1er mai. La stratégie du chaos déployée contre les gilets jaunes (et rouges)

Précédé de :

Notre commentaire : s’il y a eu attaque de l’hôpital c’est bien à la matraque : et Castaner matraque l’opinion

Suivi de : Le MUNICIPALISME en ATTENDANT le GRAND CHANGEMENT NATIONAL (salaire à vie ?)

A-Notre commentaire de ce 2 mai au matin

L’incroyable discours du Ministre de l’intérieur Castaner sent la “stratégie du choc ” (Naomi Klein) afin de décourager la masse des français qui en ont marre de l’austérité, en fait conscients que l’économie dette du capitalisme en perte de profitabilité, les mène structurellement à de graves pénuries et désordres

Structurellement désormais reconnu comme tueur de climat et de biodiversité, à la veille d’un crash ravageur de sa finance spéculative se cherche une “Stratégie du choc” en provoquant lui même les affrontements dont les rodomontades verbales de fauteirs de troubles : pour Castaner et Hirch un groupe de manifestant réfugiés dans un Hôpital deviennent des dévastateurs potentiels d’une salle de réanimation (pour quoi faire ? quelles preuves ?), des syndicalistes gazés l’ont bien cherché , 18 000 contrôlés préventivement mettent à mal le droit constitutionnel à manifester , …autant de provocations à casser, par haine du système comme par réactions épidermiques (qui dans une manif voyant ses potes cognés sans avoir fait quoi que ce soit d’illicite n’a pas eu l’épiderme dressé ?) , toutes réactions utilisées pour chercher à discréditer le mouvement des gilets jaunes, les manifestants en général.

La prise de conscience de la violence offensive de l’Etat en général (quelque soit le gouvernement hollandiste ou macroniste) progresse.. Dans le même système pourtant Allemagne et Angleterre s’y prennent autrement. En France il est vrai la lutte des classes élargie en luttes du peuple, ouvriers employés retraité et modestes classes intermédiaires

L’état de droit libéral est sur la sellette. Le consensus intellectuel n’y est plus du tout sur sa fonction redistributive et pacificatrice…Ce grand protecteur des intérêts des puissants des riches propriétaires lui aussi se trouve à bout de souffle. Merci à lui et d’autres courageux qui savent le faire parler. Ainsi il devient de plus en plus visible que ce qu’ il gagne sur le rapport de force momentané, il le perd en consentement.

La ruine du système s’approche à proportion de son discrédit. On est désormais bien loin du consentement des années 90 où la “fin de l’histoire “, c’était le règne d’un système légitimée par l’effondrement du communisme de caserne.
Passivement acceptée, la plus-value extorquée sur le dos des salariés en échange de marchandises de pacotilles, va de pair avec la solitude , la misère morale, une nature saccagée de toute part, un climat en capitalonade, une vie au minimum dans les lotissements et super marchés , et la misère assistée pour la masse de l’armée industrielle de réserve des chômeurs faisant peur aux chanceux employés…tous invités à regarder sur TF1 la “Charity Business” ou la dérives de l’humanitaire ou l’évangile de la compassion éteignoir du citoyen au sens de faiseur de rapport de force contre l’oppression faiseur de loi (et non soldat d’un parti centralisé où les dents longues prennent le manche pour ensuite devenir les garde mouton du système surtout si l’indemnité d’élu permet de vivre bien mieux, cf les play mobil de la REM ou certains qui ont monnayé leur popularité contre 16000 euros d’indemnités au parlement quasi inutile de Bruxelles) : “Nous te promettons pas le grand soir, juste à manger et à boire” chantent ils (gratos, mais image en hausse)

Alors, il faut pour cet Etat, intimider provoquer des réactions violentes et les exploiter pour charger les manifestants de toutes les violences (y compris défensives) afin de disculper l’état lui même qui se défend étant assiégé, et l’économie de rapine qu’il protège au nom du bien public..

Il faut mettre dans l’ombre sa violence dite légitime, occulter l’immense violence de l’exploitation économique, des situations sociales invivables, des inégalités sociales croissantes, de la récession organisée par l’Europe libérale pour les peuples quand les puissants propriétaires des moyens de la production, du commerce, de l’information, des plates formes Internet, etc se gavent..et accélèrent le capitalocène, l’ère de la catastrophe écolo-climatique qu’ils ont provoquée (avec nos consentements souvent un peu lâches mais ça se redresse ! ) et que l’état pseudo régulateurs laisse arriver au point de non retour voire d’effondrement (à noter des centaines de milliardaires s’achetent des fermes avec bunker en Nouvelle Zélande pour échapper au destin commun, vérifiez sur Internet ou mieux de bons journaux papier)

Là j’écoute France Info : un véritable relai du pouvoir sous ses atours “bienveillants” , pas de contre arguments encore moins de contre enquête…Vraiment un journalisme de complaisance (de bienveillance) à l’égard de leur employeur, l’état, alias la publicité des milliardaires qu’il ne faut point fâcher !!! A quitter comme fessebouc au plus vite pour les médias alternatifs papier certes …mais sachons faire quelques compromis plus ou moins contraints : de jeunes youtubeurs talentueux font à rebrousse poil de la contre info bien documentée ainsi que des chaines alternatives.

B-
Le MUNICIPALISME consubstanciel au GRAND CHANGEMENT NATIONAL (Constituante, RIC, salaire à vie ?)

Nous modestement aussi, sur ce site de nouvelle éducation populaire : non ?
Alors descendez et regardez tout ce qu’on a publié. Voyez vous à redire ? Des fake news ? Que nenni ma foi !

Des propositions alternatives de municipalisme ou écologie sociale ou démocratie horizontale inspirant un nouveau mode de production/consommation, initié donc à la base, au sein même de l’ancien mode de production (rente propriétaire) qui n’attendra que des changements plus globaux pour s’épanouir

Ainsi pourra être assurée une vie vivable et bien plus riche en relations humaines cultures et travail de qualité épanouissant que la société liquide de l’économie marchande du libre échange de la concurrence de tous contre tous, avec laissés pour compte en nombre et destructions du vivant.


Vie vivable assurée dans des villes où les habitants co-gèrent les budgets, co-décident, villes reliées à leur arrière pays lui même remis en productions vivrières, bref cette économie endogène qui se cherche à Notre Dame des Landes et d’autres lieux, avec ses coopératives d’usage (partage des fruits du travail , partage des usages, sans propriété privée lucrative, avec des régies publiques et coopératives d’énergies durables (non ! pas avec les éoliennes géantes des multinationales !) avec des communs c’est à dire ce qui appartient à toute la collectivité, est géré par elle, et restaure la ressource principale la nature (à bout de souffle)

Voir texte récent sur le municipalisme, en France (..) au ROJAVA,et la bonne gouvernance au Chiapas : https://comptoir.org/2017/12/15/jerome-baschet-au-chiapas-zapatiste-le-peuple-dirige-et-le-gouvernement-obeit/

Alors pourquoi ne pas envoyer quelques euros pour que durent ce site et la CEN ?

Pour les virements c’est à l’accueil, encore avec Paypal pour le moment, en attendant un gratuit….

“Les peuples n’ont pas élus leurs gouvernements pour que ceux ci les offrent au marché, mais le marché conditionne les gouvernements pour que ceux ci leur offre leurs peuples” (Michel MAGNY “Une crise écologique reflet d’une crise de l’homme)

On fait voir la violence du fleuve mais pas celle des berges qui l’enserrent

Quand tout sera privatisé nous serons privé de tout

Sans la nature pas de futur !

Pendant que les pauvres se font la guerre, les riches leur font les poches en paix

Le paradis des riches est fait de l’enfer des pauvres

Et l’état est leur protecteur…

André DUNY

A)

RUFFIN

#BDR51 : SPÉCIAL CASTANER !, BOLSONARO MACRON MÊME COMBAT

Même en haut ça se fissure, faut faire tomber Castaner qui a fait métier de mentir dru dit la vidéo de F Ruffin.

S’il y a eu attaque c’est bien de la matraque

B)

Le SALAIRE à VIE
Elément résumé par P Cours Salies pour formation à Chambéry 9 mai
1 – L’exigence du salaire à vie est une rupture (partielle) avec le système capitaliste.Il est totalement d’actualité, avec la revendication d’une baisse massive du temps contraint par le travail salarié : du fait de l’évolution des moyens de production, depuis des dizaines d’années maintenant.

2- Etablir ce fait passe par une exigence politique et pas par une simple revendication « sociale » : une partie de la valeur produite doit être affectée au droit au salaire, au travail, à la formation tout au long de la vie. Une telle intervention ne peut être portée par le seul mouvement syndical, surtout quand il est trop dominé par des tâches plus ou moins bien assumées de défense et de résistance à de mauvais coups.

3 – Cette exigence est la voie pour montrer comment réunifier l’ensemble des catégories éclatées que la bourgeoisie suscite pour ne pas avoir à répondre à cette contradiction. En ne le faisant pas, le mouvement ouvrier s’est laissé enfermer dans le carcan des mesures d’aménagement du système qui crée parfois des illusions mais ne gênent pas l’accumulation du capital entre très peu de personnes                                                                                                                                                               Cette voie et ce dispositif ne peuvent pas se confondre avec un usage des impôts parce que ce domaine de redistribution est beaucoup plus complexe et confond les patrimoines accumulés avec la production de biens. Par exemple, il faut traiter les questions de la TVA : source principale des impôts, elle  ne peut que très partiellement remettre en cause les hiérarchies de revenus…

4 – S’appuyer sur la consolidation et la généralisation de la place et des rôles de la Protection sociale a un sens fort : la reconnaissance du fait que « le travail n’est pas une marchandise », que du moins cela a été et doit cesser.  De là, vu les contradictions accumulées, notamment depuis le cours des années soixante-dix, la masse des richesses accumulées entre peu de mains a donné un pouvoir immense à des couches très restreintes ;



DANS LES MEDIAS LIBRES

Jeudi, 2 Mai, 2019

Les quelque 240 manifestations organisées en province ont tranché par leur ambiance festive avec le défilé parisien, marqué par un déchaînement de violences des policiers et des casseurs.

Finalement, la calme détermination de la très grande majorité des manifestants a quand même réussi à surmonter le chaos et la violence. À Paris, le défilé du 1er Mai a subi un sabotage de très grande ampleur. Mais les participants, contraints de battre en retraite un moment, n’ont pas renoncé à défiler, en dépit des affrontements de rue entre groupes de casseurs très minoritaires mais aguerris et organisés, et policiers réprimant aveuglément. Hier, la CGT a dénoncé « une répression inouïe et sans discernement (qui) a (eu) lieu suite aux actes de violence de certains. Nos camarades, y compris notre secrétaire général, se font gazer et reçoivent des grenades. Ce scénario (…), scandaleux et jamais vu, est inadmissible dans notre démocratie ». « J’espère que ce soir on retiendra que des organisations syndicales ont porté des préoccupations, des revendications sociales et des propositions », a souligné de son côté Laurent Berger secrétaire général de la CFDT, syndicat qui ne participait pas à la plupart des mobilisations. « Ça brouille le message », a regretté quant à lui, Yves Veyrier, le numéro un de FO, qui défilait à Marseille.

Ce 1er Mai 2019 restera pourtant dans les annales, non seulement à cause de ces très graves incidents, mais en raison de l’union inédite à cette échelle des gilets jaunes et des drapeaux – dans des périmètres fluctuants selon les endroits – des syndicats CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef ou UNL dans tout le pays, et que ces violences visaient à éclipser. En fin d’après-midi, le cortège de la capitale est parvenu à se frayer un chemin vers sa destination finale, à l’instar des quelque 240 manifestations organisées en province qui ont tranché par leur ambiance festive et bon enfant, en dépit là aussi de déploiements policiers impressionnants et d’interdictions de défiler dans certains centres-villes. Voir : NANTES Riposte festive en jaune et rouge Voir aussi : « Étudiant, travailleur, retraité, le climat nous concerne tous »

L’Humanité un des canards indépendants. Mais si. Même si.