Le capitalisme est incompatible avec la survie de la planète

NDLR
Permettez nous un préambule comme un éclairage oblique sur la raison d’être de ce site et de la Cen.

“Le capitalisme est incompatible avec la survie de la planète” ….

Celà fait plus de 12 ans que nous avons opté pour cette incompatibilité

A l’époque ça nous a fâché avec presque tout le monde ou presque.
Depuis, 40% des français se disent fâchés avec icelui.
Remontés contre les partis et leurs socialismes étatiques (le désastre communiste et le libéralisme socialiste), nous avons pris le chemin  de son “dépassement” par le “bas”  ou le “local” et via les alternatives “citoyennes” , c’est à dire du côté “société civile” ou des “habitants” et non du côté état central, partis et mouvements jacobins. Mais l’actualité nous sussure que c’est un chemin à tenir également ?

Remontés contre la démocratie de délégation en fait l’élection de nos maîtres, et sans aucun lien avec les partis politiques, nous nous sommes documentés sur des expériences inspirantes (comme on dit désormais)  de prise en main, en démocratie directe, de la gouvernance du territoire…(Marinaleda avec bémols) ou de la ville (Porto Alegre et son BP)

Mais notre originalité c’était la proposition d’une sorte de “socialisme” (écologique) d’en bas, par le biais de politiques publiques démocratiques (au sens de participation aux décisions) générant de l’économie locale “socialisée” “publique”, “résiliente”dont ont besoin les populations précarisées et même les autres

Remontés contre les multinationales et la finance internationale, assassines de la planète et des sociétés humaines mais aussi quasi inatteignables, nous nous sommes orientés essentiellement vers la possibilité de convertir localement une part de l’économie dans un sens vertueux au plan empreinte et combatif au plan maîtrise de l’outil (de la propriété et du pouvoir) et sortie du salariat d’une partie du peuple local

Comment sortir des énergies carbonées tout en réduisant massivement la puissance des majors, l’empreinte écologique et le consumérisme général ? Nous avons cherché du côté des productions stratégiques locales commandant les moyens d’existence des populations les moins fortunées, élargissant une pratique ancienne d’intervention de la commune sur ses biens communaux, comme les coupes de bois (énergie gratuite) ou étangs à carpes ou prés et champs arables,  accessibles gratuitement à ceux qui les travaillent…et dont la faible puissance incite à la sobriété partagée, à l’entretien durable de la nature, voire sa régénération, car sont  satisfaits en premier lieu les besoins naturels et nécessaires, dont les liens sociaux solidaires et la beauté retrouvée de la nature cultivée comme en permaculture dans un cadre de vie intégrant sa réhabilitation…

Nous inspirant de l’histoire de communautés villageoises tournées vers l’autonomie résiliente, la participation populaire, la bonne gouvernance et la convivialité (cf le Trièves) ou  Jean Zin, et ses coopératives communales, le Chiapas (toutes choses inégales par ailleurs), les écrits de Bookchin (écologie sociale) nous avons milité, cinés débats à l’appui, pour des SCIC ou mieux encore des régies publiques d’énergies renouvelables, inspirées de l’île de Samso au Danemark, ou de Gussing (Autriche) : on ne le savait pas, mais à Montdidier la 1ère régie électrique municipale (publique) de France était déjà lancée…mais pas la gouvernance démocratique…

Remontés contre l’agro business et la grande distribution capitaliste empoisonneuse et destructrice et cherchant à aller plus loin que la tarte à la crême de la relocalisation nous cherchions dans l’utopie du 100% bio, local, social, décarboné,pour les habitants aux modestes revenus, pour les cantines publiques alimentées en direct par des producteurs locaux sur des terres communales préemptées via les SAFER, voire grâce à l’installation d’entreprises communales en régies maraîchères…On ne le savait pas, mais c’était l’option de Mouans Sartoux…qu’on a ajouté au panier des projections précédées (et suivies) de débats

Remontés contre le capitalisme comme système, nous cherchions partout en bas toutes les issues pour  un “dépassement” civilisé alias les autonomies territorialisées économiques (Pratic, projet résilient et autonome de territoire d’initiative citoyenne ), alimentaires (Aupuss, Agriculture et alimentation urbaine et péri urbaine saine et socialisée), côté énergies renouvelables (Petard, Projets d’énergies territorialisées en autonomie, en renouvelables et en démocratie directe), politiques (Ddt : démocratie directe territoriale) et culturelles (CCCC ou communes contre capitales culturelles façon Bernard Lubat, inclues Nep (nouvelles éduc pop) et nouvelles éducations émancipatrices (dans/hors l’école) mais aussi les cultures paysannes et ouvrières du folklore populaire vernaculaire…

Evidemment nous n’avions pas une visée d’autarcisme mais de fédéralisme autant économique que démocratique et culturel (1)

On a alors pu alors compléter nos cinés débats documentaires, chaque avancée formant un élément d’un bouquet susceptible de faire système crédible et réellement alternatif…de faire résilience locale et globale avec les ressources renouvelables locales, c’est à dire protection, résistance et vie vivable tout simplement, la démocratie locale permettant de s’organiser collectivement et solidairement de façon la plus civilisée face aux tempêtes et aux puissants peu disposés à redistribuer une part de ce qu’ils ont accaparée…au lieu de nous joindre au concert de tous ceux qui pensent le changement global (le tout) simplement comme la somme de multiples micro changements, surtout de Colibris individuels…

Alors on a disposé des milliers d’alertes : qu’il faut craindre le cyclone d’un système capitaliste, déchaîné et non régulé menaçant de nouveaux trafalgars financiers l’ensemble de la société humaine déjà fragilisée par l’enrichissement exponentiel des déjà riches et l’affaiblissement continu de l’Etat providence et des mouvements sociaux par la grâce de leur guerre à tout ce qui n’est ni marché ni marchand ni technologie numérique ni propriété privé ni pensée soumise à la rentabilité.

Il faut se préparer localement (et nationalement) aux intempéries causées par le réchauffement non contenu et en plein emballement qui arrivent ici aussi après les dévastations au sud d’où proviennent des dizaines de millions de migrants

Développements d’arguments et de faits convergents censés montrer la responsabilité systémique de l’accumulation du capital, de son mode de production et de consommation désormais généralisé, à base d’énergies fossiles, de chimie, de béton, d’acier, de verre , d’incitations incessante à la consommation, de culture de jouissance illimitée, d’accaparement par les plus riches propriétaires des rentes bancaire, industrielle, immobilière, de déversement de pollutions généralisées avec mention spéciale pour les plus fortunés polluant des milliers de fois plus que les autres, contre les illusions de la croissance verte, du verdissement du capitalisme dont le symbole destructeur (et l’impasse) est bien la voiture électrique

Mais la cause de l’autonomie territoriale a besoin de financements donc aussi de la puissance publique d’état des services et la sécu n’est pas sécable en territoires séparés et tutti quanti  …

Nous convergeons avec les mouvances civiles sur le soin que les dominants ont mis dès le début du 19è siècle à organiser soigneusement l’impuissance politique du peuple par 1-la démocratie de représentation elle même, qui voit l’élection non de délégués du peuple, mais de maîtres  rendant des arbitrages favorables aux riches sponsors qui les ont fait élire 2-l’Europe supra nationale et libérale 3-les médias milliardaires 4-le lobbyisme

Nous rejoignons donc les mouvement du pouvoir citoyen depuis le bas mais comme il semble loin le fédéralisme qui ferait remonter d’en bas les décisions du haut !

Au plan national pourtant la donne semble changer  mais là c’est une autre histoire, à suivre ou à précéder !!!!!

AD

(1)L autarcie est d’autant plus absurde que 90 % de l’approvisionnement des villes en alimentation comme en objets utiles ou indispensables provient de milliers de km les industries nationales et locales vidées par la mondialisation, les périphéries vertes ayant été désintégrées par la spéculation immobilière, par l’étalement des zônes pavillonnaires ou commerciales, par l’agriculture industrielle pesticidaire, par les autoroutes…bref croissance, consumérisme et extrême pollution sont inhérents au mode de production capitaliste….mais aussi l’inconscience assez générale qu’il a réussi à produire par la culture de divertissement et d’individualisme narcissique, et que l’école d’état n’a pas enrayée vu que sa finalité n’a jamais été l’émancipation du peuple par le peuple..

Le capitalisme est incompatible avec la survie de la planète
Lundi, 28 Août, 2017 L’Humanite.fr

Alors que les études se succèdent pour démontrer la gravité et l’étendue des atteintes à l’environnement, peut-on faire confiance au capitalisme pour réparer ce qu’il a produit ? Non, répondent des scientifiques, militants environnementaux et eurodéputés réunis à Bruxelles par la Gauche Unitaire Européenne (1). Ils proposent d’autres alternatives.
Les mauvaises nouvelles sur le réchauffement climatique et la dégradation de l’environnement s’accumulent à un rythme alarmant depuis le début de l’été sous forme d’une avalanche d’études scientifiques qui aboutissent toutes au même diagnostic : si des mesures drastiques ne sont pas prises très vite à l’échelle mondiale, une partie de la planète risque de devenir invivable dans un délai assez bref. Certaines études concluent même qu’il est déjà trop tard pour redresser la barre.

Florilège non exhaustif de ces chroniques estivales d’une catastrophe planétaire annoncée :

– Dans la revue Nature, le climatologue français Jean Jouzel et un groupe de scientifiques, prévoient que si d’ici 3 ans les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas stabilisées, la planète passera dans un autre type climat aux conséquences « catastrophiques » : recrudescence des décès dus à la chaleur ( certaines régions de France connaitraient des températures supérieures à 50° ), des incendies, accroissement des réfugiés climatiques venant de régions particulièrement touchées comme la Corne de l’Afrique, le Moyen-Orient, le Pakistan ou l’Iran ( on compte déjà actuellement 65 millions de réfugiés climatiques sur la planète ), baisse des rendements agricoles, etc…

– Un rapport établi par plus de 500 scientifiques dans plus de 60 pays, (2) montre que 2016 aura été l’année de tous les records en matière de températures, d’émissions de gaz à effet de serre, de montée des océans et de terres soumises à la sécheresse.

– Selon le climatologue américain Michael Oppenheimer, avec le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris, les chances de réussir à le mettre en œuvre ne dépassent pas 10% ( d’autres chercheurs parlent de 5% de chances.)

– Selon une étude réalisées par les chercheurs du Massachusets Institut of Technology ( MIT ) et de l’Université Loyola Marymount, la chaleur risque de rendre l’Asie du Sud-Est invivable d’ici 2100.

– Une évaluation scientifique effectuée en avril dernier par l’Unesco conclut que si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites très rapidement, les 24 sites coralliens classés au patrimoine mondial  auront disparu d’ici à 2100. C’est déjà le cas pour 20% d’entre eux.

– Début juillet, une étude menée par des chercheurs américains et mexicains (3) montre que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur terre, à un rythme inégalé depuis la disparition des dinosaures il y a plus de 60 millions d’années. Les chercheurs parlent de « sixième extinction de masse des animaux » et analysent les conséquences « catastrophiques » de cette « défaunation » aussi bien sur les écosystèmes que sur l’économie et la société en général.

– Selon article de la revue Science Advances, la fonte des glaces du Groenland, région qui se réchauffe deux fois plus vite que le reste de la planète, va s’accélérer dans les prochaines années. Selon l’un des auteurs de cette étude, Bernd Kulessa ( Collège des sciences de l’université britannique de Swansea ), si les glaces devaient disparaître complètement, le niveau des océans monterait de 7 mètres.
Comme pour le confirmer, il y a quelques jours, un méthanier de 300 mètres battant pavillon du groupe Total, franchit le passage du Nord-Est habituellement obstrué par la banquise, sans l’aide d’un brise-glace. Ce rêve de relier l’Atlantique au Pacifique par le Détroit de Bering que caressaient depuis longtemps les pétroliers, mais aussi des états comme la Russie, est désormais une réalité.

– Pour couronner le tout, un institut de recherche international  travaillant sur les données fournies par l’ONU (4), nous apprend que depuis la fin du mois de juillet, la planète vit « à crédit », c’est-à-dire que l’humanité a consommé en 7 mois, toutes les ressources que la terre peut produire en une année. Circonstance aggravante : cette date fatidique arrive désormais de plus en plus tôt.
En prime, toujours au chapitre de la consommation, une autre étude nous indique que si tous les habitants du monde voulaient vivre comme un Français, il faudrait trois planètes terre pour assurer leurs besoins.

Le capitalisme responsable
Si toutes ces études se recoupent et se complètent sur les constats, elles s’accordent également sur leurs causes : c’est bien le développement explosif de la production et l’exploitation sans limite des ressources de la planète depuis le début de « l’ère industrielle », qui est la cause de la catastrophe en cours. Le fait que la situation se soit dégradée à très grande vitesse au cours des dernières décennies en est une preuve supplémentaire. Cette accélération est liée directement au développement du capitalisme dans les pays émergents, et plus généralement à l’extension hégémonique de ce mode de production à l’ensemble de la planète. Rappelons que la Chine, premier pays émergent, est aussi le premier pays émetteur de gaz à effet de serre, juste devant les Etats-Unis, première puissance capitaliste mondiale. « La logique de la croissance va vers l’autodestruction du système, voilà ce qui se passe quand on confie la gestion des ressources de l’humanité à des privés », juge le député européen espagnol Xabier Benito ( GUE-GVN .)
C’est également l’avis de Daniel Tanuro qui rappelle que le but du système capitaliste étant de produire de la survaleur, il n’y a pas d’autre solution que de remplacer le travail vivant par du travail mort pour lutter contre la baisse du taux de profit, donc « d’accroître de plus en plus vite la masse des marchandises, ce qui amène à consommer de plus en plus de ressources et d’énergie. » Et l’écosocialiste le répète : « la croissance capitaliste est la cause de la crise écologique, dont le chômage massif permanent est l’autre aspect.» C’est pourquoi, pour Daniel Tanuro, il est indispensable de  lier les combats sociaux et environnementaux.
Pas d’illusion non plus à se faire du côté du « capitalisme vert » promu notamment par l’Union européenne au niveau international. Pour Daniel Tanuro qui y a consacré un livre, « capitalisme vert est un oxymore. » Ce que l’on constate aujourd’hui dans les destructions qu’il opère partout sur la planète, c’est bien au contraire sa violence, dit Eleonera Forenza, qui explique par exemple comment le sud de l’Italie est ainsi devenu la décharge du Nord.

Quelles alternatives ?
Une fois reconnu que la voie préconisant la « modernisation » du capitalisme, son « verdissement », est une impasse ( de même que la promotion des valeurs « post-matérialistes » ou « post-classes » qui l’accompagnent ), il faut poser clairement, analyse l’historienne Stefania Barca, que « le capitalisme est le problème, » et pensez la politique a partir de cet axiome, dans des termes nouveaux par rapport à ceux du XXème siècle. « Où est-ce qu’on peut bloquer le capitalisme ? » devient une question politique centrale, explique Dorothée Haussermann, de Ende Gelände, un vaste collectif d’organisations environnementales et de groupes politiques qui concentre ses actions sur le blocage des mines de lignite et de charbon en Allemagne. « Le charbon fait partie du problème du réchauffement climatique, on doit en empêcher la production. Il faut commencer quelque part, c’est à nous de prendre les choses en mains, » explique Dorothée Haussermann.

En matière de changement climatique, ce n’est pas l’information qui nous manque, fait remarquer Rikard Warlenhus ( Left Party, Suède ), mais on a l’impression que changer les choses est au delà de nos possibilités. C’est, pour les raisons que l’on vient de voir, parce qu’au fond, remarque l’eurodéputé Ernest Cornelia ( GUE / Die Linke ), « imaginer la fin du capitalisme est impossible. » Pour lui, la question devient donc : « comment passer du stade actuel à l’étape suivante ? » Cette question est d’autant plus centrale que, comme l’explique Rikard Warlenhus, « les dossiers climatiques ont tendance à nous diviser. » Par exemple, explique Dorothée Häussermann, « le mouvement environnemental peut être conçu comme une menace à l’emploi.» C’est la raison pour laquelle une partie du mouvement syndical est converti au « capitalisme vert », bien qu’il soit évident que le chômage continue à augmenter, ou que de nombreux syndicats soutiennent les énergies fossiles. « Une difficulté à mettre sur le compte de 3 décennies de déclin du mouvement ouvrier », analyse l’historienne Stefana Barca, dont il faut être conscient qu’elle provoque des divisions. C’est pourquoi, ajoute-t-elle, il faut concevoir le combat pour l’environnement comme « une forme de lutte des classes au niveau planétaire entre forces du travail et capital. »

Constatant la vitalité des combats pour l’environnement menés partout dans le monde sous des formes et par des acteurs très différents, les intervenants insistent tous sur la nécessité de promouvoir des articulations entre tous ces mouvements et des acteurs institutionnels quand ils existent ( des villes, des régions, par exemple ), ou des syndicats, des partis, et ce, au niveau mondial. L’objectif est de se situer « à la même échelle d’action que notre adversaire », explique Rikard Warlenhus « parce que le capital dépasse la structure de l’Etat national. »

Le rôle crucial des femmes
De nombreux analystes soulignent également comme un point central, le rôle des femmes dans le combat écologique et social. Il ne s’agit pas de dire qu’il est bien que les femmes y participent à égalité avec les hommes ( l’égalité homme-femme est un leitmotiv  consensuel de nos sociétés, en général jamais respecté ), mais bien de repérer l’apport spécifique, déterminant et innovateur des femmes, en tant que femmes, dans les nouvelles formes de combat. La députée italienne Eleonora Forenza ( GUE-GVN ) voit dans les mobilisations qui ont suivi la catastrophe de Seveso en juillet 1976, l’événement fondateur de cet éco-féminisme. « Ce sont les femmes qui ont joué un rôle essentiel en exigeant que soient menées des études médicales, car les femmes enceintes risquaient de donner naissance à des enfants malformés. Ce sont également elles qui ont lancé les premiers appels pour l’IVG en Italie. » ( L’IVG a été légalisé en 1978, mais il est toujours très difficile de la faire appliquer, ndlr.) Cet apport des femmes au combat écologique est également majeur pour Daniel Tanuro qui explique que « la place que le patriarcat donne aux femmes, leur procure une conscience particulière. » Il rappelle que 90% de la production vivrière dans les pays du Sud est assurée par des femmes, faisant d’elles le fer de lance de tous les combats actuels liés à l’agriculture, à la propriété de la terre, aux pollutions ou au climat.

(1) Colloque au Parlement européen, 27 mars 2017, Bruxelles publiées dans les Proceedings of the Natural Academy of Science ( PNAS )
(3) publié en juillet par l’Agence américaine océanique et atmosphérique ( NOAA ) et L’American Meteorological Society ( AMS ),
(4) Le Global Foodprint Network, Oakland ( Californie )
(5) Daniel Tanuro, « L’impossible capitalisme vert », La Découverte.
Jean-Jacques Régibier