ON AVAIT ENVIE DE VOUS FAIRE DECOUVRIR LE SITE « QUESTIONS de CLASSES » DEPUIS LONGTEMPS….
SUR LE FOND : nous étions dès les années 70 inspirés par les analyses de Marx et Fernand Peloutier, Bourdieu et les précurseurs en pratiques alternatives de Pestallozzi à Don Milani Lorenzo, de Freinet à Paulo Freire, de Korczak à Illich…pour une EDUCATION EMANCIPATRICE (promotion et émancipation collective, terreau des émancipations individuelles) et avons rejoint le GFEN, contre les pédagogies et l’école de la reproduction sociale et des inhibitions à penser par soi même différemment.
L’autre école de la République…
James Guillaume : les débats pédagogiques de la Première internationaleA l’occasion de la rencontre « L’autre école de la République » organisée par la revue N’Autre école et le collectif Questions de classe(s), Jean-Charles Buttier nous a présenté les figures de Ferdinand Buisson, James Guillaume et Paul Robin. L’occasion de replonger dans les débats pédagogique de l’Association internationale des travailleurs. Lecture par Valérie Girardon. par James Guillaume, membre de l’Internationale, La Chaux-de-Fonds, imprimerie Courvoisier, 1876. Exemplaire disponible sur Gallica. Extraits du carnet de recherche James Guillaume, un itinéraire : https://jguillaume.hypotheses.org/ P. 39 : « L’enfant n’est la propriété de personne, il s’appartient à lui-même ; et pendant la période dans laquelle il est encore incapable de se protéger lui-même, et où par conséquent il peut être exposé à l’exploitation, c’est à la société à le protéger et à lui assurer la garantie de son libre développement. C’est à la société aussi à se charger de son entretien : en subvenant à sa consommation et aux diverses dépenses que nécessitera son éducation, la société ne fait qu’une avance, que l’enfant lui remboursera par son travail lorsqu’il sera devenu un producteur. » P. 39-40 : « À ce questions nous répondrons : L’éducation des enfants doit être intégrale, c’est-à-dire qu’elle doit développer à la fois toutes les facultés du corps et toutes les facultés de l’esprit, de manière à faire de l’enfant un homme complet. Cette éducation ne doit pas être confiée à une caste spéciale d’instituteurs : tous ceux qui connaissent une science, un art, un métier, peuvent et doivent être appelés à l’enseigner. » P. 42 : « Plus d’école arbitrairement gouvernée par un pédagogue, et dans laquelle les élèves tremblants soupirent après la liberté et les jeux du dehors. Dans leurs réunions, les enfants seront complètement libres : ils organiseront eux-mêmes leurs jeux, leurs conférences, établiront un bureau pour diriger leurs travaux, des arbitres pour juger leurs différends, etc. Ils s’habitueront ainsi à la vie publique, à la responsabilité, à la mutualité ; le professeur qu’ils auront librement choisi pour leur donner un enseignement, ne sera plus pour eux un tyran détesté, mais un ami qu’ils écouteront avec plaisir. » P. 43. « Note : On peut consulter avec fruit, sur cette importante question de l’enseignement, un excellent travail publié il y a quelques années sous ce titre : De l’enseignement intégral, par Paul Robin. » Les autres vidéos de cette rencontre sont sur la chaine You tube de Questions de classe(s) |