Ca craint : nucléaire, climat, pesticides, finance…mais on peut (s’) en sortir

COP 23

Sans les USA second pollueur mondial…Et sans que les pays deux ans après la COP de Paris ne tiennent leurs engagements (non contraignants).

Du coup, l’ONU vient de calculer et elle dit ceci : même s’ils respectaient leurs engagement (rappel : quasi impossible sans les USA 2è pollueur mondial) celà ne couvrirait qu’un tiers (1/3) des réductions de C02 pour ne pas dépasser les 2 d° !!!!

Oublié le marteau de Fabius COP 21 vendant l’illusion du + 1,5  (juré, pas plus !)

“Si les pays n’en font pas plus, et même beaucoup plus”, alors on va cuire  écrit le Canard, “la température montera au delà de 3° ” (et sur la France les pics de chaleur  de juin/septembre à 50/55 d°, cf National géographic)

A voir comment les pays d’Europe refusent dans leur masse d’interdire le glyphosate après des années de recherches sur sa toxicité avérée  (OMS cancérogène probable), ça CRAINT !!!

On ne les voit guère supprimer 6 673 centrales au charbon (!!!! ) que nos banques financent…

Il faut en finir avec le système la mondialisation, le pétrole, les bagnoles, et isoler les bâtiments, et sortir du nucléaire…

NUCLEAIRE on repousse à 2030 ou 35 ça craint

Justement Hulot l’hélicologiste Tartuffe mais populaire car il a toujours l’air sympa vient de justifier à la place de Macron et Philippe que la France ne va pas tenir l’engagement de la loi transition votée en 2015 de produire 50% d’électricité non nucléaire…..prétextant qu’il faudrait rouvrir les centrale thermiques pour ce faire !!!

Exit les promesses la mobilisation anti gaspi l’isolation les changements de chauffage dans les HLM, les ENR (*)…etc

Bonjour la probabilité accrue avec les vieilles centrales de 40 ans ou plus de craquer et de dévaster des territoires densément peuplés de notre France si belle (encore)  apportant le malheur sur un quart du territoire et de la population …

Et concentrant les ressources accroissant les impuissances à éponger les autres catastrophes (crashs alimentaire, financier, sècheresses, inondations, incendies et même cette inversion du Gulf stream qui apporterait sur la facade atlantique des températures hivernales jamais vues du même ordre que Montréal soit moins 20 l’hiver, adieu choux fleurs et cochons bretons !!!)

Nos propositions : une grande bifurcation du mode de production/consommation capitaliste et de la “civilisation occidentale”
Elle implique une guerre des idées et une mobilisation massive comme pour la guerre nationalement/mondialement (cf cette livraison depuis l’arrêt des centrales à charbon au recouvrement de notre souveraineté nationale dont une imposition à 14 tranches et récupération des ressources expatriées par les puissants au besoin avec l’aide de milliers d’inspecteurs etc etc …) et localement une sortie des PPP avec les multinationales de l’eau de l’énergie du BTP du commerce de la finance…

A bien y regarder de près (cf extraits de cette livraison) le local est aussi l’échelle pour mobiliser et se mettre aux solidarités et abris collectifs au plus vite, vu que la course de vitesse est engagée et qu’en regard la résistance offensive avec alternatives  est organisée..On ne sous estime en rien que les moyens nationaux conjugués sont indispensables pour éteindre par exemple, un incendie local avec ses Canadairs, ses banques, ses réseaux …On voudrait attirer l’attention sur le fait que sans mobilisation locale il n’y aura pas d’efficience des mesures nationales. Ainsi moins de Canadairs si des ceintures vertes, des terrasses cultivées, des zones et prairies humides restaurées par milliers, des jardins collectifs, de la forêt durable le tout  résilient car revu et corrigé par des choix politiques locaux (ZAP, PLU, …etc) pour revenir au naturel avec des filières durables plutôt que rentables, qui résistent à la chaleur  qui réhabilitent la vie naturelle et donc la ressource pour ne pas trop subir les tempêtes qui s’enviennent…

Si on quitte la propriété privée des firmes et le pouvoir politique institutionnel local lui aussi contrôlé par les firmes ou bien directement ou bien par l’entremise des croyants de la croissance (spontanément au service de la marchandisation), alors on entre dans les biens communs (biens publics plus démocratie directe) de l’eau, de l’énergie, de la nature retrouvée, restaurée, de l’alimentation, des savoirs, de la culture, …

Ne peut-on ainsi commencer à sortir du capitalisme au moins partiellement mais aussi par en bas Et au lieu de la production de masse aller à la production par les masses des biens les plus nécessaires et naturels pour faire face aux périls généraux/locaux.
La mobilisation a pour autre nom la “démocratie directe du territoire” avec ses dizaines de commissions, son intelligence collective, ses débats et conflits, dans le schéma de la prise en main (dans la conflictualité non évacuée) du territoire par ses habitants en appui sur les ressources publiques et naturelles encore existantes

On a là une stratégie qui pourrait gagner les populations et les rassembler très largement se procurer de la ressource financière non bancaire (cf Montdidier)

Sans doute la situation gravissime qui s’en vient mérite qu’on entre en mobilisation fraternelle des énergies du  peuple, qu’on se mette en mouvement socio-divers, sans trop se disperser en groupes affinitaires en partis ou multiples coopératives  s’ils sont coupés de tout projet de conquête du pouvoir politique local et donc coupés de la maîtrise des  moyens existant qui font une bonne assise pour se sauver tous ensemble

AD

 

(*)
Pour nous ici, voir livraisons sur ce site, non pas géantes mais décroissantes mais en régies municipales et SCIC avec les énergies citoyennes et sous contrôle de la démocratie directe territoriale…pour une vie vivable ou résiliente en contexte gravissime d’effondrements.