S’il fallait encore une preuve de la collusion capital-pouvoir macronien dans l’étouffement de toute alternative …
Reconstruisons un autre avenir que la société brownienne des particules élémentaires en tourbillons des concurrence, la société des monades isolées du chacun pour soi sa « tite entreprise » ou son chômage de dernier de cordée, alors que :
-les riches dominent du haut en bas de l’économie, de l’état, des médias, de la culture main stream et la géopolitique de la mondialisation et que, via leurs gouvernements leaders USA France GB, au lieu du droit international complètement remisé aux oubliettes, ils font bombarder, sans consulter les peuples, sans mandat ni débat des parlements, (idem partout dont Yemen massacré et oublié etc) ni aval ni débat de la communauté internationale, ajoutant la guerre à la guerre, en vue de détruire les seuls états qui tentent de contrôler les échanges (tout en réprimant voire massacrant leur propre peuple)…
-les équilibres du vivant sur la planète entière évoluent vers des effondrements en chaîne déjà bien visibles (affaire des oiseaux, des abeilles, des sècheresses, des incendies impossible à maîtriser..) notamment de l’action combinée du réchauffement, des pollutions chimiques, des surpêches et déforestations, de l’agro alimentaire mondialisé, des transports fous (100 000 tankers X tonnes de gasoil/heure) l’ agricultures industrielle, les pollutions massives des industriels non contrôlés ni par les états ni par la « communauté internationale (cf 1 milliard de tonnes de plastiques (incluant des produits dangereux et captant les polluants) en micro billes dans les océans (la production 0 dans les années 30, depuis le 217 s’est accélérée : des milliards de tonnes (ARTE un océan de plastiques)
-l’économie du capital détruit le climat, car elle n’a pu se développer qu’en turbinant aux énergies fossiles et donne le change maintenant pour une petite partie aux renouvelables géants : polluants (à la fabrication aux mains des actionnaires privés pour faire encore plus d’argent et se donner une image reverdie, alors que les métaux rares nécessaires sont bientôt épuisés (étain dans 15 ans !!!)
Et s’il fallait agir pour la perma économie et la perma culture ND des L une source d’inspiration profonde ?
–si nous ne prenons pas le taureau par les cornes comme sur les terrains de l’état à Notre Dame des Landes, et aussi en plein de micro-endroits dans ce pays (mini zad partout, jardins pieds d’immeubles, arrêt des projets inutiles et imposés (TGV Lyon Turin dévsatateur des vallées alpines, Center parc épuisant les réserves d’eau, A45 Lyon St Etienne, Triangle de Garges les Gonesses Auchan géant, ZUP destructrices des emplois, 1 créé 5 supprimés, et un département tous les 7 ans détruit par l’extension urbaine)
-le pays France est non autosuffisant alimentaire désormais et dépend des imports de mauvais produits quand 90% de nos sols sont morts de pesticides et de cultures capitalistiques intensives ; importations aussi de plus d’un milliard d’euros de produits bios (conditions et normes sociales et écolo de production ?)
-en pleine tourmente sociale (10 millions de pauvres à moins de 1000 euros, inégalités abyssales, austérité, 8 millions de chômeurs, banlieues en plein abandon de l’état des riches, services publics privatisés…) n’a t il pas besoin des 600 000 à 1 million d' »emplois » (de qualité cad non capitalistiques) pour produire dans de bonnes conditions de quoi nourrir le pays qui PEUT (oui nous le pouvons) REdevenir souverain aux plans alimentaire, mais aussi MONETAIRE, mais aussi POLITIQUE mais aussi aux plans ECONOMIQUE et CULTUREL , non ?
Et l’état macronien qui avait abandonné (sous le coup du rapport de force en fait) le second aéroport, le voilà qui, en rusant avec la concertation pour endormir la vigilance, détruit tous ces projets d’installations de jeunes, coopératifs, bio intégraux, loaaux et socialement porteurs d’un autre modèle de société sans le capitalisme et le libre échange, sans l’Europe libérale, sans les pesticides et semences captives, sans exploitation du travail ni dépenses d’énergies fossiles, le tout en circuits courts (à noter : les cantines peinent à dépasser le 10% d’aliments bio locaux)
Donc on a ici sur des milliers d’ha, la possible création d' »emplois » euh d’activités productives de qualité soit en artisanat individuel soit en régies publiques alimentaires (Mouans Sartoux, Barjac…) soit en coopératives de production (1 producteur 1 voix), …soit en GAEC , bref possiblement tout ceci coordonné avec la démocratie communale (si démocratie directe en 2020 évidemment) en SCIC , ou autres formules
On aura alors « des producteurs librement associés » (citation du vieux barbu qu’on redécouvre plus écolo que productiviste) s’associeront aux habitants devenant décideurs de l’avenir de leur territoire (au lieu des petites coalitions d’intérêts locaux qui à coup de PLU constructibles détruisent les terres arables, notre avenir à tous, tout ça pour enrichir une poignée de propriétaires, qui font pression sur les élus comme ici, voire aussi des menaces de morts pour classer leur terrain)
Et pourquoi pas inclure aussi la production, l’auto production de l’énergie en propriété publique, comme l’eau, en régies publiques ( cf sur ce site et aussi à Montdidier et des dizaines de communes ou SAMSE au Danemark ou l’île écossaise d’AIGUES entièrement autonome, rachetée par ses habitants) ?
Les terres de l’état peuvent soit être concédées en bails amphithéotiques, soit rachetées à 0,5 euros le m2, mais avec collecte populaire des fonds par fondation nationale de sauvegarde (incession) comme Terre de liens ou autre, via une collecte massive, bref allant bien plus loin que les seuls GAEC des glorieux aînés du Larzac (cf les pâles déclaration du leader d’alors devenu député européen et hélas un tantinet précautionneux gestionnaire du passé donc
garde mouton systémique)
Bref tous au LARZAC à NOTRE DAME des LANDES et…tous cultivons notre ZAD au coeur pour agir au pied de chez soi !
André Duny
samedi 14 avril
Pour défendre une agroécologie solidaire, il faut donc tenir une barricade
MERCI à REPORTERRE
14 avril 2018 / Jean-Marie, botaniste en colère
Pour l’auteur de cette tribune, l’opération militaire et la destruction de lieux de vie sur la Zad révèle la volonté du gouvernement, pour qui l’écologie doit s’incliner devant les intérêts économiques.
Jean-Marie est botaniste en colère.
La destruction brutale de la ferme des Cent Noms, défendue pacifiquement, et la résistance des Vraies Rouges, lieu de maraîchage et de production de plantes médicinales, et accessoirement terrain d’une maison présente avant le projet d’aéroport, suggèrent une réalité que l’on n’a pas envie de comprendre : pour défendre un projet véritablement agroécologique et solidaire, il faut oser tenir une barricade. Autrement dit, pour ne pas avoir à tenir une barricade, il faut se fondre dans l’agroécologie pilotée par le gouvernement.
Cette dernière a cependant un grave défaut : elle est strictement, et de plus en plus ouvertement, subordonnée au commerce (surtout au grand commerce, bien sûr) et au profit personnel. L’écologie officielle s’arrête (les exemples abondent) là où elle gêne, ne serait-ce qu’un peu, un projet « économique ». Le refus strict de la destruction d’une plante protégée ou de l’habitat d’un animal rare (qui un jour prochain sera l’abeille) passe pour une radicalité inadmissible.
Ce discours serait tout aussi vrai en remplaçant « nature » par « solidarité envers les personnes défavorisées » ou « santé » ou « art » ou « vie rurale » ou « droits humains » ou « réfugié.e.s »
Les parties les plus conciliantes de la lutte contre l’aéroport ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour faire penser qu’une écologie réelle pouvait être pratiquée en accord avec le gouvernement actuel. Le déploiement de force militaire d’une échelle inédite dans la métropole ruine ces efforts désespérés et confirme que la protection de la nature est interdite quand elle est strictement appliquée et quand — crime suprême — elle s’organise localement, collectivement, solidairement, avec les habitant.e.s de la zone dans une vie simple et écologiquement soutenable. Visiblement, dans le monde actuel, la défense de l’environnement passe aussi après le désir de pulvériser toute forme d’alternative, même et surtout quand elle est constructive et organisée.
Je suis très concerné personnellement par l’écologie mais ce discours serait tout aussi vrai en remplaçant « nature » par « solidarité envers les personnes défavorisées » ou « santé » ou « art » ou « vie rurale » ou « droits humains » ou « réfugié.e.s ».
Ceux qui y voient des calomnies sont invités à le prouver en mettant fin immédiatement à l’occupation militaire de la Zad et en donnant une ouverture rapide et surtout réelle aux initiatives qui s’y développent, en conformité à ce qui était prétendu jusqu’à la semaine dernière.