« COMMENT le PONT de BEAUVOISIN POURRAIT (RE) DEVENIR AUTONOME en ALIMENTATION SAINE de PROXIMITE et ALLER VERS une CERTAINE AUTONOMIE ENERGETIQUE ?
Le Jeudi 17 novembre 19H
A cinéma de Pont de Beauvoisin (73)
19 H Buffet Hall du ciné :
Soupe chaude de légumes bio de producteurs locaux à prix libre…Pourquoi 19h et une soupe protéinée ? Pour que les femmes et les salariés qui travaillent puissent être libérés du souper et ne pas se coucher tard
19 H 30 Présentation générale
19H 45 Echange préalable d’idées sur le thème (50% participants sur l’alimentaire, 50% sur l’énergie, chauffage , déplacements…) : activer la mémoire et les réflexions personnelles des habitants …au lieu d’envoyer les réponses à priori et abrupto.
20H 15 1er film (15mn époustouflantes) sur Gussing 4500 habitants ville entièrement autonome, 1000 emplois créés, moins 400% d’émissions de CO2 … en 12 ans !!!! Comment ont-ils fait ?
20H 30 Débat précisions à résonnances globales et locales
20H 45 DEUX AUTONOMIES pour FAIRE FACE ENSEMBLE à une SOCIETE qui PART en VRILLE ? (ou la résilience citoyenne pontoise !): 2 films de 15mn chacun
A-MONTDIDIER (près d’Amiens)
1ère régie publique éolienne municipale 400 à 500 000 € net dans les caisses chaque année. Isolations auprès des gens à faibles revenus…Nouveau parc public…etc Et les autres transitions ?
B-MouanSartoux (près de Cannes)
Tous les repas bio 100% depuis 2 ans avec une régie publique alimentaire : sa cantine, sa légumerie sa conserverie municipales ses terres maraîchères en REGIES PUBLIQUES Résultat : repas à 2€ . Qui dit mieux ? (Barjac ? Ungersheim ? Lons le Saunier ? Albi ?…)
21H 15 Echanges en petits groupes 15’ puis débat général et précisions : 30
PROPOSITION FINALE de se RETROUVER un peu plus tard , avec Nuits debout, pour promouvoir la BELLE DEMOCRATIE sous la forme d’ASSEMBLEES LOCALES ?
22H Fin de la soirée
Librairie documentation et autres échanges
Revente à prix libre des soupes (s’il en reste !)
PRIX : libre mais à partir de 3 € partagés entre le cinéma et la Cen pour l’organisation, chauffage balayage…
A vos agendas et faites tourner svp !
ANIMATION :
André DUNY coordonnateur de la CEN
Site : www.la-cen.org
contact@liste.la-cen.org ou andre.duny@gmail.com
Problématiques Cen de la soirée mises en discussion
Vers la reconquête des AUTONOMIES énergétiques et alimentaires dans nos territoires sous forme de biens publics, précisément en propriétés publiques
Mais pas d’éoliennes géantes de Suez ou Total en délégation de service publique et « peanut’s » en retour dans les caisses publiques, avec en héritage un énorme socle de béton pour 100 ans..Pas de champs de panneaux photovoltaïques sur support d’acétate de vinyle cancérogène et irrecyclables !!!
Allons aussi un peu plus loin que les projets de groupes de citoyens ayant un peu d’argent à investir dans les énergies renouvelables surtout dans le photovoltaïque sous la forme de clubs d’investissements et d' »énergie citoyenne ».
L’on peut commencer ici, d’en l’en bas, à se soustraire à la toute puissance des multinationales et des banques, des états qui les soutiennent et de tout ce système médiatique publicitaire technocratique, surtout par la reprise en commun de ces biens communs essentiels que sont l’alimentation publique comme les énergies…
Tout commence par l’élargissement des luttes et alternatives aux catégories sociales non encore mobilisées , et ce, près de chez elles, pour sauver les terres agricoles périphériques aux cités , contre l’étalement urbain, contre la spéculation immobilière (1 terrain de foot disparaît toutes les 4 mn 50 secondes en France sous béton et bitume) ,contre l’implantation et le développement de grandes surfaces, contre l’industrie agro alimentaire, contre l’industrialisation de l’agriculture, contre la chimie Monsanto, contre les grands projets inutiles et imposés, contre les multinationales des énergies fossiles, contre les banques qui les financent (cf notre irruption dans les 4 banques à Chambéry et qui en pratiquant l’évasion fiscale (590 milliards en 10 années) tuent le financement des services publics et le financement des transitions, contre les subventions des états à leur service (650 milliards l’an, au niveau mondial, et en France des milliards au gasoil cancérigène) …
Toutes ces luttes peuvent réduire légèrement le CRIME CLIMATIQUE des actionnaire du business capitaliste et de tous les soldats du système qui les servent consciemment ou inconsciemment…Ces luttes convergent entre les coalitions climat, Alternatiba, Attac, Amis de la Terre, Action non violente..Confédération paysanne ..
Dans ces convergences pourquoi ne pas incorporer les ingrédients des actions alternatives visant les autonomies locales ? Résister est souvent stérile sans débouchés dans des alternatives, non pas à la petite semaine mais globales mais contestant au long court le système tout en s’inscrivant en court terme et dans le territoire et avec la population de la société civile dans toute sa diversité, prédateurs exclus ?
De nouveaux rapports de coopérations directes villes/campagnes ; cantines 100% bio local ; reconquête du droit à produire l’énergie renouvelable en régies publiques locales, le plus possible en cogénération et/ou méthanisation en petites unités conviviales et via diverses formes d’alliance populaire avec les classes moyennes, avec la petite agriculture paysanne vivrière, avec les artisans et PMI,en cherchant à contourner les grandes surfaces et autres prédateurs
L’emploi de qualité peut ainsi revenir, l’argent au lieu de s’évader au lointain (par exemple payer le gasoil à une multinationale ou produire du bio méthane liquéfié sur site comme à Gussing 4500 habitants) peut ainsi rester sur place en étant économisé à millions et nourrir les finances publiques, les investissements publics, tourner dans le territoire et rendre un peu d’aisance aux laissés pour compte
Tout ceci nécessite la réflexion des populations autour d’ un « développement » « endogène » (appuyé sur les richesses naturelles et humaines locales dont terroirs patrimoines et inventivité écologiques et sociales), d’une « bio économie sociale » (une économie qui se sépare du capitalisme prédateur pour coopérer avec la nature et la restaurer) bref un développement non productiviste, non quantitatif mais qualitatif, sobre, résilient et solidaire …
Il ne se développera que sous la gouvernance des habitants, par le développement conjoint des échanges des savoirs et des cultures, avec fêtes, festivals participatifs non commerciaux, le tout inspirant la prise en main du territoire et de la cité par la société civile
La démocratie directe est ainsi à l’horizon immédiat d’une société vrillée par l’économie prédatrices et de la nature et des humains car elle est l’autre face de …l’AUTONOMIE de la SOCIETE CIVILE cherchant à maîtriser son destin.
Une démocratie pas seulement de propositions, comme dans les CLD, mais de co-construction des décisions via des assemblées locales, se constituant en commissions étendues (une par problème jusqu’à ce que 10-20 % ou plus des habitants participent à la décision, les élus accompagnant le processus sans décider à la place des co décideurs !!!! …
Bref, un « développement » économique et humain, sans croissance quantitative destructrice de notre planète et de nos vies (perdues à les gagner), sans accumulation du capital privé entre les mains de 1600 milliardaires et 16 millions de millionnaires, sans consumérisme, sans procrastination de nos pouvoirs aux élites politiciennes qui se servent au lieu de servir, qui changent d’avis au lieu de changer la vie, qui donnent juste assez de pain et beaucoup de jeux abrutissants, et de l’argent public aux Z’investisseurs privés,..bref une décroissance systémique est VRAIMENT possible
Un développement ou une restructuration sans invasion de robots détruisant 3/4 des emplois à l’horizon 2030 n(cf ARTE Théma : « Nos collègues, les robots ») sans méga machine industrielle à tuer la vie qu’on voit désormais à l’oeuvre ici même avec le retour des mines en France, les poulaillers à 300 000 poulets abattues à 40 jours, nourris de tourteaux d’Argentine OGM et de « minerais » de plumes et pattes broyées,….sont possibles.
L’état peut être mis à contribution par la société civile de la jouer « aide au développement » des biens communs (Collectivités) au contraire de ce qu’il fait : servir les puissants et les entreprises et dépouiller entr’autres les collectivités (voit texte de fond sur ce site sur l’Etat)
L’accueil des plus pauvres se fait mieux dans l’autonomie locale vu que c’est la société civile qui se dévoue à cette fraternité là quand les riches et l’état s’en détournent (cf exemples à l’appui, les solution du camping municipal pour l’accueil digne des réfugiés, en attendant mieux)
Avec plus de liens non pas seulement humanitaires mais de fraternité sociale locales via le développement des biens communs vitaux (dont le plus possible gratuits) impliquant la synergie entre toutes les énergies et consciences (de plus en plus éveillées après les canicules de fin d’été et inondations de printemps, après les licenciements de l’été et les multiples candidatures aux échalottes des élites, après…etc.etc….) l’on commence, via transitions, convergences, nuits debout…manifs et autres…, à se réunir pour se protéger, ensemble, partout, des effondrements climatiques financiers sociaux politiques, écologiques et alimentaires… pour un autre bien vivre local préparant de plus amples mouvements pour la justice climatique et économique et la paix à l’échelle de la planète
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