BREVES sur l’INUTILITE du TGV LYON TURIN

Florilège des propos d’associations d’élus, de cadres de l’état emprunté à la COORDINATION des OPPOSANTS au LYON TURIN (Daniel Ibanez)

http://lyonturin.eu/analyses/docs/Fascicule/Fascicule_oct2016_LT_DI_20161029%20final.pdf
Mettre les marchandises sur le rail, en utilisant les infrastructures existantes, cela permettrait  de supprimer plus de la moitié des camions traversant nos vallées alpines. C’est possible  maintenant et cela prouvera qu’un deuxième tunnel est inutile !

La part de transport de marchandises sur la voie ferrée au Mont-Cenis ne dépassera pas les 10 Mt, soit trois fois le trafic actuel de 3,2 Mt, un volume futur nettement inférieur à la capacité du tunnel existant et qu’il serait plus sage de consacrer toute notre énergie et nos moyens financiers à utiliser dès maintenant ce tunnel

Ce grand chantier est une nouvelle épée de Damoclès pour les générations futures : le coût du projet est sous-estimé, mais il faudra bien payer la note s’il est mené à bien. Or, nos concitoyens ne veulent plus de ce mode de gestion des projets publics qui creuse toujours davantage une dette publique déjà excessive.

Comment expliquer à nos concitoyens qu’on va  mettre 30 milliards d’euros dans le Lyon-Turin pour  une ouverture en 2040-2050 … quand on ne fait  rien pour améliorer les transports quotidiens de nos concitoyens

« Depuis plus de vingt années, les gouvernements successifs n’ont cessé d’affirmer que le projet entre Lyon et Turin serait une avancée importante permettant d’éviter la pollution dans nos vallées.

Je n’ai jamais vu un projet être financé à hauteur de 40% par l’Union européenne

Parmi les derniers exemples, la ligne traversant Vienne : 3% du

montant a été payé par l’UE. Et pour Stuttgart-Ulm: 12 à 14% (les deux ouvrages font partie de la Ligne Grande Vitesse Est Européenne, Paris-Bratislava). C’est complètement fou. Si l’Union européenne payait 40% du tunnel, elle n’aurait quasiment plus les capacités de financer les autres projets.

Or le Lyon-Turin n’est pas le seul projet pharaonique»

« Toutes les études indépendantes ont montré que ce projet pharaonique était une folie économique. Il est facile de le comprendre en pensant au tunnel sous la Manche. Le coût de la ligne Lyon-Turin est plus élevé que celui de la ligne Paris-Londres. Mais le trafic et donc les revenus potentiels sont beaucoup plus faibles (14 fois pour les passagers, 3 fois pour les marchandises). Déjà, les revenus du tunnel sous la Manche ne couvrent pas ses dépenses d’investissement et de fonctionnement, comme le savent trop bien les épargnants et les banques qui l’ont financé.

Les revenus du tunnel alpin ne couvriront même pas 10 % des coûts. Tout cela était déjà évident dans les années 1990, lorsque le projet a été conçu. Cela l’est bien davantage aujourd’hui, du fait d’une triple évolution. »

La Cour des Comptes

Il ne reste en fait pratiquement aucune ville européenne qui soit à la fois d’importance suffisante en termes de population et suffisamment proche pour justifier d’une liaison TGV par rapport à la France

Cette trop faible rentabilité socio-économique est par exemple manifeste pour la liaison Lyon-Turin, que la Cour a critiquée dans son référé du 1er août 2012. »

Si vous avez regardé le Lyon-Turin, on nous dit, il faut faire le Lyon-Turin, c’est indispensable. Il y a 20 ans, il passait 10 millions de tonnes de marchandises par an sous le tunnel actuel du Fréjus en ferroviaire. Aujourd’hui il en passe 3,5.

Et on me dit : ah mais si on fait le Lyon-Turin, ça va relancer le fret ferroviaire français, je suis désolé, je  n’y crois pas, c’est du fétichisme.