieux que la philosophie de l’histoire :  la puissance militaire d’Hitler pouvait facilement être réduite à néant en 36-37 et sans trop de dommages civils, par l’alliance GB, France, Tchécoslovaquie, URSS…(voir émissions de rétro-histoire sur Arte notamment)

Il y a également peu de chance que l’on comprenne la politique sans l’économie, ni la culture sans l’anthropologie, ni l’écologie sans les rapports de production…..ni l’emballement climatique sans les milliards de tonnes de CO2, CH4..émis aux 2/3 par 90 multinationales (Lafarge en 8è et Total en 13è)…ni Macron sans la structure qui le porte (il est l’enfant des dominants qui veulent sauver leurs avoirs)…ni l’histoire de l’univers réfracté dans une seule goutte d’eau !

La révolte de millions d’humain se joue dans la structure de mouvements d’idées globaux, comme dans les structures horizontales expérimentées ça et là mais qui ont un horizon global et un long terme : en confère la force du mouvement mondial Via Campesina, alors que la multitude des expérimentations alternatives en France, côté agriculture et alimentation, peinent à  converger sur une perspective commune systémique résiliente, capable d’affronter les intempéries climatiques, énergétiques, et financières  !!!!

Toutes ne sont elles pas les parties émergées et émergentes d‘un « inconscient collectif », d’un mouvement tectonique  qui produit des Nuits debout, des grèves massives, des mouvements collectifs, des circuits bio courts, des habitats en lieux de vie et de production, des jardins d’immeuble, des régies publiques énergétiques et alimentaires, une démocratie directe à la Vandoncourt (Doubs) ou à la Saillans (Drôme) (enfant de Vandoncourt, de Porto Alegre…) ou à  l’Islandaise (constituante, contre les banques, enfant de l’altermondialisme) , où à la Porto Alegre (budget participatif avec 100 000 décideurs) ou au Chiapas (horizontalité de la bonne gouvernance et égalité hommes femmes dans les décisions), ou au Rojava (fédéralisme impératif à partir de territoires) , ou le pouvoir permanent des Assemblées civiles, de voisinage d’entreprises en Bolivie sans leadership mais pas sans horizon …?

La mouvance globale fait basculer les individus en même temps qu’ils y participent et ceux ci en retour accroissent le mouvement (4) ….de quoi atténuer les menaces et rendre vivable nos territoires et cités (aujourd’hui en fragilité extrème)

« Quand s’accroissent les périls naît aussi ce qui sauve » (Holderling)

André Duny

 

Sur Bastamag  « Macron et l’écologie »

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http://www.bastamag.net/L-ecologie-version-Macron-les-contradictions-permanentes-de-l-ancien-ministre

(1)
La démocratie parlementaire délégative assure l’élection de nos maîtres…(gentils virus). Ils se font élire via l’argent des riches et via leurs médias (tant de passage à la télé tant de voix). Dans le même mouvement délégatif de notre puissance d’agir est construite notre impuissance citoyenne et ce, pendant une mandature…
Enfin, pas en totalité, on peut se battre, mais il faut se bouger sans cesse contre des décisions catastrophiques prises dans le secret et souvent quand le béton commence à couler (cf grand stade de Décines, à Lyon, ça bouge vraiment quand les conséquence écrasent les riverains. Trop tard)

Il nous reste le pouvoir du consomm’acteur (sic) à pousser des Caddy mêlant bas résilles et saucisses, et même si elles sont bio, elles proviennent de l’industrie, dans de hideuses grandes surfaces juste là où poussaient autrefois des salades sans pesticides et même des vaches sans tourteaux de soja OGM d’Argentine…

Je rêve parfois que la Zone commerciale est rasée au profit de maraîchers bio nourrissant les cantines (publiques) de  nos enfants : « sous les dalles les tomates » , que toutes les boutiques sont  rapatriées en centre ville et que ça y grouille de vie, bien sûr avec plein de locaux associatifs et culturels en rez de chaussée et pas que du commerce fut il revenu en plus petit…Hélas partout les centres villes sont morts par décision d’élus à courte vue et à court terme,  inspiré par le « progrès » et avec eux, sont morts  les « boulots » mais aussi les revenus décents de millions de personnes (un emploi -et quel emploi !!! à perdre sa vie pour la gagner- créé en grande surface ce sont 5 emplois perdus ailleurs : petit agriculteur paysan, artisan, petit commerçant, bibliothécaire..car l’hyper est la face visible de la Mondialisation Cf « Dans les coulisses de la grande distribution » C Jacquiau)

(2)
« Et si c’était elle ? » titrait le « Nouvel Obs » dès 2006, lançant,en dehors du parti,  la candidate dans l’opinion. Les actionnaires milliardaires et millionnaires du « N O « savaient qu’ils ne risquaient rien, ni avec elle ni avec celui qui a tant dégradé les langages et les usages et tant abaissé la morale publique  qu’il a  légitimé le pire c’est à dire les courants « faschos », et aussi indirectement rendu service au peuple en lui dévoilant des fonds de pensée jadis cachés, de ses élites, du coup accélérant l’effondrement (bienfaisant) des institutions monarchique dite « 5è République ».
La 6è aidera t elle à la constitution de contre pouvoirs et même plus d’un pouvoir horizontal et fédératif ou les pouvoirs centralisés actuels se concentreront-ils encore plus, entre des mains encore plus malfaisantes ?

(3)
En 2002, lors du second tour des présidentielles, Jospin éliminé,  les Renseignements généraux ont discrètement fait circuler l’info :  « Le Pen est crédité de 42% des intentions de vote ». Une manip, affichée partout (dont IUFM de Lyon) qui a valu par peur du Fascho l’élection triomphale de l’Escroc et avec lui, la mise en selle de la droite la plus dure et lepénisée depuis longtemps. Aujourd’hui tout est fait côté médias pour légitimer un  FN qui se dit plus socialiste que nationaliste, et pour faire peur quant à son irrésistible ascension ce qui fait repoussoir en faveur des candidats d’apparence plus modérés en réalité qui nous mènent à la dictature cachée du CAC 40 : détricoter la sécu, démonter le droit du travail, faciliter encore et toujours l’investissement dans les fossiles, faire rembourser, comme en Grèce, notre monstrueuse dette (équivalente au PIB) par l’austérité comme en Grèce et même pire vu qu’ils sont boostés par l’élection de Trump !!!! Le FN n’aura jamais comme en Autriche, sauf abstentions massive, la moindre chance d’atteindre les 30% de votants. Question d’histoire française. Mais rien n’interdira à la classe dominante d’exiger du futur président de prendre M le Pen , comme Hiddenbug se vit contraint de prenrde Hitler comme chancelier d’Allemagne avec 30% des voix seulement !

(4)
Paulo Freire  » Personne ne se libère seul, personne ne libère autrui Les hommes se libèrent ensemble, par leur commune action de transformation du monde » (Pédagogie de l’opprimé)

(5) sur ce site (extrait):

L’AIL (l’Assemblée d’Initiatives Locales) une pousse vivace du Vivarais
Au départ, il s’est agi de transposer localement l’expérience de Saillans, à savoir mettre sur pied un lieu de débats et d’actions où les propositions des habitants seraient discutées et mises en forme pour être ensuite appliquées, soit avec l’aval de la commune, (on souhaitait montrer que localement nous n’avons rien contre les élus), soit sans les élus, si l’on peut s’en passer, toute décision n’ayant pas à recevoir un imprimatur quelconque. 

Une première réunion, dans le café associatif « l’embarqu’café », a réuni une trentaine de personnes, qui ont décliné ensuite le pourquoi de leur présence, à savoir : démocratie locale, logement, énergie, alimentation, transport, paix, etc.

Ensuite, toutes les semaines, le mercredi soir à 7h, l’assemblée s’est tenue, y compris pendant les vacances scolaires, avec souvent des personnes nouvelles. A ce jour, ce sont environ 70 personnes qui font partie de la liste de diffusion.

Les premiers résultats se font déjà sentir : une méga information faite sur les compteurs Linky à tous les maires de la communauté de communes,, l’une d’entre elles, St Jean Chambre, a déjà refusé sur son territoire l’installation de tels compteurs. Elle est la 263ème en France a agir ainsi, après Rennes, St Macaire, St Denis et tant d’autres de plus petite importance.

Un grand débat est prévu pour janvier pour informer toute la population maintenant, avec la présence de PMO (Pièce et Main d’Oeuvre), mais nous avons aussi deux spécialistes en interne, un ingénieur et une personne électro-sensible qui décortique tous les avatars. Evidemment, le préfet a immédiatement déclaré cette délibération comme nulle et non avenue. Ce n’est qu’un début…

Des commissions ont été installées sur divers sujets : autonomie alimentaire et permaculture, autonomie énergétique, démocratie locale, etc.
Six WE de formation à la permaculture sont programmés ! Demande a été faite à la mairie de disposer de terrains pour des jardins partagés, un journal est en préparation, « L’AIL », comme il se doit, histoire de mettre un peu de piquant dans la vie locale.

Nous travaillons aussi en parallèle sur l’accueil des réfugiés, sans toutefois prendre directement en charge ce lourd dossier. En effet, loin de vouloir tout faire, il nous semble important de susciter ou d’accompagner.
Nous n’avons aucune structure porteuse, pas d’association, sans exclure d’en créer si le besoin s’en fait sentir, on gère le fric au fur et à mesure qu’il rentre.

Un débat sérieux sera à faire pour les élections législatives, (présenter un candidat ou pas sur la circonscription, avec un programme défini par la base), le boycott des présidentielles étant lui acté. En effet, il semble important à certains de porter une parole publique, alors que d’autres ont d’ores et déjà fait le deuil de toute représentation, préférant la démocratie directe à long terme.