100 entreprises multinationales responsables du réchauffement !

AVERTISSEMENT de la REDACTION (AD)

On a documenté ici ce que représentaient en pollutions et réchauffements les transports maritimes : des centaines de tonnes de gazoil hautement polluants par cargo et des dizaines de milliers de ces cargos géants sillonnant les océans. Et les transports routiers commerciaux : des dizaines de milliers de camions de 400 à 700 CV sillonnant les routes du monde entier pour satisfaire le commerce de libre échange de marchandises depuis les ateliers du monde : de l’Asie, de la Chine et l’Inde, des matières premières de l’Afrique…etc (voir article récent) pour cette mondialisation fondée sur les « avantages comparatifs » et voulue par les milliardaires qui contrôlent l’économie multinationale et la mégamachine

On a démonté ici la culpabilisation de français pauvres se transportant en vieux diesels bientôt interdits de cité alors que 19 milliards vont aux aides publiques aux carburants fossiles

Et les aides en argent public aux voitures électriques, hors de prix, et aussi polluantes que les autres si l’on décompte l’énergie grise de la fabrication, de l’extraction du lithium..aux métaux rares…de l’électricité nucléaire au chargeurs…

Et Renault qui laisse tomber la Sandéro une voiture robuste, pas chère, réparable, carburant au gaz fossile,  actuellement à 0,70 € le litre soit une économie substancielle, et O particules fines cancérogènes et 30 fois moins de pollutions qu’avec du diésel…Ce qui n’empêche pas de co voiturer ni de préférer le train quoi qu’il faille en baisser les prix dans une grande politique de transports publics et surtout de modération des déplacements insensés, alors que la revitalisation des territoires offre bien des charmes à vivre sans aller au bout du monde comme planter des arbres et des haies s’adonner à une agriculture vivrière

Justement avec des méthaniseurs municipaux (fumiers, déchets de brasseries, etc) on pourrait faire en bassins de territoires la collecte du bio gaz méthane issus de ceux ci alimentant  une petite usine de liquéfaction comme à Gusssing (à l’électricité locale, celle des méthaniseurs et petites éoliennes) mais d’abord pour des transports en commun propres et pour de la cuisine durable et aussi pour alimenter le chauffage urbain mais pas dans les quantités gabégiques actuelles, juste pour les besoins naturels et nécessaires de la population, en priorité pauvre, pas pour les usines ni les grandes surfaces …ni les tankers ni les camions ni l’économie casino.

Voici donc une confirmation par un rapport bien documenté et non suspect d’anticapitalisme primaire sur : qui est tueur de climat?

Ici (ancien site) et sur la liste Echanges de la Cen dès 2004/5 nous pourchassions les « hulotteries » (fermer le robinet pour sauver la planète) pendant que les usines à charbon et les torchères géantes démolissaient les terres vivrières des autochtones et le climat.

Sans démondialisation pas de stabilisation des émissions

Voir notre article : bonne année ?

Lire  « Zéro fossiles »(les petits matins) ; « La démondialisation ou le chaos » (utopia) ; « Se débarrasser du capitalisme est une question de survie » (Jorion, chez Fayard)

Il est temps de s’engager dans la coalition climat, le Tour Alternatiba, ou les Amis de la terre et dans les mouvements visant à outiller les projets de municipales 2020 selon la démocratie directe horizontale (élection sans candidat, ni  le programme sauf peut être quelques points nodaux et rassembleurs du peuple, comme tout le pouvoir aux habitants : tout le pouvoir, mais avec les outils pour des réunions d’expression des besoins et d’échanges des stratégies d’auto organisation populaire avec des commissions, des Assemblées en sous groupes et la prise de décisions au consentement, après avoir fait tourner les objections et contre arguments, mais aussi en donnant des moyens aux éducations populaires lanceuses d’alertes, aux cultures critiques et festivals culturels et poétiques pour d’autres mondes car « on ne change pas le monde si on ne l’a pas rêvé  » (Bachelard)

Il nous faut changer de mode de production de mode de vie de culture d’éducation de pouvoir politique national et local de philosophie de la nature voire de raisons de vivre et de penser y compris spirituellement …Et comme ça a commencé un peu partout la démocratie locale et la souveraineté nationale recouvrée nous permettrons peut être, en ce cas et en ce cas seulement, de nous sauver en atténuant les conséquence des effondrements…

ADuny

Selon un rapport de la Carbon Disclosure Project (CDP), 100 entreprises multinationales causeraient à elles seules 71% des émissions mondiales de gaz à effet de serre depuis 1988.
«L’industrie des énergies fossiles a doublé sa contribution au réchauffement climatique en émettant autant de gaz à effet de serre en 28 ans (1988-2016) qu’en 237 ans.»

C’est ce que révèle un rapport de l’ONG Carbon Disclosure Project (CDP), qui vise à étudier l’impact environnemental des principales entreprises mondiales, publié en juin en partenariat avec le Climate Accountability Institute. Pire, «depuis 1988, plus de 50% des émissions de CO2 proviennent de seulement 25 entreprises et pays», détaille le rapport, dont l’objectif est d’aider les entreprises et pays pollueurs à mieux réaliser leurs impacts environnementaux. En tout, 100 compagnies seraient responsables de 71% des émissions. Les entreprises visées sont majoritairement des producteurs d’énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel).

à lire aussi « L’Europe déjà durement touchée par le changement climatique »

Responsabilités

Parmi les plus gros émetteurs, la Chine, l’Arabie Saoudite, l’Iran et la Russie arrivent en tête du classement.

Des entreprises, dont certaines cotées en bourse, sont elles aussi dans le collimateur : le russe Gazprom, leader d’exportations de gaz dans le monde, Suncor, ExxonMobil, dont l’ex-PDG Rex Tillerson a été nommé au poste de secrétaire d’Etat aux Etats-Unis, Total ou encore Shell.

Le rapport, qui se base sur des données publiques, précise qu’un cinquième de ces émissions proviennent d’entreprises profitant de fonds publics et que 41% des émissions sur les 28 dernières années émanent d’entreprises aux mains d’investisseurs (Peabody, Chevron, Total).

Des grands patrons (et des milliardaires actionnaires NDLR) qui doivent, selon le rapport, prendre leurs responsabilités et arrêter d’investir dans ces énergies. Si nous continuons sur ce même rythme, d’ici 28 ans, «la température moyenne de la Terre pourrait augmenter de quatre degrés», alerte la CDP.

à lire aussi « Macron et le climat, un selfie ne suffira pas »