l’affaire BENALLA, ce qu’elle révèle et cache en plus des 5 infos manquées pendant la coupe du monde, plus

Footbal et 5 infos manquées pdt la Coupe du Monde

La SIXIEME  et DERNIERE (?) vous n’avez pu la MANQUER ! l’AFFAIRE BENALLA?

Comment de Jupiter,  descendent sur ses serviteurs les plus zélés, les faveurs de la République alors qu’elle était promise  à l’exemplarité

Dit autrement, il nous semble  que le cas BENALLA révèle  un Etat présidentialiste d’essence plutôt monarchique, surplombant de sa superbe , comme jamais autrefois, et le parlement  et les corps intermédiaires et les syndicats et le peuple, au sens double de “peuple qui fait la loi” (constitutionnellement et dans les droits de l’Homme) et de peuple-classe ou peuple “populaire” fait des derniers de la cordée France (classes ouvrière, employés, artisans et petites mains,  classes moyennes “inférieures”, intellectuels, professions hubérisés et les licenciés par le système au chômage et dans les galères des petits boulots..à qui ceux d’en haut infligé une stratégie du choc de multiples réformes libérales cassant méthodiquement le modèle social issu de la Résistance…

Il révèle  un pouvoir d’élites arrogantes  qui se passent des règles du droit pour favoriser les leurs et leurs fidèles serviteurs dans le même moment où  il  cherche  à cadenasser ce qui reste de démocratie dans le présidentialisme à la française, à mettre  la Constitution un peu plus dans le monarchisme républicain.

Les deux affaires se sont télescopées, un peu comme quand le Minsitre (socialiste) du budget Cahuzac actait la rigueur pour “son” peuple alors qu’il mettait sa fortune à l’abri des paradis fiscaux

Hormis les soldats de la REM eux mêmes de provenance sociale très au dessus du peuple,  une révolte des députés s’est exprimée, et sans doute le peuple continue-t-il d’ouvrir les yeux

Attention , l’affaire en cache de bien plus gigantesques où dans les coulisses du pouvoir les multinationales et leurs actionnaires sont à la manoeuvre, comme on le voit sur les dossiers cruciaux de l’agriculture et de l’alimentation,   notamment grâce au verrou de BERCY lequel permet au gouvernement et à l’Elysée (c’est à dire à l’exécutif) via le Ministre de l’économie,  de se substituer aux enquête de justice pour faire échapper des fraudeurs milliardaires/millionnaires à l’imposition (une des bases du contrat social qui relie les citoyens et les lie)

Certes, les lanceurs d’alertes qui ont révélées ces évasions ont tous été ostracisés, zéro emploi zéro indemnisation des préjudices (cf notre livraison : Stéphanie GIBAUD “La femme qui en savait vraiment trop” (coulisses de l’évasion fiscale en Suisse, via la banque UBS) tant les riches ne se laissent pas déposséder ne serait qu’une part de leur fortune, et d’une petite part de leurs pouvoirs dans l’état…

Décidément il est temps que le peuple (aux 2 sens) gouverne par élection sans candidat, selon des critère débattu (cf Commune de Paris et son legs) tirage au sort, délégations impératives, collégialités, horizontalités et ainsi disparaîtraient les prébendes, corruptions, évasions, pantouflages, copinages milieux d’affaire/ fonctionnaires et tout le patin couffin…

 

Acommencer au niveau le plus formateur pour élever les savoirs faire : la démocratie directe territoriale et communale…

Partout, pour tous, en 2020

Chiche ?

André DUNY

 

 

Affaire Alexandre Benalla.

Justice

Ce que l’on sait du collaborateur de l’Élysée Alexandre Benalla, de la sécurité du PS jusqu’au bus des Bleus

Appartement, voiture, salaire… la liste de ses privilèges (octroyés par Jupiter )

Alexandre Benalla alors qu’il accompagnait, à vélo, Emmanuel et Brigitte Macron dans les rues du Touquet, le 17 juin 2017. | CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Martin Lavielle. Publié le 20/07/2018 à 16h23

Plusieurs médias font part des faveurs dont Alexandre Benalla a pu bénéficier ces derniers mois, voire ces dernières semaines, de la part de l’administration et de l’Élysée. Entre son appartement mis à disposition, sa voiture digne d’un officier de police, et la clémence des sanctions prises à son encontre, retour sur les différents privilèges de l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron.

Alexandre Benalla, le désormais ancien collaborateur de l’Élysée, licencié et placé en garde à vue ce vendredi, est arrivé dans l’entourage d’Emmanuel Macron lors de son passage au ministère de l’Économie. Depuis, il est devenu un intime du président de la République. Au point de bénéficier d’un traitement de faveur ? La liste des privilèges dont il a pu profiter s’allonge en tout cas régulièrement depuis que son nom a été projeté sur le devant de la scène.

Un appartement dans une dépendance de l’Élysée

Selon les informations du Monde, l’adjoint au chef de cabinet du président de la République a récemment changé sa déclaration de domicile. Et, surprise, l’adresse indiquée est celle d’une dépendance de l’Élysée, située sur le quai Branly, dans le cossu 7e arrondissement parisien.

Le « palais de l’Alma », le nom de ce bâtiment du 11, quai Branly, accueille 63 logements de fonction pour une surface totale de 5 000 mètres carrés. C’est notamment dans ces appartements qu’étaient logées Anne et Mazarine Pingeot, la compagne et la fille cachée de François Mitterrand, pendant ses mandats. Cet immeuble est surveillé par des gendarmes.

Domicilié auparavant à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), Alexandre Bennala a indiqué avoir commencé à habiter dans cet appartement le 9 juillet 2018. Soit deux mois et une semaine après les événements du 1er mai qui lui avaient coûté une suspension avec retenue sur salaire de 15 jours. Le porte-parole de l’Élysée, Bruno Roger-Petit, avait expliqué que cette suspension était « la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission travaillant à l’Élysée ».

Une voiture de fonction avec chauffeur

Le Monde, toujours, évoque une voiture de fonction avec chauffeur. Plus tôt, BFM TV avait annoncé s’être procuré la photo de la voiture de fonction d’Alexandre Benalla, sans qu’il soit possible de faire un lien clair entre ces deux voitures.

Des accessoires de policiers

Sur la photo révélée par BFM TV, des appareillages lumineux habituellement réservés à la police équipent la voiture. Pour Dominique Rizet, consultant police-justice sur la chaîne de télévision, ces dispositifs sont caractéristiques d’une « vraie voiture de police » et utilisés « plutôt par la hiérarchie ».

Ce ne serait pas la première fois qu’Alexandre Benalla se grimerait en policier, puisque dans la vidéo qui a lancé toute la polémique, il est équipé d’un brassard de policier et d’un casque avec visière (ce qui est formellement interdit pour un civil). Autant d’éléments qui ont amené à l’ouverture d’une enquête non seulement pour « violences », mais aussi pour « usurpation de fonctions » et « usurpation de signes réservés à l’autorité publique ».

Une sanction de façade

La « sanction » évoquée par Bruno Roger-Petit après les événements du 1er mai était, pour Alexandre Benalla, d’être « mis à pied pendant quinze jours avec suspension de salaire » mais aussi d’être « démis de ses fonctions en matière d’organisation de la sécurité des déplacements du président ». Depuis son retour de suspension, le collaborateur était censé avoir des tâches exclusivement administratives au sein du Palais de l’Élysée.

Or, sa présence aux funérailles de Simone Veil, au défilé du 14 juillet, et même dans le bus de l’équipe de France de football, lors de la parade sur les Champs-Élysées, a été prouvée. Dans ce dernier cas, Alexandre Benalla s’est même fait remarquer par un comportement déplacé vis-à-vis des gendarmes. Un dépassement de fonction qui était semble-t-il toléré par l’Élysée.

Un salaire généreux et un grade élevé

Selon les informations du Parisien, le « chargé de sécurité » de l’Élysée émargeait à 10 000 euros par mois, un salaire généreux.

Par ailleurs, le collaborateur semble avoir sauté les étapes dans la hiérarchie de la réserve citoyenne. Pour Dominique Rizet, toujours sur BFM TV, « il vient de la réserve opérationnelle, où il avait un petit grade, il devait être sergent, et il passe de là à lieutenant-colonel de la réserve citoyenne, affecté au cabinet du directeur général de la gendarmerie ».

Un profil inédit pour le consultant, étonné par un si haut rang pour un homme de cet âge (26 ans).