Les grandes compagnies font plus des 2/3 de l’effet de serre Mais le silence des pantoufles le reste ? ?

L’accord de Paris n’est pas encore ratifié que les grandes compagnies fossiles sont déjà en train de l’enterrer sous leurs puits de forage.

Cher.e ami.e, notre avenir s’écrira pour partie à Pau, la semaine prochaine.

Les plus grandes compagnies gazières et pétrolières du monde entier s’y réuniront en effet du 5 au 7 avril prochains.

Leur objectif ?

Repousser les frontières de l’exploitation du gaz et du pétrole toujours plus loin – et, en l’occurence plus profond.

Quatre mois après la COP21, Total, Shell, BP, Exxon et de nombreux autres vont en effet échanger sur les forages en haute mer. Autrement dit du meilleur moyen de détruire les mers et les océans en même temps que le climat.

L’accord de Paris n’est pas encore ratifié que les grandes compagnies fossiles sont déjà en train de l’enterrer sous leurs puits de forage.

Nous devons réagir – c’est pourquoi 350.org s’associe à l’appel à bloquer le sommet de Pau, lancé par Action Non-Violente COP21, Alternatiba, et rejoint par les Amis de la Terre, Attac France, Bizi!, Emmaüs Pau-Lescar, Nation Océan et Surfrider Foundation.

Regardez la video et inscrivez-vous:

Vous voulez rejoindre la mobilisation et les actions ? Inscrivez-vous au “Camp Sirène” ! Vous pouvez également participer à la campagne de financement participatif des actions.

Si vous hésitez encore à venir, voici 4 bonnes raisons d’aller à Pau :

1/ En décembre dernier, 193 États ont décidé d’en finir avec l’ère des combustibles fossiles. 80% au moins des réserves de charbon, de gaz et de pétrole doivent rester inexploitées : voici la conséquence directe de l’engagement pris à Paris de maintenir le réchauffement en-deçà des 2°C (et de tendre vers 1,5°C). Bloquer le sommet de Pau, c’est donc mettre en œuvre l’accord de Paris : la seule ratification, c’est l’action – la nôtre.

2/ Les combustibles fossiles appartiennent au passé. Nous pouvons nous passer de charbon, de gaz et de pétrole pour produire de l’électricité. À Pau, nous nous tournerons donc résolument vers l’avenir : un futur juste et durable.

3/ Le secteur de l’exploitation des combustibles fossiles court à sa perte – et il veut nous entraîner dans sa chute. Les entreprises du charbon, du pétrole et du gaz sont en pleine crise financière. La baisse mondiale de la demande de leurs produits, associée à des transactions financières risquées et une surproduction persistante, a provoqué la chute des prix des combustibles fossiles. Des entreprises de toutes tailles subissent des pertes énormes, ce qui les pousse à annuler des projets, voire, dans certains cas, à la faillite.

4/ Certains records ne devraient jamais être battus. La planète se réchauffe plus vite que prévu. Le mois de février 2016 a été de très loin le plus chaud de l’histoire. La communauté scientifique n’attendait pas une telle hausse de température avant des décennies. Certaines régions de l’Arctique ont enregistré des températures dépassant de 16 degrés Celsius les moyennes saisonnières. L’industrie des combustibles fossiles détruit le climat à une vitesse totalement inattendue.

C’est avant tout pour cette raison que des citoyen.ne.s du monde entier se préparent à une vague d’actions de désobéissance climatique.

Par milliers, nous montrerons au monde entier que le moment est venu de nous libérer des combustibles fossiles (Break Free – Libérons-nous des combustibles fossiles) – en mai partout dans le monde, et dès la semaine prochaine à Pau.

À bientôt, à Pau ou ailleurs, Nicolas et Clémence, pour 350.org France