Claire Snegaroff
paysan.bio@free.fr ALIAS Pascal Caradec (technicien paille bois intervenant Eco construction habitat solidaire stage CEN Toussaint St Antoine l’Abbaye, membre de la CEN)
“terres agricoles agriculture alimentation autonomie et ou auto subsitance territoriale” (voir 2 onglets site cen la-cen.org)
Concerne le Conseil municipal de Valence du lundi 16 déc à 18h30 sur le PLUVoici un bon argument pour rejoindre le Conseil municipal de Valence (PS vert divers gauche) ce lundi à 18h30 qui vote un PLU bétonnant encore 100 à 130 ha de bonnes terres agricoles en ceinture verte.
Concerne le jeu des partis politiques
Les élus de gauche écologistes et Cie n’auraient-ils pas dû démissionner et créer un courant en la faveur de la sauvegarde des terres
valentinoises !
Certains de ces mêmes partis sont en égalité avec les autres au sein du Collectif Ville Campagne (créé par Hélène Le gardeur) : un Collectif exemplaire quant à la libre discussion sans prédominance des partis justement… Mieux, ils auraient pu
promouvoir comme la Cen n’a eu de cesse de le proposer, la municipalisation sous contrôle du budget participatif (alias Démocratie Directe Territoriale DDT)
-soit en propriété communale, avec le rachat de ces terres (Cf Mouans Sartoux) afin d’installer des employés maraîchers et assurer l’alimentation péri urbaine bio en direct créatrice d’emplois (selon INRA on peut créer 1 emploi Smic avec 1000 m 2 de maraîchage, voir Ecologiste du mois de nov)
-soit des paysans individuels en groupement de producteurs
-soit des SCOP agricoles en réseauMais ce ne fut pas le cas hélas !
Pire, l’adjoint ceinture verte nous fit au Collectif Ville campagne une proposition alternative (sic) émanant d’un de ses amis, un Mr Y, banquier vert, de rachat de ces 44 ha de terres sauvées p
ar notre lutte pour y installer des productions bio pour les cantines municipales mais en contrepartie d’un “retour sur investissement” de près de 30% !!!!
Sauvées ces meilleures terres du valentinois ?
Saviez-vous que dans une grosse cuillère de terre, il y autant de micro-organismes que d’êtres humains sur la planète ?
Et l’ampleur des dégâts est importante: 60% des terres cultivées sur la planète sont “touchées par une ou plusieurs formes de dégradation”, rappelle le président de l’Association française pour l’étude du sol (Afes) et expert auprès de l’organisation de l’ONU pour l’Alimentation (FAO).
Les sols sont essentiels pour la production alimentaire mondiale, mais aussi cruciaux pour le filtrage et l’épuration des eaux qui les traversent, régulent les inondations, abritent une grande biodiversité terrestre ou encore jouent un rôle central dans la régulation du climat, en stockant et relâchant des gaz à effet de serre.
Ainsi, a souligné Dominique Arrouays lors d’un colloque organisé à Paris, les sols “sont un maillon central de nos écosystèmes” et “au coeur de grands enjeux planétaires”.
Mais ils sont de plus en plus menacés, et parmi la multiplicité des dégâts – de l’acidification à la salinisation en passant par la contamination par divers polluants ou le compactage des sols sous le poids de machines lourdes utilisées dans l’agriculture – le chercheur en isole deux à combattre en priorité.
“Prendre le pouls de la planète”
“L’artificialisation”, dit-il dans un entretien à l’AFP, “c’est-à-dire la disparition des sols sous le béton. Ce sont 20.000 hectares par an qui disparaissent”. Soit 6.350 m2 par seconde.
“Et puis l’érosion, car c’est une perte irrémédiable”, poursuit-il, précisant qu’elle est essentiellement due à “la façon dont on gère les sols”, avec notamment la disparition de la couverture végétale qui les protège contre la pluie et le vent.
“On fait de plus en plus de monocultures, qui laissent le sol nu à certaines période de l’année”. En outre “en France, par exemple, le fait qu’on soit passé de petites parcelles avec des haies et des fossés à de grands +open fields+, on favorise le ruissellement et donc l’érosion”.
Et d’avancer le chiffre de 20.000 milliards de tonnes de terres érodées par an dans le monde, soit 3,4 tonnes par habitant, quand il faut parfois jusqu’à 2.000 ans pour que la nature fabrique 10 cm de terre fertile.
En France, sur les fonctions liées à l’épuration ou encore l’écoulement de l’eau dans les rivières, on “est déjà dans l’orange ou dans le rouge, en particulier en Ile-de-France, sur le pourtour de la Méditerranée, et autour de presque toutes les grosses villes françaises”.
“Mais au niveau mondial, la situation est bien plus alarmante, notamment dans les grands pays émergents, comme la Chine, l’Inde, le Brésil, la nouvelle Russie. On est dans des ordres de grandeur concernant l’érosion ou la contamination par les polluants jusqu’à 4 fois plus élevés qu’en France”.
Parallèlement aux mesures d’urgence à prendre, comme repenser l’urbanisme en construisant notamment dans les friches industrielles, il faut développer, selon M. Arrouays, “des outils de surveillance à l’échelle mondiale” sur l’état des sols, ce que se propose de faire la FAO en lançant un Partenariat mondial sur les sols.
L’idéal, selon lui, serait alors “d’avoir une base de données mondiale sur les sols, de façon harmonisée, pour pouvoir prendre le pouls de la planète de la même façon qu’on le fait pour le climat, la désertification, ou la biodiversité”.
<http://www.tv5.org/cms/
Taupes, crapauds, fourmis, vers de terre, champignons, algues… représentent des formes de vie qui composent la biodiversité des sols. Pour sensibiliser le grand public à l’importance et la richesse de la biodiversité des sols, le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie participe aujourd’hui au lancement d’un Atlas européen de la biodiversité des sols en version française et d’un jeu des 7 familles intitulé « la vie cachée des sols ». Alors que l’activité des organismes du sol participe notamment à sa fertilité, à la qualité de notre alimentation, à la pureté de l’air et à la qualité de l’eau, la biodiversité des sols est menacée par l’accroissement des pressions liées à l’activité humaine ainsi que par les changements globaux. Elle reste de plus une des composantes les moins connues de la biodiversité. Ces deux ouvrages permettront à un large public de la découvrir et d’en comprendre le rôle fondamental.
La version française de l’Atlas européen de la biodiversité des sols voit le jour après avoir rencontré un fort succès lors de sa première publication en anglais en 2010. Cet atlas est le résultat d’un effort inédit pour cartographier les dégradations et menaces pesant sur la biodiversité des sols dans l’Union Européenne. C’est un ouvrage pédagogique de référence qui s’adresse aussi bien au grand public qu’aux chercheurs, décideurs politiques et enseignants. Chaque chapitre est rédigé par des spécialistes de renommée internationale.
Le jeu des 7 familles intitulé « La vie cachée des sols » est destiné à un public de 8-12 ans. Grâce à 42 photographies commentées et à un livret pédagogique illustré, ce jeu permettra aux plus jeunes de découvrir en s’amusant la diversité et le fonctionnement de la vie cachée dans les sols mais aussi les scientifiques et les outils ayant permis leur étude.
Pour télécharger gratuitement l’Atlas européen de la biodiversité des sols
<http://www.gessol.fr/atlas>
Pour télécharger le jeu des 7 familles « La vie cachée des sols »
<http://www.gessol.fr/content/
<http://www.developpement-
Thibaut Schepman
On croit souvent cette ressource illimitée. Mais près d’un quart des sols français sont menacés de disparition. Explication.
Sous les pavés et le bitume, la terre est bien mal en point. Dans de nombreux champs, c’est encore pire. Les sols de France sont en danger, et on commence à peine à s’en rendre compte. « On a longtemps considéré les sols comme un simple support de l’agriculture, et on pensait qu’on savait très bien les gérer. Les scientifiques ont commencé à réaliser dans les années 1990 que ce n’était pas le cas, mais il a fallu attendre 2012 pour qu’il y ait une prise de conscience internationale du phénomène » , alerte Dominique Arrouays, président de l’Association française pour l’étude des sols (Afes) et organisateur d’un colloque dans le cadre de la journée mondiale des sols, la semaine passée, le 5 décembre.
Difficile à concevoir, mais le sol qui nous entoure est bien une ressource très limitée. La couche de 30 cm de terre qui recouvre une bonne partie des terres non immergées (et non bétonnées) de la planète est le subtil résultat de la très lente dégradation des roches. On trouve plus d’organismes vivants dans une poignée de ce mélange richissime que d’êtres humains sur la surface de la planète. De ces terres dépend la quasi-totalité de notre alimentation bien sûr, mais aussi notre climat. En effet, les sols du monde contiennent sur à peine 30 cm de hauteur autant de CO2 que toute l’atmosphère terrestre (environ 800 milliards de tonnes).
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<http://www.terraeco.net/
<http://www.ifieldgood.org/ca-
A voir à :
<http://vimeo.com/54012605>