Une RENCONTRE-DÉTENTE DE RENTRÉE “PHILOSOPHIE”

À l’invitation de la nouvelle éducation populaire “CEN” :
* SAMEDI 31  AOÛT – DIMANCHE  1er  SEPTEMBRE —- MAIRIE  DE  CORNAS *

On a envoyé sur coop-cen (adhérents/tes) sur échanges (liste totalement ouverte) et sur le site (la-cen.org) jusqu’à 900 visites/jour que la RENCONTRE en camping serait :

“sans ordre du jour -sans “formations” -en libre choix – entre égaux et non pas égos – auto-régulée dans un apprentissage continu de la démocratie de parole et de pensée”

De la pure démocratie culturelle non directive ?

Le peu d’engouement rencontré par cette offre est sans doute dû à la morosité de rentrée mais aussi à l’offre peu stimulante en elle même … Si on n’envoie pas d’offre, c’est l’auberge espagnole. Et en ces temps de sinistrose et de rentrée récessive,  elle ne fait pas trop recette.

“On ne fait pas des kilomètres pour se détendre après s’être détendu” (Geneviève)

Donc, cette Rencontre aura lieu, si vous en décidez, ce samedi matin 31 août, avec à 9h30 accueil thé café biscuits et à 10h la fixation d’un cadre commun et de thèmes de réflexion.Et se poursuivra dimanche 1er septembre.

Et, ce, dans le mini parc de la Mairie de Cornas avec toutes les commodités (on espère aussi la wifi) dont une belle salle en cas de pluie où les groupes peuvent s’isoler un tantinet. Elle prendra fin dimanche à l’heure convenu.

Frais minimes : Logement chez les amis Cen du grand valentinois (Cornas, St Péray, Valence, Bourg les Valence).

Il est toujours possible si ça chauffe trop d’aller marcher quelques heures jusque sur le plateau ardéchois voisin et cueillir mousserons et autres fruits de début d’automne (on n’a pas le temps pour les confitures de mûres de buisson que proposait quelqu’une).
Il y a aussi la Maison de la Cen et son luxuriant jardin pour certain moment … de détente si besoin est, et imprimante, et wifi.

Le cadre proposé (on dit bien proposé ) et négocié dès 10h est là (****)
À  samedi !!!

Du coup, on vous propose quelques offres juste pour donner des matériaux à détricoter et retricoter avec vos apports de paroles libres, de textes, lectures et écritures.

Le peu d’engouement rencontré par cette offre est sans doute dû à la morosité de rentrée mais aussi à l’offre peu stimulante en elle même … Si on n’envoie pas d’offre, c’est l’auberge espagnole. Et en ces temps de sinistrose et de rentrée récessive,  elle ne fait pas trop recette.

“On ne fait pas des kilomètres pour se détendre après s’être détendu” (Geneviève)

Du coup, on vous propose quelques offres juste pour donner des matériaux à détricoter et retricoter avec vos apports de paroles libres, de textes, lectures et écritures.

La démocratie en début juillet nous a bridé sur ce coup dans notre expression de propositions intempestivement marquées par le volontarisme, voir l’habitus enseignementesque.

D’un côté, on a été fort heureusement censuré pour avoir écrit “des formations”. En effet, on ne vient pas à la NEP pour se faire inculquer, à la façon universitaire, vu qu’on a déjà subi la culture administrée (Rappel cette culture administrée a été sans grand succès côté pensée critique et subversive…et côté diplômes pour les classes populaires reléguées plus qu’avant au bas des échelles de qualification (France dernier pays membres de l’OCDE sur le critère de l’égalité des chances, c-a-d le pays riche le plus inégalitaire de tous (*)

De l’autre, une certaine directivité ou cadre de propositions avec non directivité côté contenus (non administrés) pourraient nous faire échapper à la non directivité totale où toutes les vaches sont grises…

A l’opposé de la démocratisation imposée sans interaction, ni co constructions, la démocratie culturelle ne fonctionne pas sans interactions fortes voire sans mises (directives) en situations co-constructives (où s’exerce liberté de chacun/e et la non directivité des “encadrants/tes)”.

C’est bien à plusieurs en débattant sur des documents des faits, des faires, des expérimentations ou des paroles en l’air, ou en écrivant (**) de courts paragraphes pour le site, la liste d’échanges, ou le prochain flyer, ou tract local, ou…qu’on apprend à penser seul,  en tout cas à ne pas se faire avoir, à notre insu bien sûr, par la pensée du système….

A la base un postulat : tous les êtres humains (Hommes) sont philosophes c-a-d porteurs d’une capacité de réflexion sur leur rapport au monde, capables de penser par eux-mêmes, de se fabriquer une conception du monde, certes faite d’éléments contradictoires, d’idées dominantes et d’idées “libres” mais une conception englobant de véritables savoirs, négociables dans l’action et avec des intellectuels traditionnels, payés pour enseigner ou philosopher…

Pris par de somptueuses vacances dans des cadres idylliques à quelques dizaines de km de chez nous, on a omis de vous envoyer ceci (suivre envois prochains svp) pour tenter de sauver cette RENCONTRE de la désaffection totale…

Mais elle pourra se refaire vu qu’elle ne manque pas de motifs (***)

Pour moi, le principal motif, serait de tirer au clair et d’expliciter les présupposés philosophiques inhérents aux choix d’orientations et d’actions prioritaires opérés d’AG en AG,  de mensuelle en mensuelle, d’actions en actions par la Cen active… et ainsi de mieux situer l’originale Cen dans le concert des écologistes, des mouvements sociaux, des mouvements spirituels, des mouvements politiques de gauche, des associations de défense de l’environnement, de promotion de la démocratie maintenant, du RUIE, des Indignés, de la Décroissance, des Colibris, des Droits de l’Hommisme, des carrefours laïcs, des anti-industrialisme, de la sobriété heureuse, des scénarios Négawat, des consommations directes locale lentes équitables….

Nous attendons le texte promis par Bertrand Méheust, sociologue, anthropologue et philosophe, membre de la Cen… à ce sujet, on le tirera sur papier pour que tout le monde l’ait. D’autres seront sur les tables, dont ceux que nous amènerons tous/tes.

On peut lire sur le site de la Cen : “spécificités de la Cen” (texte à trois) et aussi (en attaché) “Dépasser le système ? Oui, mais comment ?

S’il vous plaît, quelle philosophie est implicitement à l’œuvre rien que dans ces deux textes ?

Laquelle et quels choix sous-jacents sont dans le dernier flyer 4 pages (en attaché, ou sur le site de la Cen) : écologiques (écologie sociale mais encore ?), sociaux (réduction des inégalités sociales, mais au-delà), politiques (DDT ok mais sur quelle philosophie politique), économiques, (reconquête des autonomies énergétique “Pétard”, alimentaire “Aupuss”, culturelle (CCCC ou la création par tous/tes ????) dans un Pratic (projet de territoire…) c’est à dire quelle anthropologie du projet ???), mais sous quelle conception de l’espèce humaine, de l'”Homme”, de l’individualité humaine et de ses rapports sociaux ? et quelle éthique quand on emploie le terme d'”émancipation” ?

Plus précisément par exemple pour l’émancipation :

– partons-nous de l’individu actif qui se change lui même puis qui participe à des actions, donc un changement par addition d’individus émancipés et d’actions singulières (des parties au tout) ou du tout, du collectif (classes, groupements d’habitants, collectifs de lutte et d’alternatives ) où par conscientisation s’émancipent peu à peu les individus renforçant en retour la puissance d’action du Collectif (le tout est dans les parties et les parties bougent le tout s’il est démocratique, c-a-d une société d’écoute de démocratie de parole et de coopérations ? Voir plus loin l’éloge du Collectif).

– l’Homme (hommes/femmes) déterminé par sa nature naturelle et consentant à s’y soumettre ? Ou l’Homme égoïste produit et victime du système social ? Ou l’Homme déterminé/libre se libérant des déterminismes en les connaissant et s’humanisant, se construisant ses savoirs et sa lucidité et ses engagements, se produisant donc lui même par l’action collective (socio-constructivisme , humanisme historicisant).

– Le mal est-il inhérent à la soif de jouissance et d’immodération “interne” ou “inhérente” à l’être humain, à la nature humaine en général, ou un état socio psychologique, alias une production sociale organisée ? (cf le dernier n° de la décroissance “La fabrique de l’Homme cochon”). Dès lors la question devient pratique : on en sort ? ou on est condamné ?

– Est-ce la consommation en aval de la production qui est la clé de la résistance et du dépassement, via l'”Homme” consommateur s’efforçant à la sobriété, ou est-ce la production qui fait la consommation : l'”Homme” producteur peut maîtriser en amont le système ? l’Homme consommateur peut-il dès lors qu’infléchir alors le mode de production ?…

– Dépasser les systèmes ? Ou les réguler ?

– Est-ce que la philosophie a pour fonction :

– de réconcilier l’Homme avec lui-même: philosophie de la méditation ? recherche de la sagesse … ou même conversion individuelle pour porter les choses qui font avancer l’humain individuellement comme le colibri porte sa goutte sur l’incendie …

– de réconcilier l’Homme avec la Nature, en lui : modération des instincts esprit de coopération avec les autres, et hors de lui : méditation du vivant, des système écologiques en équilibre ou tout est en coopération avec très peu de dissipation d’énergie, dans le but de réintégrer la société humaines dans les grands équilibres naturels et d’éviter le crash.

– de faire réfléchir aux turpitudes humaines et au monde tel qu’il va (mal) : seulement interpréter le monde, basta cosi.

– d’initier à la rencontre avec le Divin (en soi immanent,) et dans l’Univers (transcendant) afin que cette rencontre alimente une vie spirituelle elle même source d’énergie personnelle pour porter en soi le bien et protéger la vie autour de soi -d’être une simple méthodologie de pensée réfléchie sur l’action, guidée par les sciences humaines qui instruisent sur les déterminismes cachés (inconscient individuel, inconscient social) et aident à chercher des chemins de conscientisation ou la prise de conscience commence à libèrer.

Interpréter/changer le monde, méditer la nature/méditer la société, penser l’Homme /penser l’action, /penser le divin/penser l’histoire, philosopher l’interaction Homme-nature /ou sur la praxis ?

Etc, etc, etc…

Donc, cette Rencontre aura lieu, si vous en décidez, ce samedi matin 31 août, avec à 9h30 accueil thé, café, biscuits et à 10h la fixation d’un cadre commun et de thèmes de réflexion.

Et ce, dans le mini parc de la Mairie de Cornas avec toutes les commodités (on espère aussi la wifi) dont une belle salle en cas de pluie où les groupes peuvent s’isoler un tantinet. Elle prendra fin dimanche à l’heure convenue. Il est toujours possible si ça chauffe trop d’aller marcher quelques heures jusque sur le plateau ardéchois voisin et cueillir mousserons et autres fruits de début d’automne (on n’a pas le temps pour les confitures de mûres de buisson que proposait quelqu’une). Il y a aussi la Maison de la Cen et son luxuriant jardin pour certain moment … de détente si besoin est, et imprimante, et wifi.

Le cadre proposé (on dit bien proposé ) et négocié dès 10h est là (****)

A samedi !!!

André (après quelques échanges)

(*)Trop brève critique qui ne suffit pas à démonter la démocratisation via l’état inculcateur de soumission globale au système même si à la marge s’infiltreront des chantres des éducations nouvelles populaires modernes.

La démocratie culturelle reste à inventer et pratiquer à la Cen comme moyen de perfectionner autodidaxie ou plutôt à l’auto sociodidaxie ou encore la construction de l’autonomie de pensée. Elle ne va pas sans écrivains ou artistes en résidence ni mise en situations et en interaction dans des groupes avant que “CA” crée et que ça pense tout seul … Mais on ne pense jamais tout seul sans lectures multiples ni surtout sans écrire.

(**) Et c’est bien là, dans ce fameux chemin des moyens qui ressemble le plus possible aux buts, que doit être engagée la bataille interne à la Cen pour que TOUS/TES les adhérents/tes ÉCRIVENT. Car c’est bien là, avec l’action résistante et/ou alternative, le chemin de la construction de l’autonomie de pensée… C’est bien là qu’on peut développer notre capacité intellectuelle de résistance aux susurrations insidieuses et séduisantes du système qui a besoin qu’on se laisse aller à tous  les bonheurs faciles … dans ce jeu caché des interdits et des renoncements de penser, inhérent au système qui a surtout besoin que “ÇA ne pense pas” mais que “ÇA soit disponible” à la publicité et aux envies illimitées de “Vivre comme des porcs”… (philosophe F. Chatelet qui s’est suicidé jeune encore). Par tous nos pores et par tous les supports (dont numériques) il nous suggère de lâcher prise quant à notre criticité permanente et quant à notre vigilance intellectuelle, bref il nous invite à abandonner , à lâcher prise…

Or cette “pleine conscience” qui habite les plus lucides fait à la fois une part de leur joie de vivre : joie de comprendre, joie de ne pas se faire avoir … mais aussi l’agacement de leurs proches qui souhaitent la chaise longue et la sieste des consciences … y compris quant l’addition présente manifestement une erreur…(cf Berthold Brecht, poème “Apprends … tu dois prendre la tête”)

(***) AUTRES MOTIFS de cette RENCONTRE

Le souci du collectif et de l’unité dans les luttes et les alternatives préfigurent un projet de société véritablement démocratique (démocratie économique, sociale, politique, culturelle)

C’est la conscience de la force du Collectif, de sa plus grande capacité de résilience en contexte de graves effondrements économiques et écologiques qui peut faire pièce à la philosophie libérale de l’individu self made man, joueur et jouisseur sans limite, petite entreprise à lui tout seul, capable même en contexte difficile de tirer son épingle du jeu à force d’intelligents calculs stratégiques, stratège égoïste certes dans cette lutte pour la vie à quoi se résume de nos jours la société humaine, mais pas sans compassions humanitaires pour ses semblables, à qui il ne reproche que de n’avoir pas su saisir leur chance sous la forme d’opportunités profitables !

Des millions de révolutions silencieuses sont en marche.

Les luttes s’exacerbent entre dépossédés en recherche d’une autre vie et possédants.

Ces derniers cherchent par tous les moyens à continuer d’extraire de la rente à leur seul profit et donc à contrôler aussi bien les états que les ressources en voie d’épuisement.

Rassemblons-nous autour de la recherche de solutions collectives et résilientes et, d’abord, au local dans les territoires et les cités : c’est sans doute le moyen de s’en sortir ensemble dans un renouveau des modes de vie mais sans barbarie… (cf texte “Dépassons le système : Oui mais comment ?”).

Pour ce faire, échangeons nos conceptions du monde et de la sauvegarde de la vie nos philosophies politiques et humaines et éthiques à partir de nos expériences sans à priori ni esprit de secte.

Cherchons ensemble ce qui rassemble pour un commun dépassement des périls et du système “car plus ils se rapprochent,  mieux naît aussi entre nous ce qui nous sauve” (méthodologie philosophique : de la dialectique des contraires ou de la méthode des paradoxes pour penser).

(****) Proposition “martyr” des modalités de nos discussions (au sens de brouillon destiné à être dépassé !).

Elle est inspirée par cette idée des nouvelles éducations que plus le cadre arrêté en commun est structuré, plus la liberté de chacun en est démultipliée, à l’opposé de toutes ces AG ou Collectifs informels et sans régulations claires propices à toutes les dominations …

Une possibilité donc de : – affichage sur place des propositions de tous/tes et chacun/e (thématiques ou sujets, et modalités de réflexion en commun apportés par chacun/e) – une Agora (AG à durée limitée) avec animat/eur/trice ferme pour choisir ensemble les modalités (le cadre).

Qui peut être de : – constitution d’ateliers thématiques – discussion en groupes sans disputes via quelques règles partagées (animateur de parole, secrétaire, gardien/ne du temps) – possible production d’un résumé ou synthèse … pour les autres – possible mise en commun (socialisation) sous forme d’un mini-panel : les secrétaires ou “délégués” entrent en débat en cercle ou sur une scène. Les participants/es en grand cercle ou dans la salle suivent en silence une heure, ayant cependant le droit de remplacer pour un moment un/e secrétaire jugé/e défaillant/e – ainsi enrichis des réflexions du grand groupe, les débats peuvent continuer : – soit sur les mêmes thèmes dans les mêmes ateliers (approfondissements) – soit en se saisissant de nouveaux sujets ou problèmes apparus en ateliers nouveaux – une librairie ouverte à disposition constituée de copies papier de courts extraits ou articles pourrait nourrir aussi nos échanges.

(*****) Autre brouillon pour aborder cette RENCONTRE (vite fait sur le gaz !!!).

Quelles philosophies notamment politiques, écologiques, sociales à la Cen ?

– philosophie politique-écologique des catastrophes accoucheuses qui réveillent les humains et les conduisent à repenser leur société, s’il le faut ou si c’est inévitable/fatal au prix de dizaines de millions de morts et des souffrances en masse … Dominique Bourg (dernier n° de la Décroissance) et d’autres décroissants pensent que le chaos puis la barbarie sont inévitables … Une purge avant d’accoucher d’une civilisation nouvelle ?

Exemple : le fascisme 33-45 en Europe, qu’on n’a pas trop voulu voir venir (cf “La Nostalgie de l’occupation” de Bertrand Méheust : cf. ces lâches soulagements après Munich, cf. ces faiblesses des démocraties devant l’écrasement de la jeune République espagnole par Franco, Hitler, Mussolini, mais aveuglements entretenus par l’alliance des industriels français et allemands (Plutôt Hitler que le front populaire) … Un fascisme qu’on pouvait éviter, voire écraser dans l’œuf (cf Rétrospectives Arte 33-39), mais qui a produit 54 millions de morts et beaucoup plus d’ handicapés et de souffrances indicibles. Mais au total la victoire des Alliés a permis l’accouchement d’un monde nouveau.

En France, le Contrat social issu du programme de la Résistance (que reprennent des mouvements actuels dont les Réseaux Citoyens Résistants Cf. “La Force du Collectif” de Charles Piaget), le communisme “réel” (sic) d’Europe de l’Est, la paix mondiale par l’équilibre de la terreur, qui en mobilisant les meilleurs cerveaux a largement laissé mourir de faim des dizaines de millions de pauvres chaque année soit 2 milliards de morts grâce à cette paix armée, le nucléaire militaire et civil, ce diable sorti de sa boîte et qui n’y rentrera que dans un milliard d’années, et bien sûr le Progrès, l’énorme croissance (avec ses promotions sociales pour des pans entiers d’habitants d’ici, mais à quel prix : la misère au Sud chassant la pauvreté, l’agonie de la planète saccagée par le Capital globalisé (aidé en cela par l’industrialisme communiste stalinien et sa folle course aux armes nucléaires). Et aujourd’hui la grande paupérisation par la baisse de la rentabilité, les ponctions des banques via dettes publiques et privées, la marchéisation généralisée, la domination d’une culture mainstream qui nous fait “Vivre comme des porcs” (B. Chatelet) … et ce, jusqu’à la prochaine conjonction de tous les effondrements économiques et écologiques ???? L’Apocalypse qui verra enfin la résurrection d’une société humaine nouvelle?

– philosophie naturalistes et spiritualiste : Gaïa notre belle planète bleue, être suprême vivant et intelligent (doué de conscience comme nous, ) comme un humain (mieux !) s’autorégulant en vue de maintenir la vie et qui saura trouver LA solution de réduction de la dissipation énergétique et de la reconstruction de la biosphère sans les humains ou avec ? qui saura, même asséchée par le réchauffement provoqué par l’Homme (à minima le Capitalisme global et la marchéisation) se reverdir dans un nouveau cycle de millions d’années en attendant l’effondrement final inéluctable et sans parade, celui du soleil sur lui même.

– philosophie des sciences : le scientisme ou la foi en la techno structure qui saura trouver ce qui sauve après avoir été bras armé du Capital:

comme on a supputé (année 60) qu’on aura trouvé (années 2010…) une solution aux déchets radio actifs des centrales, on est en train de trouver de quoi refroidir le climat, filtrer l’eau de mer polluée par 400 millions de tonnes de plastiques et autres dioxines, et d’ôter de l’atmosphère ces énormes nuages de fumées nocives (sur l’Himalaya) et de boucher les trous d’ozone laissant passer de cancérogènes rayons cosmiques, mais aussi de vaincre le cancer (un homme sur deux désormais atteint par ici), d’enrayer l’infertilité et la stérilité de milliards d’ ha de terres agricoles et d’humains, de reconstituer grâce à des ADN miraculeusement retrouvés les 1500 espèces qui disparaissent chaque jour et les milliards aujourd’hui disparues (dont mon préféré le Dodo), notamment sous le coup de l’expansion des puissants OGM et du Roundup de Monsanto, enfin de réparer l’Homme grâce aux nano-technologies, un nouvel homme disons trans-humain, vivant plus longtemps en contexte devenu plus hostile.

Philosophie de l’Homme : quel individu ? quelle éthique ? Le self made man, joueur et jouisseur sans limite, ou “petite entreprise” à lui tout seul, capable même en contexte difficile de tirer son épingle du jeu à force d’intelligents calculs stratégiques qui peuvent l’amener à abandonner ses frères dans le besoin pour réaliser coûte que coûte son objectif central de promotion sociale individuelle alias “plan de carrière”. Dans cette lutte impitoyable pour la vie à quoi se résume de nos jours la société humaine post moderne en contexte de mondialisation, il s’avère certes plus souvent un stratège égoïste voire un “tueur” de concurrents. Mais il n’est pas sans compassion humanitaire pour ses semblables victimes de cette guerre des places qui a succédé à la guerre des classes. Il leur reproche seulement de n’avoir pas su faire comme lui de n’avoir pas su saisir leur chance sous la forme de toutes ces opportunités que la vie nous offre à tout moment si on sait les saisir au vol comme les rencontres sexuelles insolites, les voyages locost, les repas et voitures au meilleur rapport qualité prix, les boulots mieux rétribués … Au fond, la plus essentielle des valeurs opportunes est de s’enrichir vu que l’argent est le sésame de toutes les jouissances dans un monde en profondes et rapides mutations où il s’agit moins de sauver son âme que ses rentes de position dominante.

L’homme survivaliste !

Il faut savoir dans ce contexte de possible effondrement économique se fabriquer une base arrière avec lingotins, terres fertiles, amis et famille, autour d’un point d’eau, facile à défendre au besoin avec quelques kalachnikov….(Piero San Giorgio).

 

– Autre philosophie morale humaniste spirituelle de l'”Homme” réveillées par des sages impulsant une révolution des consciences qui commence en chacun de nous individuellement converti, puis qui convaincra de proche en proche riches et pauvres de toutes les instances de la société civile, voire aussi économique (entrepreneurs, artisans, commerçants) jusqu’à la réticulation planétaire des intelligences que la poursuite de la richesse monétaire n’apporte aucun bonheur … l’Homme a généré par son avidité insatiable un industrialisation et une compétition générale qui a mis fin à un monde séculaire stable autour de villages et de cités où tous étaient reconnus dans leur travail, le plus souvent paysan et artisanal … Sont venus les temps de la révolution verte où le petit paysan a fait place à la grande exploitation agricole en mono culture mécanisée et chimique, et la faim dans le monde qui devait en être éradiquée a été aggravée par des mécanismes toujours inspirés de l’avidité. L’immodération massive et illimitée n’est que la fille d’une subjectivité humaine coupable.

La modernité est une imposture car tout est subordonné au lucre. Tous ces désordres globaux et ces dommages ne trouveront de remèdes que dans le retour à un esprit de modération qui peut triompher de l’envie et instaurer en nous un bien être profond … L’homme démiurge, au contraire, est grisé par la puissante de la pure raison … alors que sévit l’irrationalité humaine destructrice. Un grand retour à la terre nourricière, à la solution vitale de la réhabilitation de l’humus que NOUS avons détruit, permettra de retrouver la structure sociale où chaque individu est utile à lui même et aux autres, dans une sagesse ancestrale de la sobriété et des vraies valeurs, autour d’un ancien/nouveau art de vivre en communauté. Cette réaction en chaîne des intelligences largement entamées dans des millions de révolutions non violentes a pour base l’agroécologie, une réintégration de l’homme dans les équilibres naturels. Les villes en transitions font partie de cette conversion qui accouchera d’une humanité sobre, célébrant le caractère sacré de la vie, la beauté de la nature, et s’élevant par la méditation à la vie spirituelle au lieu que notre avidité et notre matérialisme nous conduisent à notre perte … Il faut donc par une indignation constructive mettre l’humain et la nature au coeur de nos préoccupations : la puissance du lucre sera vaincue par la puissance de la modération…

– Philosophie sociale et politique :

La lutte des classes comme mouvement réel de l’histoire mais aussi comme possible renversement de la propriété privée, des moyens industriels et de banques en propriété sociale d’état ou mixte : des classes sociales (en soi, objectivement appauvries par le Capital ) devenues plus conscientes (pour soi) de leurs intérêts communs se réveillent et mènent des luttes pour imposer aux dominants à coup de millions de rapports de forces une meilleure justice sociale, un meilleur partage du gâteau, une planification des efforts sociaux et écologiques nationaux et internationaux. Il faut une nouvelle convergence au plan planétaire : Prolétaires réfugiés climatiques pauvres et miséreux exclus du productivisme classes moyennes appauvries par la mondialisation et les banques, unissez vous !

– pour que une ONU revue et corrigée en assemblée des peuples remette à la raison une économie capitaliste folle et ce, à la place de l’OMC, de la BM, du FMI, de l’OCDE, du G8 et G20 … bref régule le commerce mondial via les règles de la Charte de la Havane.

– l’essentiel de la régulation ou de la sortie du système se fera par le retour aux nations où les peuples-nations (on quitte l’Europe du Capital) via des constitutions sociales plus avancées et démocratiques et donc chacun dans son pays régulera ou nationalisera , dévaluera, fera commerce avec les autres états à égalité de droits et sans trop ni polluer (planification écologique) ni dominera les autres et avec les milliards de dollars, la nouvelle instance internationale (ex ONU) viendra au secours du développement ou de la lutte contre la désertification les famines, la sècheresse par les centaines de milliards de la croissance des PIB.

Croissance plus écologique via une planification qui repartira grâce au retour du franc à sa dévaluation massive, à la sortie de l’Europe, aux coopérations bilatérales justes avec les pays pauvres, une politique de réindustrialisation, de relocalisation, de démondialisation, de fermeture des banques d’affaires ruinées par la dévaluation et transformées par nationalisation en banques de crédit d’état décentralisées soutenant PMI, PME et emplois locaux et créations de postes de fonctionnaires nouveaux pour services.